anonyme
(publié: 22-02-2007, 0:51 )La vie vaut-elle d'être vécue? Quelle vie, celle que l'on vit ou celle que l'on aurait voulu vivre?
Cette question peut-on y répondre en se rappelant son passé?
Bébé j'étais un beau petit garçon. Puis vint, à l'âge de 6,7 ans, un voyage en colonie de vacances, à cette époque une partie des vêtements était fournie par l'établissement. Mais par manque de pyjama, on fournit aux plus jeunes des chemises de nuit. Pour moi ce fut une révélation, les autres faisaient la tête. Moi j'étais le premier habillé le soir et le dernier déshabillé le matin. Je traînais tellement le matin que les moniteurs pour me punir m'envoyaient au réfectoire en chemise de nuit pour le petit déjeuner.( j'en ai largement profité, s'ils savaient !)
Plus tard, je profitais des grandes vacances pour m'habiller en fille. Je regroupais des vêtements dans des sacs pour le secours populaire ou autre, ce fut pendant de longues années ma principale ressource pour me procurer les vêtements tant désirés.
Vers les 10 ans, j'avais trouvé un petit copain pour jouer avec moi, l'on s'amusait à se déguiser. Je prenais toujours le rôle de la maman, la fée, la maîtresse, bref le rôle féminin. On allait se promener en vélo, ou se baigner (j'avais même un maillot de bain féminin). On voyait du monde, mais à cette âge la ressemblance était facile.
Plus tard, ce fut ma soeur qui m'aida. je sortais avec elle, en me changeant dans un escalier d'immeuble voisin, faut dire que c'était l'époque des cheveux longs et je n'avais pas de poils au menton. Elle me maquillait " ça j'adore " et on partait dans les rues. Une fois je suis même rentré chez moi en oubliant de me démaquiller, on a réussi in extrémiste à trouver une excuse pour ma mère " un concours de maquillage ou j'étais le modèle ". Il m'arrivait de sortir avec des copines de ma soeur au féminin et cela se passait bien.
Quand j'étais seul à la maison, je faisais un petit jeu qui consistait à compter pendant 10 ou 15 minutes le nombre de filles "en jupe ou robe "qui passaient dans la rue, et cela me donnait le nombre de vêtements féminins que je devais mettre, si le nombre était trop important, je me donnais des gages, comme me promener dans les escaliers sur X étages. Une fois où j'étais sortie dans les escaliers avec une culotte et une chemise de nuit de ma sœur, la porte de l'appartement s'est refermée, impossible pour moi de rentrer. C'est mon frère qui ma la ouverte, il fut surpris, mais j'avais trouvé une excuse satisfaisante, surtout qu'il était avec un copain.
Le temps passe, puis vint le service militaire. Je réussi à mettre des collants sous mon treillis à cause du froid entre-5 a-25" l'hiver. Il m'arrivais de mettre des culottes simplement pour les gardes, ce qui fut rare. J'avais quand même une jupe, car certains jours où j'étais libre, je me promenais sur la montagne avec. Je fus libéré un mois avant la date prévue.
J'en ai profité pour passer 2 mois seul dans la maison de campagne de mes parents, j'ai pu vivre tout ce temps en femme, c'était formidable.C'est à cette époque, que j'ai connu MICHELE, celle avec laquelle mon coeur n'a fait qu'un avec le sien. L'amour m’a fait oublier pour quelques temps les vêtements féminins. Je ne pensais qu'à elle, la aussi j'allais en vélo mais c'était elle qui était en robe, il y en avait une où elle était adorable, bleu clair avec des petite fleurs blanches.
On s'est mariés, quelques temps après je lui ait dit mon penchant pour les vêtements féminins. Avec son accord tacite, je portais souvent le soir des robes, chemises de nuits, collants etc...I l m'arrivait de sortir certain soir en robe, collants, jupe, etc... pour faire le tour de mon quartier. Il faut dire qu'habiller ainsi, je suis plus détendue.
Puis vint les enfants, j'ai continué tant qu'il était petit, plus tard je ne mettais plus qu'une chemise de nuit pour dormir ou en rentrant du travail après la douche car ils avaient pris l'habitude de me voir ainsi.
Je ne pouvais m'habiller qu'au féminin que le samedi matin"les enfants étaient à l'école", on en profitait avec Michèle pour faire le ménage, car avec mon chemisier blanc et ma jupe noir cela faisait très femme de ménage, d'ailleurs plus tard j'ai acheté un petit tablier pour aller avec. Parfois, le ménage devenait coquin.
Puis ce fut les années collège et lycée, ces années devinrent pour moi les plus terribles.
Depuis ce temps, Michèle ne voulait plus que je porte de jupe, robe etc...J'en ai souffert terriblement à un point que l'on ne peut imaginer. Mais à qui en parler? Personne, garder le silence, cela vous prend aux tripes et vous bouffe de l'intérieur.
Pensez-vous que quelqu'un qui aimerait être plus féminine, avec maquillage, son vernis à ongles etc.. et qui se voit tous les matins dans son miroir avec sa tronche de mec mal rasé sans espoir de pouvoir en changer même pour quelques heures par semaine, et bien c'est un coup à se mettre une balle dans la tête. Le pire c'est que j'y ai même pensé, mais qui aurait compris? Personne, ou peut être Michèle. Je l'aime trop pour en finir aussi bêtement.
La suite peut être plus tard.(maintenant cela va un peu mieux)