« Puis en devenant plus mature, j'ai appris à rejeter la honte et la culpabilité, en tant que ce n'était pas de ma faute si j'étais comme cela, c'était du a mon histoire, l'environnement, ou que sais-je encore, en tout cas je n'en avais pas fait exprès et je n'avais donc pas à me blâmer. C'est la société, les normes, qui le font pour nous… Je ne veux plus être transsexuelle, ma vie en tant qu'homme me convenant, bien qu'il manque quelque chose ; je ne pense pas non plus être juste fétichiste car cela va plus loin, je suis plus féminin que masculin dans ma personnalité ; je ne suis pas homosexuel, les hommes ne m'attirent vraiment pas… »
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( texte proposé par Francoise Fleury )

Par une belle journée d'été, je déambule dans une roseraie. Je porte alors une robe d'été de couleur blanche avec des motifs floraux de couleur rouge à rose clair. Le ciel est d'un beau bleu et le Soleil diffuse une belle lumière. Une légère brise me caresse les cheveux et joue avec ma robe.
La roseraie comporte une multitude de variétés de roses. Il y a des rosiers de toutes tailles ainsi que des rosiers grimpants sur des tonnelles.
Devant mes yeux, tout un festival de couleurs chatoyantes. Les roses bleues évoquent le ciel ou l'océan selon l'intensité de la couleur. Les roses de couleur Soleil, me font penser à la plage. Celles de couleur rouge éveillent en moi la passion, rose c'est la féminité qui s'exprime en moi et le blanc mon innocence de jeune fille. Certaines roses ont des couleurs panachées avec des marbrures blanche, rosées, rouges ou pourpre. Je m'enivre de leur parfum capiteux et délicat. Cette roseraie ressemble à un coin de paradis, tout comme le festival de la rose à Doué la Fontaine.
Quelques insectes animent ce lieu magique. La besogneuse abeille butine sans relâche préparant ainsi un miel parfumé. Le gentil bourdon tantôt rayé de jaune et de blanc, tantôt entièrement orange, pollinise sans relâche ces beautés. Leur bourdonnement est une musique à mes oreilles. Ici ou là, quelques cétoines ajoutent une touche d'un joli vert métallique.
Je savoure ce paysage enchanté, mais je ne peux plus me retenir de cueillir quelques unes de ses merveilles surtout les rouges, les roses et les blanches qui sont mes fleurs perfèrées. Je n'ai pas de panier, tant pis je soulève un peu la jupe de ma robe de manière à former un receptable pour recueillir ma récolte. Petit à petit ma robe s'imprègne de leur odeur. Alors je m'assoupis au milieu de cette roseraie où je deviens alors une fleur parmi les fleurs.
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