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A quoi cela sert de chercher à comprendre ?

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Lucie Sobek )
Chères copines et amies.
J’ai le sentiment profond que je vais bientôt terminer mon parcours. Cela n’a rien d’original puisque cela est le terminus pour chacun … mais quand c’est le sien, cela prend une tout autre dimension !
Depuis mon opération du dos, j’ai la sensation de me paralyser et de n’être bien qu’assis… comme le chantait Jacques Brel dans les ’’ les vieux’’ : du fauteuil au lit puis du lit au lit !... avant d’aller du lit au trou !...
J’en suis au fauteuil …. Mais ne pressons rien pour le reste !...
Ceci dit n’a pas pour objectif de faire pleurer dans mes chaumières…et je n’en n’ai pas le souhait.
Par contre, il y a cette chanson de Hugues Auffray :’’ A quoi ça sert de chercher à comprendre …

’’ Comprendre quoi ?
Comprendre qui ?

Comprendre ce que nous sommes ou ne sommes pas ? …
Sans doute à rien et les soucis, les larmes et les questions s’envolent avec le terminus … pour entrer dans une éternité qui n’existe peut-être même pas sinon par un ‘’recyclage bio’’ et minéral :
‘’ Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme’’ était la formule qui guidait, suivant Lucrèce, les recherches de Lavoisier, l’inventeur (alchimiste) de la Chimie au XVIIIème siècle … Pour ma part, qui suis ou ai été un de ses disciples du fond de la classe, j’ai cette même conviction que nous sommes dans le même train : rien ne se crée à partir de rien mais tout est conséquence des créations antérieures… Et chacun de nous, dans son existence est conséquences. Il n’y a ni bonne fée ni mauvaise qui nous induit dans notre nature de personnages masculins rêvant d’un monde féminin miraculeux ou onirique.
Au risque de contrarier telle ou tel je ne puis que dire et redire que nous sommes des hommes mâles _ pas des RAMBO stupides toujours prêt à gueuler OUI-CHEF-BIEN-CHEF _ mais des personnes nuancées et ‘’oscillantes’’ qui se disent que les ‘’fenêtres dorées d’en face sont beaucoup plus scintillantes et jolies que les tristes barreaux qui nous enferment dans ce que nous ne voudrions pas être et d’où nous voudrions nous échapper.
Je voudrais, d’une part, avec respect, nuancer, ce mot de Robert Badinter ‘’l’homme est un animal qui tue’’, lui qui a beaucoup souffert des malheurs de sa propre famille déportée et assassinée parce qu’ils étaient juifs mais d’autre part, conserver la nuance de Mathieu Ricard qui pense qu’il existe naturellement dans toute population entre 1 et 2% de psychopathes originels et beaucoup d’éléments susceptibles de les imiter, faute d’autonomie intellectuelle
Même si ce que je vais dire n’a aucune chance de résonnance, il me semble utile de dire et de répéter que la dorure qui brille sur le monde en face est aussi fausse et ‘’en toc’’ que la scintillance honorifique des médailles (souvent posthumes) de ceux qui sont allongés dans les cimetières.
N’a de scintillant et d’agréable que ce que nous vivons à chaque instant de façon heureuse et si ce que nous trouvons agréable (et jouissif, éventuellement) ce n’est qu’à nous que donnons des moments de plaisir et de jouissance, à la seule limite que ce ne soit pas en faisant souffrir volontairement et injustement l’objet de notre jouissance.
En ce moment même, je porte une superposition de robes de voiles, longues et soyeuses, qui si elles ne me donnent la moindre sensation ou illusion d’être une ‘’femme enfermée dans un corps masculin’’, elles me procurent plaisir sensuel, confort et l’envie de vous écrire ce que je vous dis en ce moment. Une fois mon terminus atteint, que m’importera la tenue dans laquelle je serai enfermé pour ‘’un certain temps’’ puisque je n’aurai plus la possibilité d’en apprécier ni la joliesse, ni l’élégance ni la soyance.

Mais, malgré ce que chante d’Hugues Auffray, je me pose souvent la question de savoir POURQUOI nous avons cette tournure d’esprit particulière de rêver de ce monde féminin dont nous ne sommes pas biologiquement membres et, par lequel, nous nous sentons si fortement attirés.
Bien sûr, je me suis maintes fois posé ces questions parce qu’il ne peut y avoir de réponse, même partielle, sans questions, même angoissantes. L’autruche dans son trou s’y étouffe la tête mais n’évite ni le chasseur ni le prédateur qui la poursuit.

De mes lectures plus ou moins anciennes, j’ai tiré quelques conclusions dont certaines SONT évidentes.
La première est que nous sommes des êtres VIVIPARES et des mammifères, tous à quelques exceptions cinématographiques prêts, nés d’une femelle (biologique)et non des OVIPARES.
Bien sûr, je ne vais pas me proclamer ‘’Prix Nobel de Biologie’’ du fait de cette découverte (ancienne mais quand même réelle : allez voir les ornithorynques, par exemple ou le Kangourou à un moindre titre ?).
En fait, cela implique que tout au long de la grossesse de la femelle qui nous porte, nous avons une relation physiologique, hormonale et sensitive avec elle et nous dépendons d’elle à plus d’un titre : nourriture, croissance, confort, équilibre de santé et que, de ces faits, nous sommes en grande partie SA PRODUCTION au travers de notre propre patrimoine génétique. Nous sommes donc les résultats, à notre naissance, de ce qu’elle nous a faits, physiquement, psychiquement mais aussi mentalement, au moins de façon partielle.
Ovipares : Non, parce que les ovipares pondent très rapidement des œufs après la fécondation. Or, ces œufs, sauf accidents ‘’ordinaires’’ (les rongeurs, les serpents, les oiseaux qui vont ‘’casser la croûte’’ et en l’absence prolongée d’une chauffe généralement postérieure des œufs, vont avoir une relation géniteur-génité courte et les échanges sont réduits au maximum à quelques remuements (type champagne) jusqu’à l’éclosion, qui ne sont que difficilement assimilables à ce qui se passe pendant la gestation chez un vivipare.
La deuxième constatation est que nous sommes tous des prématurés. La taille et les dimensions physiques et pondérales des femelles humaines devrait amener une grossesse d’au moins 12 mois et non de 9. Les jeunes animaux savent se tenir debout très rapidement après leur mise bas, la plupart d’entre eux savent aussi se nourrir et acquérir une bonne part d’autonomie, ce qui est loin d’être notre réalité humaine.
Des avis de biologistes néonatals pensent que cette précocité ‘’anormale’’ est le résultat d’une adaptation et d’une sélection naturelle des femelles. Les quadrupèdes, en particulier possèdent un bassin plus expansible qui laisse plus ou moins facilement passer le nouveau-né à son terme, alors que la forme du bassin humain ne le permettrait pas sans dégâts et déchirures osseuses souvent irréversibles et mortifères. Heureusement pour nous, la nature a choisi une autre voie : une naissance précoce, où le bébé immature va pouvoir sortir en laissant sa génitrice capable d’enfanter à nouveau (productivité animale oblige) quitte à ce que le bébé ne soit pas compétemment fini : c’est ce qui nous arrive avec notre cerveau cérébral qui va continuer à se construire pendant de nombreux mois, après la naissance.
Et, après ce long préambule bio-sociologique, nous en sommes là. Nous sommes à notre ‘’mise bas’’ des prématurés en pleine construction cérébrale entre autres mais osseuse (fontanelles) et structurelle mais aussi le plus souvent _ et durablement_ immatures !...

Vient la phase suivante, la plus longue et angoissante !
Après les premiers mois passés à téter la maman ou la/les nourrices, au sein ou au biberon, viennent les premiers regards et reconnaissances, les premiers souvenirs aussi au cours desquels nous devenons différents de ceux qui nous entourent : les grands et les petits, les enfants qui veulent jouer avec nous et qui crient sans arrêts, les ‘’ombres’’ qui ont des chansons douces et harmonieuses, et dont nous nous souvenons d’un ‘’autrefois’’ dans le monde d’avant et que nous avons appréciées et puis, celles qui sont violentes et rudes.
Non seulement ce n’est plus comme avant mais tout est différent et nouveau, quelquefois même très désagréable. Petit à petit, le nouveau-né prend conscience que rudes ou douces, certaines voix sont familières et protectrices et ne nous mettent pas systématiquement en danger. En fait, nous construisons notre nouveau cocon, plus large, plus varié et de plus en plus diversifié, en termes aussi de bruits et d’environnement. Nous pourrions dire que nous nous ouvrons au monde (des humains, en particulier).
Et puis, non seulement l’enfant parait mais aussi l’enfant grandit…
‘’Petits enfants, petits soucis, grands enfants, grands soucis (ou pire encore) nous suggère le dicton.
Les problèmes aussi… et les questions en même temps !
D’abord d’ordre social ou sociétal :
_Pourquoi, ne préférons-nous pas jouer à la guerre avec des lances et des bâtons ou au foot ou à la sioule des pays méditerranéens et aller casser la gueule à la bande de ‘’sales types’’ que sont les mecs d’en face ?
_Pourquoi, est-ce que moi, je préfère la douce compagnie des filles qui jouent à la poupée, promènent les landaus de leurs poupées et jouent à la dinette ? Pourquoi est-ce je trouve si jolies les jupes, les robes et les dentelles dont les mamans les parent et les décorent alors que, pour une fête, on m’affuble d’un déguisement de général d’opérette avec son sabre en carton et son fusil de papier argenté ?
_Pourquoi est-ce on habille les filles comme des fées et moi comme un ange de mort ?
Et pourquoi cette déchirure mentale et cette injustice me font-elles tant souffrir en créant la torture qui m’obsèdera toute mon existence :
Pourquoi je ne suis pas comme les autres ? Pourquoi je ne suis pas NORMAL et ORDNAIRE, MOI ? Suis-je un malade mental, comme on me le fait comprendre et pourquoi faut-il que j’aille chez le médecin pour être soigné et de quoi ?

Et c’est là que commence à ronronner le fameux et lancinant ‘’ à quoi ça sert de chercher à comprendre ‘’ ?
Pour le plus grand nombre, faibles d’esprits peut-être, les normaux résignés avant de commencer :
TU ES COMME CELA et ON T’A FAIT COMME CELA : (ON c’est qui d’ailleurs : Dieu, papa-et maman ou qui d’autre encore ?) mais en tant que ‘’petit soldat’’ _encore petit _ ta destinée est là : marche et crève, en rang par quatre avec la douce chanson des canons et des mitrailleuses qui vont rapidement labourer ta jeune existence …en héros !

Pour un plus faible pourcentage, la question est posée : Pourquoi est-ce que ON m’a fait comme cela ?

Papa et Maman encore une fois, ou bien Monsieur le maire, le curé, le pasteur, l’imam du coin ou un tout autre religieux, qui vont vous dire pourquoi : YAKA-TAKA
Pour les premiers c’est la société et son conformisme et puis la mode du moment qui vous obligent à suivre les règles et à paraître dignes, respectables et importants socialement … pour vivre dignes, respectables, importants (le toujours marche et crève mais sans la mitrailleuse).
Pour ce faible pourcentage, presque minuscule et toujours minoritaire, MAIS TERRIBLEMENT PUISSANT, le ON devient une épine dans le doigt (et dans le pied).
Epines sociales ou épines religieuses parce qu’aussi incohérentes les unes que les autres : aucune raison raisonnée mais des traditions qui remontent à si longtemps que l’on en a perdu les origines : il y a deux cents ans ou un peu plus, les messieurs portaient des robes, et les poilus avaient quitté leurs chemises de nuit parce que les mecs d’en face ne vous laissaient pas le temps d’enfiler un froc avant de vous épingler.
Quant aux raisons religieuses, qui sont encore plus cocasses, ce sont des règles vieilles de plus de 50 siècles, parce qu’elles reprennent des règles mésopotamiennes ( dont le code d’Hammourabi), les croyances égyptiennes ou chinoises, les traditions des mésolithiques qui inhumaient leurs morts avec armes et bagages ….et tout cet amas de règles et de morales, ‘’morales donc divines’’ qui les structurent comme si nous vivions avec les même règles et les mêmes connaissances qu’à cette époque _ la Genèse biblique ou les autres, Adam et Eve, la terre plate et le ciel, ce couvercle étanche et fermé avec des trous lumineux _ tous transmetteurs obsédés de cette époque mais qui habillent tous leurs saints et saintes de robes de couleurs, la Vierge de vêtements flottants bleu ciel en particulier SAUF UNE, une femme, Jeanne d’Arc qui est toujours revêtue de son armure de guerre ! et pour qui un des arguments majeurs qui l’ont envoyée au bûcher est le fait qu’elle ne s’habillait pas en femme mais qui pour l’occasion a été revêtue d’une robe enduite de poix afin que le feu puisse démarrer plus rapidement .
L’humain n’a jamais été dénué totalement d’humanité !
Allez y comprendre quelque chose ?

Voilà un ON bien bizarre sinon bien peu cohérent.

Sans doute faut-il chercher une autre explication à ce que nous ressentons, à la fois plus intime et plus proche de notre réalité. Mais pour cela, il faut de la ténacité et un courage qui dépasse la peur du conformisme ou d’un ‘’j’en n’ai rien à foutre’’ qui ne cache rien d’autre que notre douleur intérieure et l’abcès mental qui nous étouffe.
S’abriter et répéter la crainte des gendarmes qui, légalement sont obligés d’ignorer votre style vestimentaire, même si vos papiers ne disent pas tout de ce que vous paraissez.
Répéter à la déraison les risques de rencontrer des voyous ados et idiots qui vont vous insulter et chahuter votre jupette (comme si sentir se soulever, par le vent, entre autres, les plis de cette jupette n’était pas un des plaisirs des vêtements féminins, largement explicités par les mecs.) Sans doute, notre société n’est-elle pas constituée que de personnes qui ne regardent jamais sous la ceinture, mais nous vivons dans un monde où la variété des costumes féminins est tellement infinie qu’utiliser cet argument tient plus lieu d’un fantasme autobloquant ou d’une idée fixe que d’une réalité perceptible…
Vouloir se convaincre que l’on ne peut pas sortir ‘’honnêtement’’ en public sans être habillé avec élégance, maquillé ou en robe est une autoflagellation parce que, même si un idiot ou quelqu’un vous fait une remarque ou vous siffle, qui sait ce qu’il éprouve au fond de lui-même : de l’horreur ou du désir, et peut-être bien, plus du désir que du reste.

Alors, à quoi cela servirait-il de chercher à comprendre ?

La réponse se trouve peut-être dans notre nature profonde : la curiosité et le goût de l’aventure qui depuis plusieurs millions d’années nous poussent à aller voir ce qu’il y a derrière la colline ou la montagne qui nous barrent la route, derrière l’étendue d’eau ou le marais qui nous empêchent de passer, d’aller de l’avant malgré les animaux bizarres qui hurlent ou nous agressent à notre approche… C’est avec ses armes, souvent peu efficaces, telles que sa chanson le dit, que Cro-Magnon a avancé:
Devant le diplodocus en rage,
I’s faisait quand même un peu’ptit
En’s disant sans son langage
‘’Vivement qu’on invente le fusil’’ …
Et même s’il n’a jamais rencontré de diplodocus enragé, ses différentes rencontres l’ont amené à rêver ce souhait ! (et à le réaliser) et il y allait quand même de force ou de bon gré !
‘’Oser, Deviner, Apprendre’’, ce sont ces trois maximes qui en ont fait le maître du monde, même s’il se révèle un maître (plutôt) mauvais mais ce n’est pas la longueur ou la forme de la jupe. Est-il besoin de se souvenir que ce sont les gaulois qui ont inventé le pantalon à partir d’une robe fendue et recousue pour monter plus confortablement à cheval ?

A quoi donc cela peut-il servir de chercher à comprendre ?

Parce que, tout simplement, nous sommes mentalement comme cela : curieux, fouineurs, chercheurs… mais profondément trouillards
C’est peut-être ce qui le plus va nous écarter de notre situation du j’OSE QUAND MÊME propre à ‘’Homo Sapiens’’, vers celui de ‘’Homo H-IA-tus ‘ celui que le savoir des anciens remplit de fausses connaissances, d’illusions fallacieuses et surtout du vide expérimental parce que, sans précautions et méfiances, l’IA tuera le j’OSE QUAND MÊME VOULOIR SAVOIR ET DECOUVRIR.
Et fabriquera L’HOMO HIATUS : l’homme trou et vide…



En ce qui nous concerne, nous les garçons teintés de féminité et de douceur, que pouvons-nous savoir ou comprendre ?

Ce que nous pouvons apprendre c’est que cette dimension féminine nous imprègne dès notre jeune âge, de façon puissante et irrépressible. Ce goût de la douceur, de l’élégance et de la fantaisie, pire du maquillage, ne peuvent être combattus que par la réprimande, la dévalorisation sociale et la punition en nous blessant au plus profond de notre personnalité. Autant une fille peut se voir , avec admiration, gratifiée de ‘’garçon manqué’’ autant un garçon ne reçoit jamais d’autre insulte que celle de pauvre petite ‘’femmelette’’ ou autre coquelicot.
Vouloir apprendre à danser a été le sujet d’un film qui a reçu un certain succès cinématographique (Billy Elliott, à ce qui m’en semble).
Apprendre et pratiquer les sports de combats, la lutte, les jeux violents font partie du cursus normal d’un garçon, alors que, la musique, la danse théâtrale ne lui sont jamais réservées, et a priori…celui qui les pratique sera catalogué de façon plus ou moins directe de minette sans valeur.
Cette tendance semble bien antérieure à la naissance.

Il se trouve que, depuis quelques temps, les néo-biologistes nous ont appris qu’ils avaient ‘’observé’’ cette inondation hormonale du septième mois de la grossesse, ce septième mois étant celui où se constitue et se densifie notre système neuronal chez l’humain. Ce n’est pas qu’avant, nous n’avons pas de système cérébral ou abdominal. Dès les premiers jours qui suivent la fécondation, non seulement nôtre système sexuel est créé et sauf erreurs ou malformation notre état sexuel est défini. Nous serons mâles ou femelles, et pour le plus grand nombre et nous le serons par notre organisation physique et fonctionnelle.
Ils ont trouvé que vers cette date, le système neuronal se développe rapidement et les synapses se multiplient à grande vitesse tout cela sous la direction un peu surprenante de compositions hormonales ‘’mixtes’’ mâles et femelles, globalement spécifiques à chaque fœtus, qui vont agencer subtilement la qualité des liaisons intellectuelles et vont sans nous orienter définitivement, vont favoriser en germes nos tendances vers la création que Boris Cyrulnik appelle les centres de la récompense ou de la punition, vers ces centres cérébraux qui vont se développer en fonction d’expériences vécues de bonheur ou de malheur, de plaisir ou de souffrance.
Ce ne sont que des ‘’tendances’’ ou des penchants mais que nous validerons plus ou moins suivant les ressentis, qui seront les nôtres, de ce que nous vivrons dans notre existence pré ou postnatale dans cette existence qui est la nôtre d’êtres vivants, conscients et créateurs.

Moi qui ne suis pas biologiste, je ne puis pas apporter une réponse simple à la dernière question que je me pose. Elle me semble simplement logique par ses conséquences. Elle tient à cette période pendant laquelle le fœtus VIT dans le ventre de sa mère. Pendant cette longue période où il va plus ou moins _ mais semble-t-il dans une symbiose intense _ partager les plaisirs et les souffrances, les joies et les anxiétés de sa maman, ses bonheurs et ses sentiments, lui aussi ne recevra-il pas, lui aussi, les flux hormonaux intenses journaliers et constants qui sont ceux qui font notre bain prénatal ?

Pourquoi ne serions-nous pas enfin les nouveaux humains capables de vivre librement dans la paix et la joie de l’existence ?
LS / J.P.Briand, le 13 Octobre 2025


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