Monica
(publié: 16-10-2004, 9:51 )Pour moi, tout a commencé à l'âge de quatre ans. En vacances j’ai eu une copine de mon âge, mais beaucoup plus résolu que moi, garçon assez timide. C’étais elle qui proposait des jeux, on jouait aux poupées, à la maison. On faisait tout ensemble, elle m’avait appris à pisser comme une fille, on échangeait nos culottes et je devenais sa petite soeur.
Quelques années plus tard, toujours timide et d’autant plus attiré par le sexe opposé, je passais mes vacances avec deux copines dans une pension tenue par des bonnes soeurs. Les filles prenaient la douche ensemble, toujours habillées en culottes roses pour cacher la nudité. Je regardais par la trou de la serrure, les deux étaient adorables, encore plus, que si elle seraient nues. Quand venait mon tour, enfermé, j'enfilais les culottes mouillées, pour imaginer les corps que la tissu touchait il y a quelques moments.
Dans mon pays la crise sévissait, on ne pouvait pas acheter des vêtements qu’on voulait. Je portais parfois des culottes de fille, dans ma garde robe je dénichais les roses, mon premier fétiche.
Toujours en vacances, je sortais la nuit, par la fenêtre, pour mettre les costumes de bain qui séchaient sur un fil, je me couchais à plat ventre sur un tronc d’arbre, en le serrant fort avec mes jambes. Ces rituels, étaient très excitants pour moi, mais je voyais dans mon comportement seulement la volonté d’approcher une être bien aimé.
Je n'étais pas du tout efféminé, maigre mais musclé, j’adorais la foot, les bagarres et tous les jeux de mes copains. En même temps, j’avais un visage féminin et j’attirais des homosexuels. Au cinéma, souvent, j’écartais des mains baladeuses, parfois je sortais pris de panique.
Ma soeur a grandi et maintenant je me déguisais plus souvent. Dans la salle de bain je piquais les vêtement sales pour aller m’endormir en culottes qui me seraient agréablement l’entrejambe. Mes rêves étaient très érotiques et une nuit, j’ai vécu mon premier orgasme, mouillant abandonnent les culottes et les draps. Je ne pouvais pas les remettre ainsi tachées dans la corbeille, elles sont restées au fond de mon armoire. Ma collection s’est enrichi de collants et même une robe oubliée par une fille au pair.
J’ai commencé à sortir habillé en fille, profitant de promenades nocturnes avec mon chien, dans le parc, toujours désert la nuit. Là, je me suis fait une cachette, dans un trou sous les escaliers. Quand je me suis changé pour la première fois c’était divin. Par la nuit d’hiver, j’ai senti le vent sur mes cuisses habillées en nylon transparent, le froid caressait mon bas-ventre, je me trouvais légère et excitante comme une jolie fille. A la fin je me suis couché sur une barrière et bougeais les hanches jusqu’à l’orgasme. C’est devenu mon passe temps favorit et ma position préférée pour la masturbation.
Ma double vie a commencé, le travestissement pendant la journée. Je sortais pour aller à l’école et revenais à la maison une fois les parents sortis. La séance d’essais commençait devant le miroir, satisfaite de moi, je sortais pour affronter le vent sous ma jupe et les regards d’hommes.
Parfois je me cachais dans notre cave, où j’avais caché mon trésor. Une fois, j’ai failli être découverte par la concierge, quand j’ai forcé le cadenas à l’entre de la cave. Elle a fait une inspection des caves, accompagnée d’un policier, ils essayaient d’ouvrir toutes les portes. Heureusement j’avais vissé un poigné à l’intérieur. Je la tenais en priant le Dieu qu’ils ne forcent pas trop. Ca m’a servi de leçon et bientôt j’ai appris comment ouvrir les serrures avec un bout de métal pour ne pas laisser des traces.
Je découpais des photos de femmes, pour me constituer un petit album, que je feuilletais en me masturbant et fumant une cigarette. Au moment de l’orgasme j’avalais la fumée, la tête me tournait, et longtemps je restais accrochée à ma barrière sans forces et heureuse. Nous avons déménagé en Suisse, j’ai découverte les magasins avec lingerie fine à rêver, et les soldes permettant à une grande fille d’acheter des fringues et accessoires pour quelques sous. La première femme avec laquelle j’ai couché était une prostitué. Elle était très amicale, elle n’a pas cru que je ne savais la moindre chose sur l’amour. Elle m’a guidé doucement jusqu’à mon premier orgasme au corps à corps. Après il y avait des filles que je sortais, l’amour physique et bien sur, les périodes, quand je fuyais pour redevenir une fille.
Mon métier, artiste peintre me permet de me peindre, comme je voudrais être. L’imagerie électronique m’a donné encore plus, je peux poser mon visage sur n’importe quel corps.
Jamais je n’ai brisé le tabou social, pour sortir en femme au resto. J’ai toujours peur de la découverte avec mes bodies portées sous les jeans et ongles des pieds rouges vifs.
Monica