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Je suis bigenre ... donc, je suis normal. Chapitre 5: Essai d'analyse Partie 2_3d

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Lucie Sobek )
‘’…Une vie sentimentale plutôt "auto sexuelle"
et de gros problèmes de personnalité…
?’’

Voici une des pierres d’achoppement sur lesquelles nous butons souvent : notre sexualité.
Beaucoup se disent peu attirés par la relation sexuelle, voyant les filles comme des amies plus que comme des partenaires d’un jeu dont ils ne perçoivent qu’assez mal les plaisirs.

‘’ …faire comme mes amis sans réellement jamais comprendre ce qui les attirait tant vers ces créatures si étranges‘’ …

‘’ …je ne voyais en elles que d’agréables et charmantes amies et non d’éventuelles partenaires sexuelles… ‘’

‘’ Je trouvais les filles plus sympa, moins brusques, plus jolies, plus tendres… j’avais envie d’être une fille, je m’imaginais comme telle… ’’

‘’ L'affirmation de ne pas vouloir grandir garçon et homme vint à l'âge de neuf ou dix ans…’’

Comment pourrions-nous ignorer cet étirement qui nous déchire de souhaiter plus ‘’vivre femme ‘’ ou comme une femme que d’être en compagnie d’une femme.
Comment pourrions-nous ne pas ressentir cette souffrance de devoir refouler de toutes nos forces, ce désir de tendresse échangée, permanant, lancinant et envahissant qui nous est refusé.

Fréquemment, au cours de discussions, nos réflexions se sont portées vers notre état de puissance sexuelle, souvent affaiblie sinon disparue. Plusieurs fois, l’idée a été formulée que nous ne ressentions pas cet état comme traumatisant ou amoindrissant, mais au contraire, comme une approche de cet angélisme qui nous habite au plus profond de nous-mêmes, et ces échanges me rappelaient ce témoignage de la robe de bal couleur pêche !...où

‘’ … totalement enfermé dans cet écrin voluptueux, lacé à en sentir la tension, je me sentais femme, toute immergée, submergée, transie, tétanisée par un plaisir vaginal inénarrable et inoubliable, aussi impuissant qu’heureux de l’être !...’’

Faut-il voir dans cette auto-sexualité, ou plutôt, dans cet auto-érotisme la source et la cause de notre peu d’intérêt pour la relation physique ?

Souvent, je me suis fait la réflexion que ce plaisir ‘’ total ‘’ que nous ressentons à porter robes et soieries brouille la perception masculine du plaisir sensuel.
L’excitation de toute la surface du corps par ces vêtements voluptueux, semble diminuer la réactivité du cerveau face aux sensations sexuelles masculines, le plus souvent circonscrites à des zones érogènes naturellement plus réduites. Il se pourrait bien que notre ‘’ plasticité ‘’ cérébrale nous ait fait devenir féminin aussi, dans notre perception du plaisir, à l’image des femmes dont ces mêmes zones sont plus étendues et diversifiées, mais aussi plus fréquemment érotisées et soumises aux caresses du toucher des tissus.
Dit autrement, l’extrême excitabilité ‘’ standard ‘’ masculine ne serait-elle que l’effet d’un état de privation et de manque quasi permanent ? Peut-être, peut-on se dire que le ‘’ Charger, Pointer, Tirer ‘’ de l’artillerie est un raccourci bien bref de ce que notre cerveau d’hommes et de femmes souhaite réellement !...

Je pense que nous vivons en réalité, moins un désintérêt de la relation charnelle qu’un ralentissement de la montée du plaisir vers l’orgasme. Il nous faut plus de temps et plus de caresses mutuelles pour arriver à l’érection qui précède de peu, chez l’homme, l’éjaculation et l’orgasme, tout autant que chez la femme, il faut plus de temps pour arriver à un état de sensibilisation intime que l’homme ordinaire ne lui consacre pas toujours.

En étant devenus plus féminins, nous donnons au couple plus de temps pour profiter de la jouissance de la relation intime du contact amoureux des corps, mais, encore une fois, du fait de notre atavisme et de notre éducation, nous souffrons intimement de cette latence qui nous fait craindre le pire et l’horreur …la panne!...



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