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« Car parmi ces androgynes mystificateurs il en est, les plus exposés au regard public qui, dans des périodes de lassitude et par brusque désir de confortables assises sociales, se laissent approcher par ces doctes classificateurs de l'humain. »
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....j'ai des souvenirs

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Auxane Dufour )
....j'ai des souvenirs et quelques photos de cette époque, j'avais des cheveux presque blond et coiffé long avec des anglaises....mais de cela c'était avant mes souvenirs...les premiers vrais souvenirs ce sont mes jouets favoris, car en tant que garçon il eût été impossible de demander des poupées...alors je demandais des nounours, et je jouais avec comme avec des poupées, déjà l'idée de ne pas montrer ce que je ressentais car "mal placé"...comme étant "incongru" je le percevais très bien, donc oui je passais des heures a habiller l'un pour déshabiller l'autre... à les coucher, à leur donner le biberon...je vous laisse le loisir de compléter...
L'armoire de ma mère était dès que je pouvais un autre haut lieux de mes moments préferés, toucher les tissus, cette douceur qui m'était interdite, car dans ces années là c'était short et chemisette...point, rien d'autre, et du solide, de ce tissus qui dure...alors que là au contraire les textiles me semblaient d'une douceur qui m'étaient inimaginable pour mon propre usage. Mais les toucher je le sais me remplissais de bonheur, un bonheur simple et à l'époque complètement innocent car non conscient de relation de genre ...
de même les chaussures, ces haut talons ... une veritable merveille, toucher du doigt, peut être essayés une fois ou deux... mais toujours avec cette hapréhension d'être surpris.
l'éducation dois mener très tôt à une auto censure destructrice, mais en étant conscient que moi j'étais différent sans pouvoir le formuler me donnais la juste impression d'être un paria.
Un paria avec l'ignorance exacte du pourquoi, mais par contre avec l'idée qu'il ne fallait pas que cela se sache ... certes les cigognes étaient en charge d'apporter les enfants...c'est pour vous dire la précision que j'avais à ce moment de la différence entre fille et garçon...cette différence je la voyait à l'école mais sans vouloir me mettre en jupe sous le tablier réglementaire...c'était à l'interieur de moi, cela était encré au plus profond de mon esprit, j'étais une fille sans le savoir... tout en le refusant puisque je m'en cachais....


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