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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Michel

Michel

(publié: 16-10-2004, 9:49 )

Les lignes que vous allez lire sont le résumé d’une vie mouvementée, pleine d’embûches, de déceptions, de recherches. Le genre de déceptions qui amène l’être humain à se poser les grandes questions de la vie, sur le sens de sa propre existence, par exemple. Pour ma part, c’est durant mon enfance que je me suis posé bien des questions sur la vie. A peine enfant, je cherchais déjà le pourquoi de l’existence. Tout petit, j’observais la nature, les arbres, les étoiles et je me demandais pourquoi cela existait, à quoi cela pouvait bien servir. En regardant le ciel, j’imaginais que je volais au-delà des étoiles.

En regardant les animaux, je m’imaginais pouvoir me transformer et entrer dans leurs corps, de pouvoir voler comme les oiseaux, de pouvoir nager comme les poissons, de pouvoir ramper comme les vers de terre. Quoi de plus naturel pour un enfant me direz-vous ? Je regardais, je réfléchissais, je rêvais.

Un jour, comme un enfant normalement constitué, j’ai posé mon regard sur mes petites camarades de jeux. Elles n'étaient pas faites comme moi, elles ne jouaient pas comme moi, elles ne s’habillaient pas comme moi. Ça aussi, ça m’intriguait. Je ne comprenais pas. Alors, j’ai commencé à les regarder, à réfléchir, à rêver.... J’ai commencé à m’imaginer. Dans ma tête, j’essayais de penser comme elles, de parler comme elles. Lorsque j’étais seul, je cherchais à m’habiller comme elles. Je m’identifiais à elles. Dans ma tête, je m’identifiais à la femme.... Durant des années, j’étais confronté à cette identification, mais plus le temps avançait, plus je me rendais compte que quelque chose sonnait faux. Je ne pouvais pas être une femme en dedans et un homme en dehors. Alors, curieux de nature, j’ai cherché à comprendre. Je cherchais toujours plus fort, toujours plus profondément ce qui ne tournait pas rond, car quelque chose ne tournait pas rond, j’en étais bien conscient. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il m'arrivait parfois de croire que j'étais femme. Quelque chose clochait, quelque chose n'était pas juste. Mais quoi ? Quoi ?

Alors, je me suis décidé de trouver la réponse à cette question. Je ne voulais pas UNE réponse, mais LA réponse. Alors, j'ai cherché. Dans l'alcool. Je pensais qu'en étant bourré j'arriverais à comprendre. Mais rien. Plus je buvais, moins je trouvais et croyez-moi j'en ai bu, mes amis, j’en ai bu. Durant l’adolescence, je pense avoir bu tout ce qui pouvait être alcoolisé. Et pas par petites quantités. C’est durant cette période qu’un copain m'a tendu une cigarette bizarre, une cigarette conique. Je fumais déjà, mais cette cigarette, elle n'était pas comme les autres, alors, je l'ai fumée. Et encore une autre, et une autre. C'était super, je planais, je m’envolais. Je devenais comme les petits oiseaux. C’était super... je n’avais toujours pas trouvé la réponse, j’avais oublié la question! Plus de question, plus de réponse à chercher, le pied, quoi! J’ai bien vite déchanté, une fois les premiers effets de la drogue dissipés, une fois des abominations commises sous l’effet du shit, du haschich, la question est vite revenue. Et plus fort qu’avant. Bien plus fort, et en force. Comme une petite voix qui résonnait de l’intérieur et qui disait : « Rends-toi à l’évidence mon vieux, tu es une femme. Regarde-toi dans un miroir, tu ne penses quand même pas que le corps que tu as va bien avec ton intérieur de femme... ». Malgré cette voix intérieure, je me rendais compte que quelque chose n’était pas juste, mais quoi ?

J'ai pensé avoir pu me débarrasser de cette créature féminine qui était en moi lors de mon mariage. Par le mariage je pensais avoir résolu mon problème, car c’était bien de cela qu’il s’agissait. Par le mariage, je pensais avoir gagné : « Si tu étais une femme, tu ne te serais pas marié avec une femme et encore en plus tu n'aurais pas eu d'enfants. » (j'en ai trois). Erreur mes amis, erreur. Cette femme qui était en moi, était toujours là et bien là. Dans une certaine mesure, elle a même contribué à la destruction de ma famille. J'étais désespéré. Je ne savais plus quoi faire. Mais qu'est-ce qui n'allais pas, où était l'erreur? Étais-je un corps masculin avec un esprit féminin ou devais-je devenir un corps féminin avec un semblant d'esprit masculin? Je ne savais pas, je ne savais plus.

Durant toutes ces années, j'ai cherché la réponse à ces questions partout : Dans l'alcool; dans la drogue; les sciences occultes (ces sciences qui traitent des choses invisibles et cachées, de ces puissances que l’être humain ne peut maîtriser); la magie blanche (ces choses que l’on fait en utilisant ces mêmes puissances invisibles pour faire le bien); l'hypnose, (se mettre dans un état second, état qui permet de percevoir ce que notre conscience ne perçoit pas). Je me suis mis à étudier le magnétisme, durant des heures je pratiquais des exercices afin de le développer. J’ai cherché à développer et à maîtriser la pensée positive par toutes sortes de pratiques aussi saugrenues les une que les autres, pensée positive qui est sensée, selon ses fervents défenseurs, apporter une réponse aux grandes questions de l’humanité. Je n’ai pas trouvé La réponse que je cherchais.

J’ai, partiellement, étudié la psychologie afin de mieux saisir le fonctionnement de l’être humain dans le but de comprendre pourquoi j’étais une femme au dedans de moi, pour comprendre quelles sont les raisons qui poussent des hommes à se faire pousser des seins par un traitement hormonal, pour quelles raisons encore d’autres hommes subissent une intervention chirurgicale et se font enlever leurs attributs masculins, enfin pour tenter de comprendre pourquoi cela me touchait moi, mais sans jamais comprendre.

Je me suis approché des sectes, ces groupements qui prétendent connaître La Vérité mais qui demandent des prix exorbitants pour nous la faire connaître. J’ai voulu rencontrer un gourou mais lorsque l’on m’a obligé à lui offrir des fleurs parce qu’il les aime et qu’en plus on exigeait de moi que je verse le tiers de mon salaire pour lui, moi qui étais toujours fauché alors j’ai renoncé. Alors, je suis allé voir un mouvement qui, lui aussi prétendait détenir La Vérité. Ce groupement disait que l’homme a été créé artificiellement par des extra-terrestres, et qu’ils reviendront un jour. Lorsque je leur ai posé la question à savoir qui avait créé les extra-terrestres, on m’a simplement répondu que personne ne créait d’extra-terrestres, mais qu’ils se créaient seuls. Pour une groupement qui prétendait détenir La Vérité, quelle réponse....

Alors, je me suis tourné vers la médecine. J'ai cherché du côté scientifique. J'ai lu des revues, des livres, des comptes-rendus médicaux, j'ai vu des films documentaires. Et j'ai trouvé une réponse. Une seule: la nature s'est trompée. Quelle cruelle déception. Tout s'écroulait autour de moi. Cette nature que j'aimais tant, que j'admirais tant, la voilà qui se trompait. Et sur moi par-dessus le marché... Ce n'était pas juste. J'étais révolté contre elle. Cette nature si belle, cette nature où les étoiles de mes rêves d’enfants avaient leur place dans le ciel, cette nature dans laquelle volaient ces petits oiseaux auxquels je m’étais identifié. Alors, ce fut la chute: le divorce, de nouveau l'alcool, de nouveau la drogue, la perversion sexuelle, bref la déchéance, sous toutes ses coutures. Toutes les connaissances acquises pendant toutes ces années me servaient maintenant à m’éclater, à me foutre en l’air. Toutes ces recherches pour en arriver là, tout ça pour en arriver à rien.

Je suis allé trouver une personne ayant le même problème pour trouver une réponse crédible et aussi pour apprendre comment cette personne vivait son changement de sexe. Elle vivait cachée dans son appartement, elle se prostituait afin de pouvoir gagner sa vie car personne ne voulait l’engager. Pourtant la médecine reconnaît le phénomène de la transexualité; des médecins administrent des hormones féminins à des hommes pour que leurs seins poussent. Et ces mêmes hommes doivent vendre leur anatomie, doivent se prostituer pour subvenir à leur besoin. « Quelque chose sonne faux » ce n’est pas juste... j’étais découragé... j’avais le choix: vivre en homme confronté à des désirs féminins toute ma vie ou suivre un traitement hormonal qui m’amènerait un jour ou l’autre soit à l’opération soit au suicide puisque 9 hommes sur 10 finissent par se suicider. Et on continue de trouver ce phénomène normal.

Je ne voulais ni l’un ni l’autre. Je ne voulais pas me suicider pour une cause perdue mais je ne voulais pas vivre ce cauchemar, je voulais simplement vivre libre et heureux. Alors j’ai décidé de fuir cette réalité. Le divorce fut vite prononcé et ce fut la descente vertigineuse. Je buvais comme jamais je n'avais bu. Ce n'était plus des verres à liqueurs ni des verres à vin rouge que je buvais, mais des litres. Des litres. Je voulais absolument échapper à cette femme que je ne voulais pas devenir. Tous les jours que je buvais, tout ce qui était alcoolisé, fort ou pas, descendait au fond de mon gosier. Pour reprendre des forces, en me levant le matin, je buvais un grand verre de jus d'orange dans lequel j'ajoutais un doigt de Porto. Quelle énergie. Et puis un jour je n'avais plus de jus d'orange. Alors je mettais seulement du Porto, et pas seulement le fond du verre. L’alcool était devenu mon petit déjeuner. Malgré tout cet alcool, je ne pouvais pas résister à celle qui était en moi et qui m'appelait et dans ma tête résonnait "la nature s'est trompée, la nature s'est trompée". Bien sûr, pour faire face à cette obsession qui grandissait toujours plus, je fumais de la drogue, du shit, de l'opium. Je sortais le soir et il arrivait fréquemment que je ne me voyais plus les mains lorsque je rentrais, tellement j'étais bourré.

Mais, ce que je ne savais pas, c'est que des gens s'intéressaient à moi. Dans une petite église, des gens que je ne connaissais pas priaient pour moi. Pourquoi? Parce qu’un jour alors que je m’apprêtais à partir en vacances, j'ai rencontré Philippe, un ami de longue date que j’avais perdu de vue mais dont j’avais entendu dire qu’il parlait toujours de Dieu. Comme on dit chez nous, il avait pris une bonne couche de « Bon Dieuserie ». Naturellement il m’a parlé de son Dieu, il disait que Dieu pouvait changer ma vie. Il a failli reprendre un poing dans la figure. Dieu, était un mot qu'il ne fallait pas me prononcer. Si ce Dieu si puissant a créé la nature et qu'en moi elle s'était trompée, qu'est-ce que j'en avais à faire de Dieu? Avec toutes les peines du monde, j’ai réussi à me débarrasser de ce gars, et je suis donc parti en vacances dans le Sud de la France non sans lui avoir promis, lui qui insistait tellement avec son Dieu et son Jésus, que j'irais partager son repas chez lui dès mon retour.

Dans le Sud de la France, j'ai un frère qui est converti depuis près de 20 ans et je lui ai rendu visite. Naturellement, je lui ai parlé de mon divorce, mais pas de mes problèmes. Jamais il ne m'a parlé de Dieu, de Jésus. Jamais non plus il ne m'a offert ou donné quelque chose. Jamais. Mais cette fois-là, il m'a donné un livre et il m'a dit : "Tiens, tu liras ça, toi qui a pris le mauvais chemin". J'ai pris le livre, je l'ai ouvert et lorsque j'ai vu écrit Dieu, Jésus, le Saint-Esprit, je l'ai aussitôt refermé en disant à mon frère: "Oui, je vais le lire", alors qu'au fond de moi je pensais: « Ca y est voilà encore un de ces illuminés, tu parles que je vais lire ces conneries ». Le livre s'intitule "le meilleur chemin".

Lors de mon retour, comme promis, je me suis rendu chez Philippe où j'ai entendu parler du Seigneur, LIENHYPERTEXTE "..\\Images\\Dessins\\LA GRÂCE.BMP" de Jésus, de Dieu. Bref, si le jour de mon départ en vacances, j'ai effectivement remarqué qu'il avait pris une sacrée couche de « Bon Dieuserie », ce jour-là, j'ai pu en mesurer l'épaisseur. En allant chez lui, je m’attendais à entendre parler de Dieu pendant une heure. En fait ce n’est pas pendant une heure que j’en ai entendu parler, mais deux. Deux heures durant, j’ai entendu parler d’un Dieu comme jamais je n’avais entendu parler; il me parlait aussi de Jésus, qu’il était mort pour sauver le monde, pour me sauver, moi. J’ai entendu des histoires à peine croyables... Je dois tout de même avouer que tout cela m’a laissé perplexe...

Puis un soir, alors que j'étais complètement défoncé et saoul, je me suis souvenu de ce livre que mon frère m'avait donné. J'ai décidé de le lire. Il s'est alors passé quelque chose d'extraordinaire: dans ce livre, je lisais tout ce que Philippe m'avait raconté quelques jours auparavant. Je sentais des frissons parcourir mon corps, les larmes commençaient à couler de mes yeux, j'avais chaud, j'avais froid. C’est alors que je suis rendu compte qu’il y a quelque chose en-dessus de moi, qu’il y avait un Dieu quelque part, parce qu’auparavant je ne voulais pas y croire. En lisant ce livre, j’ai eu la conviction d’être victime d’un coup monté entre Philippe et mon frère pour me piéger. A mon sens, pour que leurs dires concordent de la sorte, ils devaient être de connivence, ils avaient tout organisé, tout prévu afin de m’attirer dans leur « truc », jusqu'à ce que je rappelle que Philippe ne savait pas que j’avais un frère et que ce dernier ne connaissant pas Philippe ! !

J’en ai déduis qu’il y avait bien quelqu’un qui devait avoir organisé tout cela. Mais qui? Si ce n’était pas ce Dieu je reniais alors qui était-ce? J’optais pour Dieu. Dieu avait organisé quelque chose pour moi, donc Dieu s’intéressait à moi. Il fallait que je m’intéresse à Lui, que je lise Sa Bible. J’ai aussitôt parlé de cela avec Philippe qui me prêta une Bible. C’est bien la première fois que je voulais lire la Bible. Moi qui ne voulais pas croire en Dieu, moi qui rejetais son existence, moi qui durant toute ma vie avait cherché non pas UNE réponse mais LA réponse, moi qui avait rejeté tous ceux qui prétendaient détendre La Vérité, voilà que je demandais à ce que l'on me prête une Bible, voilà que je mettais à lire un livre où un gars dit de lui-même : « Je suis LA Vérité ». Ce n’était pas possible, de nouveau j’ai pensé être victime d’une machination quelconque, mais de la part de qui, puisque personne ne savait que je voulais lire la Bible si ce n’est Philippe et que lui-même ne savait pas que par certains de ses propos il répondait à certaines de mes pensées au sujet de Dieu que j’avais seul chez moi ?

Ces pensées, je les avais chez moi le soir après avoir fumé quelques joints, après avoir ingurgité quelques doses d’alcool. Je lisais cette Bible sous l’influence de la drogue et de l’alcool, et je comprenais bien des choses. Jour après jour, toujours plus bourré, je la lisais, c’était extraordinaire: des sensations comme jamais, une nouvelle compréhension des grandes questions de la vie s’ouvrait à moi. Puis un jour, je suis rentré et ce fut la catastrophe, le désespoir: je n’avais plus de drogue et plus d’alcool pour lire la Bible. Pour moi c’était une catastrophe car je pensais ne rien à comprendre à la Bible sans avoir fumer, sans avoir bu. Il s’est alors de nouveau passé quelque chose d’extraordinaire: sans fumer et sans boire, les sensations étaient les mêmes, je comprenais exactement la même chose ce que cette Bible me disait. J’y comprenais que je pouvais prier Dieu sans intermédiaire, comme un enfant parle à son père. Alors, je me mettais à prier dans ma tête, mais rien ne se passait. Alors, j’ai pensé que Dieu voulait que je me mette à genoux, mais rien ne se passait. Peut-être que Dieu n’entendait-il pas car la fenêtre était fermée? Alors à genoux devant la fenêtre ouverte, je regardais le ciel et je priais, il ne se passait toujours rien, mais je savais que Dieu entendait mes prières. Indirectement, il se passait quand même des choses: je ne buvais presque plus, je ne fumais presque plus. Finalement, Dieu, Il n'était pas si mal, il avait quand même un peu changé ma vie.

Puis un jour, tout s'est écroulé, cette femme que je ne voulais pas devenir m'appelait, toujours plus fort: "Viens, viens, la nature s'est trompée, même ton Dieu ne peut rien faire, tu es à moi". Je me suis remis à boire, à me droguer toujours plus souvent, toujours plus fort. Je savais que si je continuais comme ça je finirais par me shooter et je ne le voulais pas. Des amis sont morts d’overdose, je ne voulais pas en arriver là. Si je continuais à boire de la sorte, j’y laisserais ma peau, et ça non plus je ne le voulais pas. Ma mère est morte alcoolique, je ne voulais mourir rongé par l’alcool. Je n’avais plus qu’une seule issue: la mort. La drogue ou l’alcool auraient raison de moi une fois ou l’autre et un changement de sexe abouti au suicide neuf fois sur dix. J'ai donc pris la décision mûrement réfléchie de mourir. De mettre fin à mes jours. Cependant, je n'allais pas me suicider comme ça par n'importe quel moyen. J'ai fait deux tentatives par le passé, je ne voulais pas rater celle-ci. Je me suis mis à écrire quelques mots expliquant mon geste, lorsque tout à coup, je me suis mis à pleurer. Sans savoir comment, je me suis retrouvé à genoux sous ma table et je me suis mis à prier. J'ai crié à Dieu: " Dieu, si tu es aussi puissant que l'on le dit, je te mets au défi. J'ai lu dans la Bible que je ne devais pas te mettre à l'épreuve, pardonne-moi, mais je te mets à l'épreuve, prends ma vie, je n'en veux plus, je veux mourir, tu entends, je veux mourir. Alors change ma vie ou je me donne la mort. Amen." Et j'ai attendu. Je pensais voir Dieu apparaître, ou bien voir une grande lumière blanche ou quelque chose du genre. Et bien non, il ne s'est rien passé. Rien! Où Dieu n’a pas entendu ma prière ou Il n’existe pas, telle fut ma pensée. J'ai donc fini ma lettre, et j'ai réfléchi un moment sur le moyen sûr et rapide pour en finir. J’ai mis un plan au point pour que mon suicide soit pris pour un accident, plan qui se réaliserait trois jours plus tard. Cela durait depuis des années, je n'étais plus à deux ou trois jours près. Le lendemain de nouveau, il s'est passé quelque chose d'inattendu: la personne avec qui je devais passer la soirée s’est désistée et tout de suite après, Philippe m'a invité pour aller avec lui écouter un Canadien qui venait parler de l'Évangile. Je l'ai accompagné, la mort dans l'âme, car dans ma tête, j'étais déjà mort !

Je n’avais jamais entendu parler de l’Évangile. Je ne connaissais même pas la différence entre une église évangélique, catholique, protestante ou encore orthodoxe. Ce soir là, j’ai entendu la Parole de Dieu. Après la prédication, il y a eu un appel: « Que ceux qui veulent donner leur cœur au Seigneur lèvent la main » . Sans comprendre ce qui m’arrivait j’ai levé la main, et sur la demande du Canadien, je me suis avancé et il m’a fait répéter après lui, ce qu’on appelle la prière de conversion: « Seigneur Jésus, je viens vers toi ce soir et je te demande pardon pour mes péchés. Je te demande d’entrer dans mon cœur et de devenir le numéro un de ma vie. Sois le Seigneur de ma vie car je te la donne. Amen ». Puis j’ai ouvert les yeux et le Canadien en me regardant dans les yeux m’a dit: « Toi, ta vie va changer ». Comment pouvait-il savoir que précisément j’avais demandé à Dieu de changer ma vie ? ? ? ?

Ce soir là, Jésus m'a pardonné. Il a pardonné tous mes pêchés. Il est entré dans mon cœur car le l’ai invité. Ce soir là, il m’a libéré. D’abord de la drogue. En rentrant à la maison, j’ai jeté ce qui me restait de drogue et j’ai vidé toutes les bouteilles car j’avais la conviction que je n’en aurais plus besoin: J’avais rencontré ce gars qui dit de lui-même: « Je suis le chemin, la vérité, la vie ». J’avais découvert La Vérité. Pas La réponse mais La Vérité. La réponse, je la trouverais plus tard.

Ensuite, il m’a libéré de la cigarette, un soir, assis dans un bistrot, j’ai ressenti quelque chose qui me traversait, du haut en bas, à deux reprises. Quelque chose de très fort, de puissant. Tout de suite après, j’ai été dégoûté de la cigarette. Après 22 ans de tabagisme. Ma vie sans cigarettes devenait différente: je découvrais de nouvelles odeurs, la nourriture avait un autre goût, ces odeurs et ces goûts que la fumée du tabac et la nicotine nous ôte.

Lorsque j’ai accepté Jésus dans mon cœur, il est entré avec une telle puissance, que je pensais être libéré de cette créature féminine. Il l'a littéralement écrasée. Seulement ce que je savais pas, c'est qu'il ne fallait pas l'écraser, mais la faire sortir. Un soir, de nouveau j’ai été pris par des envies féminines, par ce désir de changer d’apparence physique, avec des doutes sur la puissance de Dieu, des doutes sur la réalité que Jésus est vivant.

Tant bien que mal, j’en ai parlé avec Philippe qui fut la première personne de mon entourage à connaître mon problème. Nous en avons parlé longuement et finalement nous sommes allés voir Georges, le pasteur de la petite église où quelques mois auparavant j’avais fait la rencontre avec Dieu. Philippe, Georges et leurs épouses ont prié pour moi, des prières de délivrance. « Au nom de Jésus, disaient-ils, nous libérons Michel de cet esprit féminin, nous brisons ses chaînes, nous proclamons que Michel est un enfant de Dieu et que Satan n’a plus aucun droit sur lui. Au nom de Jésus, Michel tu es libre... ». Ces prières ont duré deux heures. Deux heures durant lesquelles j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j’ai pleuré des litres et des litres de larmes. Jamais je n’avais pleuré comme ça et jamais non plus je n’aurais pensé qu’un être humain pouvait pleurer autant.

Après, je me suis senti comme jamais je ne m’étais senti. J’avais l’impression que des tonnes et des tonnes avaient été enlevées de mes épaules. Je ne pensais plus à mourir. Après toutes ces années de recherches, je n’avais pas trouvé UNE réponse, mais LA réponse: Jésus Christ. Lui seul est LA réponse. Si Il est Le Chemin, La Vérité et La Vie, IL est aussi LA réponse. Quelle joie, quel bonheur! Enfin je suis libre, LIBRE.

Bien sûr, après que j’aie détruit ma vie, Dieu l’a reconstruite:
J'ai appris que Dieu et Jésus ne sont qu'une seule et même personne.
J’ai appris à lire Sa Parole qu’est la Bible.

J’ai appris que toutes les choses occultes que j’ai « touché », ne viennent pas de Dieu puisqu’il est écrit qu'il n 'y a rien qui ne restera caché.

J’ai appris que ces forces qui poussent les gens à faire du bien à travers la magie blanche ne viennent pas non plus de Lui puisqu’il est écrit que ce qui n’est pas fait en son nom n’est pas de lui.

J’ai encore appris que ces choses qui nous font rechercher nos problèmes à travers l’hypnose ne sont pas de lui puisqu’il est écrit que Son Esprit nous éclairera et que toutes choses anciennes sont passées et devenues nouvelles pour ceux qui sont en Christ.

J’ai appris que l’homme n’a pas été créé par des extra-terrestres puisqu’il est écrit que Dieu est le créateur de TOUTES choses, et qu’après avoir créé le ciel et la terre, Il créa l’homme à son image.

Durant les quelques années qui ont suivi ma conversion, dire que tous les problèmes, toutes les difficultés ont disparus serait mentir car problèmes et difficultés il a y eu. A commencer par le chômage.

Depuis ma conversion, j’ai perdu l’emploi qui était pour moi un source d’orgueil. Je suis resté au chômage durant une année et demie, et j’étais pratiquement en fin de droit. C’est durant cette période que j’ai appris la soumission, que j’ai appris à laisser de côté mon esprit rebelle. Dieu m’a appris que l’obéissance est pour nous une source de bénédiction pour autant que nous la comprenions. Après cette année et demi de chômage, j’ai travaillé dans un programme d’occupation pour chômeurs en fin de droit. Je pensais être tombé bien bas, mais j’obéissais car je savais que c’était la volonté de Dieu. Après trois mois dans cette entreprise, on m’a nommé responsable d’un autre programme d’occupation.

Une autre difficulté pour moi, fut la solitude. Il manquait quelqu’un dans ma vie. J’ai demandé une compagne à Dieu puisqu’il a dit qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul. Toutefois, ce que je ne savais pas c’est que Dieu ne voulait pas me donner de compagne tant que je n’aurais pas compris le sens du verbe aimer. Pour moi, aimer c’était vouloir l’autre pour ce qu’il nous apporte, alors qu’aimer selon Dieu c’est vouloir l’autre pour lui apporter ce qu’il attend. Aimer ce n’est pas prendre, c’est donner. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné......

C’est lorsque j’ai compris cela que Dieu m’a donné Angéline, ma compagne, mon épouse. Angéline que j’aime de tout mon cœur. Je peux lui donner tout ce que j’ai sur mon cœur. Comme moi, elle n’a pas été épargnée par les épreuves de la vie, comme moi elle a fait une rencontre extraordinaire qui a bouleversé sa vie.

Puis Dieu nous a appelés dans le Val-de-Travers. Parmi les personnes avec lesquelles je travaille, il y a en a certaines qui n'ont pas été épargnée par les souffrances de la vie. Certaines sont divorcées, d'autres ont eu ou ont encore des problèmes de drogue ou d'alcool, d'autres encore ont été blessées par le rejet, par le fait qu'elle n'ont jamais eu conscience de leur valeur. Ayant moi-même passé par bien des difficultés, je ne peux que mieux les comprendre. Je peux leur apporter un message d'espoir, un message qu'il existe quelque part un Dieu qui connaît nos problèmes, qui voit nos larmes. Longtemps j’ai renié ce Dieu là car l’homme en a fait un Dieu mauvais qui punit par toutes sortes de choses ceux qui ne lui obéissent pas. Le vrai Dieu a été bafoué par la religion, par des hommes se voulant être à sa « hauteur ». Ces hommes qui ont créé toutes sortes de mouvements, de religions qui prétendent détenir La vérité alors qu’un seul dit de lui-même : « Je suis Le Chemin. La Vérité et La Vie, nul ne vient au Père que par moi », Jésus-Christ.

D'une vie de tristesse, de larmes et de peines, Jésus en a fait une vie de joie, de bonheur, et jour après jour, remplie de surprises car un jour j'ai décidé de lui faire confiance.

Si ce Jésus là a fait cela dans ma vie, y a-t-il une raison qu'il ne le fasse pas dans la tienne? Peu importe ce que tu as fait, peu importe ce que tu penses de toi-même. Tu as toujours renié Dieu? Tu ne peux pas croire en lui? Peu importe, il n'y a rien qui ne soit trop petit ou qui ne soit trop loin pour lui. Il n'y a pas de trou si profond dans lequel tu puisses tomber pour qu'il ne puisse venir te chercher. Si aujourd'hui tu entends sa voix, ne résiste pas, dis-lui:

"Viens Seigneur Jésus, entre dans ma vie et prends toute la place".


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