« De plus notre existence se déploie dans un cocon d'apriorismes et d'incongruités et il est difficulteux sinon impossible de se reconnaître au sortir de l'adolescence, écrasé sous l'empreinte féroce de notre éducation et des interdits innomés dont on entoure notre enfance désarmée. Puis on décide de se soumettre ou de s'opposer aux règles de conduite que la société fixe selon le critère sexuel. »
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( texte proposé par Antieana Talons )

Au début de mon aventure, c'étaient les moments passés au féminin qui étaient des parenthèses, elles étaient alors des bulles de bonheur.
Mais aujourd'hui, que je peux vivre la majorité du temps en fille, ce sont les moments où je retrouve les habits et les obligations de l'homme qui constituent les parenthèses. Sans être franchement désagréables, elles n'ont pas le côté magique des précédentes
Mais, depuis quelques temps, j'y introduit une petite dimension test, et jusqu'à présent j'en retire une certaine satisfaction... Je laisse toujours plus ou moins volontairement un ou plusieurs indices de ma féminité.... outre le soutif sous le t-shirt, j'ai mes ongles vernis, (mains et pieds) , ce matin, j'ai même gardé mes nu-pieds fille pour aller faire les courses, ainsi que ma bague, et le collier... (un oeil attentif auprès repéré la chainette dans mon col) mais voilà aucune réflexion, pas même de ma fille...
pour ma part, j'en déduis que lorsque les signes sont discrets, ils passent inaperçus ... ce qui me permet de mieux vivre les parenthèses
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