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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
« Sentiments,Tendresses, Amitiés,s'entremêlent pour dire ce que le cœur peut exprimer d'un seul Regard,d'un seul Frôlement, d'un seul Souffle, tout ce qui fait que l'échange est amené petit à petit vers l'extase des deux. D'où sortira la quintessence essentielle du féminin et du masculin. »
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Je suis bigenre ... donc, je suis normal. Chapitre 5: Essai d'analyse Partie 2_3a

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Lucie Sobek )
A notre époque, ce tabou est un interdit social dénué de sens
et d’utilité.


L’habit ne fait ni le moine ni la moniale, dit-on…
Actuellement, la reconnaissance du sexe d’une personne est des plus simples et sans la moindre ambigüité, dans une proportion supérieure à 95% au moins : l’aspect physique, l’analyse chromosomique ou hormonale, ou bien, le plus facilement du monde par les papiers d’état civil. Je parle bien de sexe et non de genre qui lui ne se détermine _ ou plutôt, ne s’apprécie _ qu’avec plus de nuances et évolue tout au long de la vie
… Lorsque Napoléon, pour les besoins urgents de sa Grande Armée a interdit le travesti, c’est parce que ses sergents recruteurs ne trouvaient plus de garçons dans les villages qu’ils traversaient mais un nombre absolument disproportionné de filles par rapport à la faible quantité de crétins mâles qui se faisaient prendre.

Pourquoi les sociétés guerrières_ les supposés nomades israélites, en particulier de qui nous tenons ces interdits _ ont-elles été les plus strictes à condamner le travesti masculin-féminin ?
Tout simplement parce que, en plus des raisons plus anciennes exposées plus haut, les femmes n’allaient pas à la guerre et qu’il fallait des ‘’ mecs ‘’ pour aller étriper et se faire étriper par les ennemis d’en face…

Actuellement, l’identité physique d’une personne ne pose plus de problèmes et la mécanisation permet aux plus faibles, physiquement, d’accéder à des professions où la force musculaire était d’une nécessité primordiale. Par ailleurs, l’activité guerrière est proposée aux deux sexes … donc exit le rôle social…

Cet interdit a une conséquence sociale majeure chez nombre de personnes.

En effet, imposer à un enfant qui en a le goût ou l’envie, un interdit vestimentaire qu’il ne comprend pas, du fait de sa mauvaise connaissance du tabou, tend à lui faire désirer, comme expression de sa liberté, l’usage de ce vêtement.
Nombre d’entre nous, moi le premier, parle encore et garde secrètement dans sa mémoire le souvenir des premiers émois qu’il a ressentis, au toucher des bas, culottes, sous-vetements ou robes des mamans ou/et des grandes sœurs…
Vient ensuite une période de diminution, d’arrêt, ou de soumission provoquée par la contrainte sociale et familiale et par la découverte de l’interdit de ces expériences qui lui semblaient naturelles, suivi d’une série ininterrompue de réapparitions de la tentation et du désir des objets féminins, de l’évacuations-destructions des objets collectionnés ou grappillés à l’arrivée de l’adolescence, quand le goût de l’aventure et le défi de l’interdit deviennent plus forts.

Le résultat de tous ces flux et reflux est qu’ils finissent par provoquer simultanément un accroissement du désir insatisfait, un sentiment de culpabilité et finalement un étouffement de la personnalité profonde en même temps que le rejet de toutes les règles ‘’ usives ‘’ ou abusives que la société a pu établir pour se terminer quelquefois par une marginalisation de la personne.

Combien parmi nous ne seraient pas des ‘’ Trav ‘’ mais simplement de simples usagers de vêtements si on les avait laissé libres s’habiller comme bon leur convenait, quand cela leur convenait?
Combien en resterait-il qui auraient besoin de se transformer en femmes pour assouvir leur besoin naturel et sensuel ?
Plus encore, quel serait le nombre, infime, de ceux qui auraient développé une telle aversion de leur corps pour vouloir se faire ‘’ réassigner ‘’ sexuellement ou socialement ?...
S’il en restait, et pourquoi pas, ils seraient très peu nombreux et relèveraient de la psychologie des profondeurs plus que d’une réaction normale aux interdits-tabous que la société nous oppose.

Encore une petite histoire :

Pour prendre un exemple ‘ comestible ‘’, quel pourrait être l’effet sur un enfant ou toute personne normale, à qui on dirait, jour après jour que le chocolat, c’est très bon, que cela a plein de qualités intellectuelles et digestives, qualités que l’on venterait avec force détails, que l’on consommerait devant lui, et à qui l’on interdirait de toucher et de goûter ce produit miraculeux ?
Et bien je crois qu’il s’en ferait une image démesurée de ‘’Panacée universelle‘’, qu’il éprouverait un sentiment de profonde frustration, et que, dès qu’il le pourrait, il s’en ferait une ‘’grande bouffe‘’, qu’il haïrait dès les premières bouchées, ces personnes qui l’en ont privé jusque-là et qu’au terme de la ‘’grande bouffe‘’ sa haine ne ferait que croitre devant les effets secondaires et nocifs qu’il éprouverait…
Tout un chacun, devant sa tablette d’excellent chocolat, dirait, raisonnablement, qu’il s’agit là d’une éducation perverse et sadique, de plus, totalement inhumaine …

et pourtant c’est ce qui nous est appliqué vis-à-vis de notre attirance personnelle pour l’univers féminin…




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