Mercedes
(publié: 22-01-2008, 10:50 )J’ai découvert mon corps à travers les vêtements féminins. Mon éveil à la sexualité se fit au contact du satin, de la soie, du Nylon. Bas et Collants, String et Porte-jartelles, Jupes et Haut talons, m’ont permis de découvrir et « apprendre » mon corps.
Un cauchemar répétitif ; où un groupe de femmes me poursuivait avec l’intention de me quitter le distinctif visible de mon genre , mes vêtements de petits garçons, pour les remplacer par des vêtements de petites Filles. A chaque fois un réveil en sursaut me sauver de leur « sinistre » plan.
Puis un jour, le réveil salvateur ne fut pas au rendez-vous. Je tombais à la merci de ces Harpies, roué de leurs moqueries, bafoué par leurs rires, elles me quittèrent mes vêtements. Je tentais de résister, de m’accrocher au symbole de mon identité sexuelle, en vain. Une d’elle, criait en brandissant, collant de laine, culotte, et autres articles ; « Au ma jolie petite Fille », « oh qu’elle sera mignonne, ma petite »…
Au contact de la petite culotte de coton, des collants de laine, la petite jupe écossaise et le petit chemisier, les rires et moqueries s’estompèrent, une sensation de bien être, une chaude sensation de réconfort, envahis le cauchemar le transformant en doux rêves.
Les sensations des jours suivants furent contradictoires, et Extrêmes. Questions, doutes, peur, angoisse, désir, envie….
Le désir et la curiosité l’emportèrent sur la peur et l’angoisseCe fut le moment du passage à la réalité. Ce bien être onirique sera-t-il aussi fort dans la réalité. La découverte d’une petite culotte en Satin Rouge me le confirma. A prendre la culotte dans mes mains ,l’érection fut instantanée, je sentais monté depuis mon bas ventre une sensation nouvelle, un mélange de frisson intérieur mêlée un petit chatouillement. J’enfilais la culotte, l’érection devenait presque douloureuse. Je me caressais par-dessus la culotte, petit à petit le frisson intérieur se faisait plus grand et intense. Explosion, quelque chose au bas de mon ventre explosait , me faisait chavirer, mes jambes me donnaient l’impression de perdre leurs forces, de ne pas pouvoir me soutenir ; je me doublais de plaisir , mes yeux se fermaient, je du m’appuyer sur l’évier de la salle de bain pour ne pas m’écrouler de plaisir. Ma première éjaculation satinée…
Il y a eu beaucoup de moment ou je me sentais coupable. Punissable d’un délit d’interdit ; punissable du non respect des normes et de l’ordre établi ( la couleurs des garçons c’est le bleu celle des filles c’est le rose, le short pour les mecs les jupes pour les filles, et on ne discute pas ).
Sans compté le délit d’homosexualité ( à cette époque et à cette age on disait pas Gay, mais tapette ou pire , Pédé ).Mais heureusement, le plaisir et le désir étaient plus forts que les remords. Et Chaque mercredi ; ils m’emmenaient au pays de mon éveil sexuel, de la sensualité…
Je dois dire, que je crois même, que j’ai pris un certain avantage sur les autres hommes ( ceux qui n’ont pas connu l’expérience du travestissement ). Connaisseur des vêtements féminins, et des sensations que ces derniers peuvent « affliger » ; toutes mes compagnes sexuelles ou amoureuses, savouraient avec grand plaisir l’Art de mes caresses. Jouer avec les vêtements qu’elles portaient pour augmenter et multiplier les sensations que ces derniers provoquent. Provoquer l’effleurement de leurs jupes sur leurs jambes, augmenter les caresses fraîches de leurs culottes satinée, augmenter la « pression embrassante » du soutien-gorge, etc.…
J’ouvre une parenthèse à ce propos ; si vous vous proposer de parler avec une femme biologique du caractère « particulier de leurs vêtements », ou si vous tenter de leur faire découvrir à travers les jeux sexuels, ce que peuvent leur « affliger », les Vêtements féminins, vous découvrirez très certainement que peu d’entre-elles en ont conscience, et n’en jouisse pas….
Je me permet d’utiliser affliger en lieu et place d’autres mots, car je crois que ce verbe décrit au mieux les sensations transmises et imposition des vêtements féminins. Outre le contact que nous transmets les tissus employés, au cours de mes travestissements, j’ai découvert d’autres sensations toutes autant existantes, complémentaires, multipliantes des caresses textiles. Le vêtement féminin, se différencie du vêtements masculins, au-delà du tissus, par sa coupe et par le port qu’implique cette coupe. Je fais référence ici aux :
limitations restrictions
imposition
implications,
mais aussi à la conscienciation permanente ( ou rappel constant ) qu’impose le port du vêtement féminins.
Par le concept de limitation restriction, je fais référence à la limitation dans la liberté de mouvement :La Jupe droite et étroite, n’empêche pas le mouvement, on peut se déplacer , toutefois l’envergure du pas et limité. Ajoutons les chaussures à hauts talons et nous trouvons une certaine limitation à la vitesse de déplacement ( la course à pied en jupe droite et hauts talons c’est pas du gâteau ! ).
Porter une jupe droite, nous impose donc d’une certaine manière de marcher. Elle impose aussi une manière de nous asseoir.Elle implique, être en état constant d’alerte, et prise de conscience de notre corps et de ce que nous portons. Etat constant d’alerte, dans le sens, ou il faut penser s’asseoir en serrant les jambes ou en les croisant ( bien qu’avec le temps cela devienne instinctif) ; s’assurer que la jupe ne remonte pas (surtout si vous portez des collants ou bas ). Monter les escaliers côtes murs et non rampe, etc.… Le port du vêtements féminins implique aussi prise de conscience ( une conscienciation permanente ou rappel constant) de notre corps et des vêtements que nous portons. Reprenant l’exemple de la jupe droite et les hauts talons ; si je décide de marcher rapidement, ma jupe me rappellera les limitation de mes mouvements, le tissus viendra retenir mon pas , frappant et caressant ma cuisse, mon déhanché sera plus ample , accentuant les caresse de la jupe sur mes fesses et notre culotte, éventuellement la caresse du satin , du tulle, de notre culotte sera plus accentué et ferme, le haut de ma jupe caressera ma taille et mes hanches. La caresse de nos bas aussi sera accentué. Le tout marqué par l’exercice d’équilibre et l’accentuation du déhanché qu’implique le port des hauts talons. Ainsi que le rythme que marqueront les talons en frappant de sol.
Le son des talons frappant le sol, attire toujours mon attention, je ne manque jamais de chercher à voir la femme qui marque un rythme de pas rapide ou « frénétique » avec ces talons ; généralement le spectacle est admirable surtout si elle est en jupe. Un rythme rapide qu’accompagne une superbe danse de déhanché, doux et superbe spectacle, que je regarde avec une saine jalousie ( Ah, si cela pouvait être moi ! ).
Pour ces raisons en plus du toucher j’aime le Vêtements féminins, parce qu’il me fait prendre conscience de mon corps, il me le rappel, me serre, me caresse, me limite, et m’interdit. Et il me fait plus grand parce qu’il me fait sensible et consciente de moi et des autres.
J’ai un jour parlé à mon épouse de mon goût pour les vêtements féminins, en tentant , comme je l’ai écrit precedement de lui expliquer le pourquoi. Ce fut une conversation interessante. Bien qu’elle accepte ce fait mais elle ne le comprend pas. Nous partageons quelques sous-Vêtements. Je porte souvent sous mes vètements masculins, culottes, ou string, porte-jartelles et bas, parfois mêmes soutien-gorge ou body. Toutefois je dois m’arranger pour que ma femme ne s’en rende pas compte trop souvent. L’incompréhension méne au doute, à l’inconnu ,et l’inconnu à la peur et au rejet.