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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
« J'aime Hommefleur pour le partage. Vos aventures, mes aventures. Vos expériences, mes expériences. Vos goûts, mes goûts. Vos peines et joies, mes peines et joies. J'aime la lumière naturelle et la couleur. Je recherche la douceur du coeur et les confidences entre amies. Je ne suis pas critique. Je ne juge pas. Je vous prends comme vous êtes. Hommefleur est ma deuxième maison. »
voir toutes les citations des copines

Je suis Bigenre, donc je suis Normal ( Des histoires vraies et réalistes)

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Lucie Sobek )
La première, cette petite histoire ‘’vraie‘’, toujours aussi vraie malgré le temps qui passe :

L’autre soir, en revenant de Lyon par le TGV, une fillette de 5 ans au regard très éveillé me faisait face sur sa banquette. Sa maman était à côté d’elle et chacun vaquait à ses occupations.

A un moment, je l’entends dire à sa mère à haute voix :
‘’ Dis maman, IL a une jolie bague, le monsieur ( moi ) … C’est une Madame ? ‘’

Silence … Nez en l’air pour tout le monde …
Je lui réponds ‘’ Non, je suis un monsieur. Je suis même un papy qui a huit petits-enfants, des comme toi et des plus grands aussi ‘’ …
Et la maman reprend : ‘’ Tu vois bien que c’est un monsieur, il a une grosse voix !... ‘’


‘’ Madame, Monsieur ’’ … cela ne tiendrait-il donc qu’à la ‘’ grosseur ‘’ de la voix ?
Je me doutais bien que la différence était mince, mais à ce point…
Attention, Mesdames, prenez soins, quand vous avez la voix un peu enrouée, de vous munir d’un panneau signalant que vous êtes une ‘’ Madame ‘’…






Voici aussi ce texte de présentation à HF d’une très bonne amie.

J’ai longtemps vécu sur la planète ‘’ Taire ‘’.
Je ne veux choquer personne,
mais je souhaite aussi vivre ma vie,
le plus honnêtement possible.

S’inscrire sur HF, c’est s’ouvrir à un autre monde.
C’est aussi montrer une des voies possibles
à tous ceux et celles qui s’interrogent sur
ce qu’ils/elles découvrent en eux.

La vie est belle, profitons-en !...


Et puis, cette belle poésie de Fang Zi, pleine d’émotion et d’humanité, que cette amie, malade, m’a envoyée

Tu es travesti et je te dis que tu es fou …
Je suis malade et ma maigreur te répugne…
Tu es travesti et je te trouve tellement ridicule dans ta nouvelle jupe…
Je suis malade et tu me demandes de me secouer…

Tu es travesti et je continue à t’offrir des cravates…
Je suis malade et tu considères le contenu de mon assiette avec dédain…
Tu aimes les dentelles et je m’en détourne en haussant les épaules…
J’ai mal partout et tu me reproches de ne pas profiter de la vie…

Ils sont handicapés et nous murmurons « pauvres imbéciles »…
Nous sommes vieux et vous nous demandez de nous dépêcher…
Elle n’a pas fait d’études et mon ironie la blesse…
Il cherche ses mots et notre assurance l’anéantit…

Crier ? Oui, mais quoi ? Oui, mais à qui ?
Tous nous demandons à exister, à être vus, à être aimés…
Crier, bien sûr, mais si nous crions tous en même temps
Nous devrons nous boucher les oreilles !
Et alors qui entendra et surtout… qui écoutera ?

Toutefois, si, malades ou âgés, travestis ou handicapés,
Nous avons encore la force et l’envie de crier alors crions,
Et portons la voix des sans-voix,
Le souffle des sans-souffle, L’espoir des sans-espoir…
Mais crions avec douceur et compassion
Car nous aussi - comment l’ignorer ?-
Avons notre grande part de cécité…
Enfin, ce mythe grec, raconté par Platon dans ‘’le Banquet’’, texte qu’il attribue à Aristophane.
C’est le mythe de l’Androgyne que je vais essayer, succinctement, de vous présenter.

Autrefois, il y avait deux sexes mais trois genres. En effet les humains étaient doubles. Il y avait donc les mâles-mâles, les femelles-femelles et les mâles-femelles que l’on appelait les Androgynes. Ces humains étaient de forme ronde, en boule. Ils possédaient quatre jambes, quatre mains et deux visages sur une même tête. L’Androgyne était le plus complet dans la mesure où il était l’unité : le mâle tirait sa nature du soleil, la partie femelle de la terre et l’ensemble de la Lune qui participe des deux.
Ils étaient très puissants et devenus très orgueilleux. Ils le devinrent tant que, perdant tout respect pour leurs créateurs, ils voulurent escalader le ciel et les combattre.
Les dieux, bien embarrassés par cette révolte stupide se demandaient quoi faire face à cela. Ils ne voulaient pas les foudroyer, comme ils l’avaient fait pour les Géants, mais simplement, les affaiblir. Zeus après maintes consultations, décida de les couper en deux afin de séparer leurs deux parties. Il le fit et demanda à Apollon de les ‘’raccommoder’’ en retournant leur visage et en suturant leurs blessures afin de leur permettre de pouvoir vivre. Ce qu’il fit en ne laissant que quelques traces de leur état de ‘’coupés’’.
Leur nouvel état rendait les humains faibles physiquement et psychiquement incomplets. Chacun cherchait désespérément à retrouver sa moitié perdue, à en perdre l’appétit. Ils mourraient de faim et de désespoir. Ils auraient complètement disparu sans que Zeus n’eût remis leurs organes sexuels sur le devant, leur permettant de s’accoupler, de retrouver du plaisir et de se reproduire…

‘’Chacun d’entre nous est donc une fraction d’être ‘’humain’’ dont il existe le complément‘’ dit le texte, avec qui il cherche à s’identifier.
L’histoire se continue en donnant une explication de l’homosexualité et de la Bisexualité intime, celle des anciens Androgynes. En utilisant l’idée de genre distincte de l’idée de sexe, nous trouvons dans ce texte symbolique une belle image de notre nature, à nous, les Androgynes modernes.

C’est dire, au travers de ces 4 textes ce que peut être l’état d’esprit des personnes au genre fluide et de leur entourage.

Genre fluide, expression utilisée dans les pays anglo-saxons pour traduire cet état tout en nuances. Je préfère utiliser le préfixe de BI qui fait apparaitre la notion de dualité. Une personne ‘’ Normale ‘’ ne peut-elle pas posséder et faire apparaitre dans sa personnalité et son comportement public des comportements et des sentiments attribués le plus souvent à la masculinité ou à la féminité ?
Voici une petite histoire très symbolique à ce sujet.


Le genre de l’Arc en ciel

La chaleur de cet après-midi est écrasante.
Ce matin, c’était boulot, boulot de cadre !...
Le bruit des machines et les gaz des chariots élévateurs, la chaleur insupportable d’un espace confiné, la relation de force et de colère fatiguée entre les personnes, une agressivité aussi palpable que mal contenue …l’Usine quotidienne…
Une tension tout aussi perceptible, elle aussi, entre bureaux et ateliers… la politesse convenue et crispée autant qu’exaspérée qu’il faut manifester envers une direction autoritaire et inhumaine et les objectifs qu’il faut faire ‘’ avaler ‘’ à une maitrise qui ne peut pas toujours suivre les exigences ‘’ d’en haut ‘’, cette sensation d’être à chaque instant entre marteaux et enclumes… le Boulot quotidien…

Je suis sorti de l’usine éreinté et j’ai décidé de me reposer le reste de la journée.

Douche et repas léger puis, sieste dans la pénombre calme et silencieuse d’un salon aux rideaux clos, épais et opaques… Juste, un rai de lumière se faufile entre les deux pans insuffisamment croisés près de la barre qui les soutient, jouant des petits éclairs avec les poussières en suspension. Même le lustre à pendeloques reste discret !...
Je somnole, il fait toujours aussi étouffant, malgré les vêtements ‘’ à minima ‘’ que je porte… Je n’aime pas la nudité.

Mes pensées divaguent et me portent à la rêverie… Un visage y apparaît, celui d’une très bonne amie, femme aussi élégante que facétieuse, totalement libérée des convenances convenues. Lors d’un récent voyage qu’elle a fait en Chine, elle m’a ramené un cadeau qui m’a fait un peu rougir, cadeau aussi incongru qu’inespérable, une robe de femme, de la période Tang, période particulièrement heureuse et fastueuse. Une robe en soie, faite à mes mesures, diaphane et presque indécente, rose et vert pale, toute de voiles et de satins légers, une merveille que je n’ai jamais osé porter… Elle me connait bien et sait combien l’homme que je suis cache mais apprécie ces vêtements irréels et angéliques…
Je suis seul, je n’attends personne. L’envie me vient de la revêtir, par curiosité, pour mon plaisir aussi… C’est immédiatement une explosion de douceur, de jouissance et de bien-être. Pas un geste, aussi infime soit-il, qui ne soit caresse et sensation douce…
Bientôt, je sombre dans un demi-sommeil enchanteur et enchanté d’où le temps a disparu.

L’après-midi avance, sans moi. Le soleil descend et le rai de lumière rencontre une des pendeloques de cristal du lustre… Un choc explosif et silencieux !... ce rai de lumière dense et compact, d’une blancheur aussi dure qu’éblouissante que je percevais sans le voir, disparait et me réveille. A sa place, une multitude de nuances colorées s’étale sur les murs blancs de la pièce en un scintillant arc-en-ciel. C’est aussi beau qu’inattendu. Toutes les couleurs y sont, du violet le plus profond au rouge le plus sombre. Beau à vous couper le souffle parce qu’inattendu … incongru, comme la robe que je porte.
Le choc, en moi, est aussi explosif que la diffraction de cette lumière.
Ebloui et sidéré, le rêve de la somnolence a disparu.
Une image s’impose à moi, une similitude fondamentale : l’homme sévère, consciencieux, monolithique du matin, dans ce rai de lumière dur et compact et la personne diffractée, alanguie dans cette robe extraordinaire, à la personnalité exposée dans cet étalage de couleurs et de lumières, qu’ont-ils donc de commun ? L’homme sévère et la personne diffractée seraient-ils les mêmes, masculins autant que féminins, implacable autant que fragile et chatoyante ?
La même personne, aussi unique que nuancée, aussi dense qu’impalpable et indéfinissable …
Que cette lumière change, dans le soir tombant elle rougissait, et c’est l’éventail des couleurs qui se ferme vers un rouge de plus en plus omniprésent et envahissant.
Ne serions-nous, dans notre image sociale, que la composition de toutes nos nuances, aussi diverses que nécessaires ? N’est-ce pas le fruit d’une éducation réductrice, d’un conformisme sans arome, d’une identification à un insipide zombi totalement inconsistant qui nous fait perdre notre richesse originelle ? Notre genre social, souvent passivement accepté, ne serait-il que le résultat d’un appauvrissement destructif et organisé de notre Personne ? En bref, avons-nous un genre prédéterminé?
Le blanc de la lumière serait-il blanc s’il ne contenait toutes les nuances de toutes les couleurs, rassemblées ?
L’arc-en-ciel a-t-il un genre ?...


Mon histoire, à moi, enfin un petit bout !...

… Toujours est-il que mes premiers souvenirs conscients remontent à mes cinq ou six ans. J’avais alors une copine _ déjà et ‘’bio’’, par-dessus le marché _ avec qui nous jouions au papa-maman… à cette nuance près que la maman avait tout ce qu’il fallait pour être un futur papa et que le papa pouvait envisager sans le moindre souci d’être un jour une maman …Nous avions aussi, histoire de varier un peu, des jeux de docteurs …
J’ai revécu cette approche médicale rafraîchissante et précoce au service militaire où, pour un mal de gorge on devait se mettre ‘’ à poil ‘’ dans la salle d’attente … mal de gorge assuré !...
Là, déjà, l’approche était la même… Jeux de maman/papa – papa/maman et travaux d’anatomie comparée, genre Adam et Eve sans feuilles de vigne … sous les yeux bienveillants de la maman de la copine qui ne voyait aucun inconvénient à nous voir tels quels ou bien enroulés dans ses jupes ou bien, tout simplement, sans jupe …
Le paradis terrestre …

Un détail technique, les jupes, il fallait les remonter jusqu’au cou et en relever le bas quand nous marchions pour éviter que cette envolée lyrico-romantique ne se transforme en envolée physique suivie d’atterrissage aléatoire et douloureux …

Le paradis terrestre, disais-je… avec son jardin d’Eden … sur lequel planait un serpent, une vipère dans la maison d’en face, couturière de son état _ ah si elle avait pu se piquer les doigts ou la langue, celle la _, qui un jour, en m’apercevant enjuponné, a estimé nécessaire d’ appeler ses copines de travail en criant ( je m’en souviens clairement et j’entends encore son exclamation) ‘’ Eh venez voir, le petit B… est encore en robe ‘’ …

Ce que j’ai ressenti à cette exclamation ? Une chute dans le monde des Trav à six ans, accompagnée de toute cette culpabilité et de ce sentiment incompréhensible de ne pas être normal …
L’expulsion du paradis n’a pas dû être plus violente…

La suite de mon histoire est bien ordinaire pour mes semblables : attirance des jolies choses, réprimandes, culpabilité, rêves fantasmagoriques, ‘’excursions’’ sensuelles dans les robes de chambre ou les chemises de nuit des mamans et des grandes sœurs, enveloppement dans les rideaux, petits ‘’emprunts ‘’ vite découverts …puis l’adolescence et la découverte d’une sexualité naissante, découverte aussi des interdits et des tabous que la société, dans son ensemble, imposait au jeune garçon que j’étais …
Découverte aussi et recherche consciente du plaisir sensuel du satin et de la soie _ déjà _ et surtout de l’importance de cacher cet aspect-là et de s’en rendre invisible aux autres…

J’ai dû réussir cet exercice, globalement plutôt bien, puisque je n’ai pas développé de façon durable, ce manque et cette frustration qui poussent certain(e)s d’entre nous vers des extrémités qui me font frémir.
Plus tard, les années soixante et les études supérieures, la chambre seule, une certaine forme de liberté d’action contrecarrée par les peurs et les craintes d’être découvert…toujours la peur toute proche ...
Cette vie quand même, m’a permis un élargissement de mes possibilités et la concrétisation de mes envies, certes raisonnables et plutôt tournées vers la recherche du plaisir sensuel… En fait, je disposais dans ma chambre, discrètement et bien cachées, d’un petit lot de ‘’ choses ‘’ féminines ( ou supposées telles ), des sacs en satin plutôt que des robes, que j’utilisais chaque jour pour mon bien-être.

J’aimais pourtant la proximité des filles pour cette sorte d’atmosphère de douceur qui les entourait mais je ne voyais en elles que d’agréables et charmantes amies et non d’éventuelles partenaires sexuelles, contrairement à beaucoup d’autres copains de promo qui draguaient ‘’ à tout va ‘’… et s’en vantaient avec véhémence…
Cette dimension-là de l’existence masculine ne m’apparaissait pas comme prioritaire même si, dans mes projets de vie les plus fondamentaux, la formation d’un couple et la création d’une famille étaient le chemin incontournable et vital.
Déjà, ma sexualité se résumait à la procréation et à un bien moindre degré, au contact physique, lieu, très théorique pour moi, d’exultation d’un plaisir que je ne connaissais ni ne cherchais pas à imaginer … Je ne subissais aucune contrainte ni l’effet d’aucun tabou en cela. Je n’éprouvais juste qu’un désir sexuel amoindri, peut-être par une éducation et une conviction traditionnaliste chrétiennes profondément enracinée. Ce comportement était plus le fruit d’une libido qui ne s’était jamais éveillée totalement…

Plus tard, après le service militaire, je me suis marié, un mariage heureux, dans l’ensemble, avec l’arrivée rapide et désirée des enfants, avec aussi, les petits puis les grands soucis qu’ils vous amènent en cadeau … mariage au bonheur un peu terni par l’oubli que j’avais fait de prévenir mon épouse de mes goûts exotiques.

Cet oubli n’était pas une volonté formelle de me cacher à elle mais une conviction, qu’avec la vie de couple, cette ‘’ anomalie comportementale ‘’ allait s’atténuer puis disparaître naturellement.
J’avais, bien sûr, lu des ouvrages sur le travestissement et le fétichisme. Dans l’ensemble, ces ouvrages ne dramatisaient pas ces tendances mais en affirmaient la pérennité et l’incrustation psychique profonde. Mais, rien n’aurait pu entamer la conviction et la confiance que j’avais dans la légèreté de ces atteintes sur moi non plus que l’assurance de leurs disparitions rapides …

Cette disparition ou atténuation n’est jamais venue et un soir, particulièrement déprimé, j’ai avoué à ma femme que j’aimais porter des robes et des vêtements féminins …
A ma surprise, elle ne m’a pas condamné ni ridiculisé. Elle m’a même fabriqué quelques objets qui, à ses yeux, auraient dû correspondre à mes goûts… mais cette étonnante acceptation ne faisait que faire croître en moi la sensation d’une culpabilité viscérale et je me considérais consciemment comme monstrueux et anormal.
Cette vision de moi-même l’a amenée à revoir la sienne et à rejeter son acceptation de cette tendance, la voyant elle aussi comme néfaste.
Un jour, dans sa colère, elle a donné un nom d’ensemble à mes vêtements. Elle les a appelés Lucie, ce qui lui permettait d’en parler - rarement, il est vrai – mais sans avoir à utiliser leurs appellations spécifiques et féminines …
Ce prénom, par la suite, je me le suis approprié pour moi-même. Je l’aime bien, c’est un joli prénom plein de sens et de poésie. Voilà son origine.

Jamais, je ne me suis posé la question d’un quelconque comportement tourné vers l’homosexualité.
Je me considérais plutôt comme asexué et peu, très peu, attiré par les relations physiques…Tout au plus avec ma femme, pour les besoins du couple, mais jamais avec une autre femme et encore moins avec un homme…

En marge de cela, j’avais de nombreuses activités professionnelles, syndicales et sociales plus que prenantes, mais j’avais aussi, toujours présent à l’esprit, le souci et la nécessité de me cacher des autres et de me créer un ‘’ Persona ‘’, un masque de respectabilité et d’honorabilité impénétrable…

Les enfants ont grandi et sont partis, et puis mon épouse est décédée subitement, en quelques secondes… et je me suis retrouvé seul et ‘’ libre ‘’…
Lourde solitude et pesante liberté !...

Pour me libérer de ces obsessions de culpabilité et des tensions que je ressentais en moi-même, j’ai commencé rapidement une psychanalyse. Plus de dix ans… avec pour seul résultat, mais pas sans importance, de me faire prendre conscience que mes tendances n’avaient rien de rares, de graves, encore moins d’anormales.

Entre temps, je m’étais remarié et dès avant que nous nous engagions sérieusement l’un envers l’autre, j’avais avoué à ma future conjointe, mes extravagances vestimentaires. Je ne voulais pas refaire la même bêtise que la première fois.

Avec ma seconde épouse, comme avec la première, il n’y a eu aucun rejet initial. Ma psy et ma femme, à elles deux, ont réussi à me faire dédramatiser complètement mon comportement et à le vivre avec une certaine liberté et aisance. Nous nous étions fixés des règles de vie simples et je les respectais sans trop avoir à me forcer d’ailleurs…

Pendant cette période, est arrivé Internet, avec son ‘’ouverture ‘’ sur le monde extérieur.
J’y ai fait la découverte, plus ou moins fortuite, de sites de travestis professionnels ou indiens _ échanges en anglais obligés _ puis une ‘’ amitié ‘’ toute scripturale avec un parisien/parisienne s’est nouée, personne que je n’ai jamais rencontré physiquement._ relation, qui pourtant a servi d’argument ‘’ cousu de fil blanc ‘’ pour justifier la demande de divorce…_
Aux alentours des années 2006, j’ai fait connaissance de TVQ où je me suis inscrit assez rapidement. Sa disparition malheureuse suivi de sa réincarnation ( ?) en Hommefleur ont étayé et égayé ma vie intime jusqu'à maintenant.
Même superficielle, TVQ a accompagné ma révélation du monde T, par les discussions et les ‘’ petites histoires ‘’ plus ou moins fantasmées ou oniriques, plus ou moins personnelles aussi, que j’y lisais. Il a cependant initié et provoqué ma rencontre véritable avec notre monde T et la prise de conscience de sa diversité et de son étendue.
Je n’étais plus seul !... jusqu’au jour où cette épouse compréhensive et attentionnée s’est retourné contre moi en m’amenant au tribunal pour homosexualité ( ce que je n’ai jamais pratiqué, d’ailleurs !...) : elle voulait divorcer et a trouvé cet argument ‘’ pratique’’…


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