Andrée
(publié: 16-10-2004, 9:14 )Bienvenue chère lectrice et lecteur à l'histoire d'André(e). D'abord je vais me présenter. J'ai 36 ans, pèse 145lbs, yeux bleu, cheveux bruns. Vous pouvez voir une photo de moi dans la page « le coin des copines ».
Mes premiers pas vers la féminité ont eut lieu au alentour de l'âge de 6-7 ans quand nous (la famille) sommes revenus des États-Unis après le décès de mon père dans un accident d'avion au Viet-Nam. A l'époque de mon retour au Canada je me tenais plutôt avec des filles car je n'aimais pas les sports et l'attitude des garçons. Cette attirance vers les filles n'étais pas sexuel mais seulement amicale car j’avais besoin d'amies qui étaient de nature douce.
Ma première occasion à porter des vêtements féminins eu lieu un été quand nous sommes montés à Sainte-Agathe pour passer un mois de vacances près de nos cousins. Un après-midi, quand mes cousins et cousines sont parties jouer avec leur amies je me suis faufilé dans la chambre de ma cousine Hélène pour fouiner. J'ai trouvé sa valise en vinyle rose pour ses vêtements de ballet que j'ai ensuite ouvert et eut le grand désir d'essayer ces vêtements tellement féminins. J'ai commencé par enfiler les collants noires puis le léotard rose et enfin les souliers de danse rose. Je me suis admiré dans sont miroir puis peu après ma cousine Hélène entra dans sa chambre pour trouver son cousin vêtu de son costume de ballet. Elle m'a chicané et dit de remettre ses vêtements et puis partir. Elle ne le dit à personne dans la famille.
Après le retour à Montréal, je me suis mis à emprunter des vêtements de ma grande soeur tel que des baby-dolls, sous-vêtements et articles tels que les bodys et léotards. Je me suis fait attrapé par ma soeur éventuellement car je venais à l'âge de la puberté et j'avais des petits accidents dans ses vêtements que je ne lavais pas. Quand j'ai commencer à travailler, une des premières choses que je me suis acheté sont de petites culottes en Nylon que je portais aussi souvent que possible. Puis je progressais en tenu de nuit et finalement au robes, jupes, blouse, etc. Avec ces progrès je me suis aperçu que je voulais vraiment avoir l'air d'une fille.
Pour accomplir cette tache, j'avais besoin de perruques, brassières, formes pour simuler les seins, souliers et enfin du maquillage. Quand je me suis rendu à ce stage, je me suis vraiment questionné car je n'avais pas de vie autre que celle de l'école et celle de mon coté féminin. J'ai essayé d'avoir des âmes soeurs mais je leur aie toujours trouvé des défauts qui les rendaient incompatibles avec moi. Alors j'ai décidé de rentrer dans les Forces Canadiennes pour faire un homme de moi. Cela a duré dix ans sans résoudre mon dilemme.
Aujourd'hui, je fais le même emploi que dans les Forces Canadiennes mais j'ai la liberté de laisser pousser mes cheveux et vivre mon côté féminin en plus de sécurité. Depuis que je suis sorties des forces il y a déjà huit ans, j'étais à la recherche d'amies comme moi, mais les seules personnes que j’avais rencontré à l'époque étaient des transsexuelles que je ne me reconnaissais pas avec. Depuis seulement deux mois j'ai faite la rencontre des copines de Montréal à travers de Olivia (une Transsexuelle a l'université de Mcgill) à son party annuel dans les Laurentides. Aujourd'hui je peux dire que je ne suis pas un homme mais non plus une femme; mon attirance envers vouloir devenir plus féminin autant qu'en apparence qu'en attitude et désirs augmente à toutes les journées. Je suis entrain de suivre des sessions d'électrolyse depuis le mois de janvier pour me départir de ma barbe et je me ferai raser la pomme d'Adam probablement dès l'ans prochain et entre temps il faut que je pense à ma carrière de technicien ou changer de métier et éventuellement je n'aurai pas le choix que de faire le grand pas et devenir une femme.
A ce stage-ci de ma vie, je ne vois pas d'autre solution à mon dilemme. Je suis toujours la même personne à l'intérieur; les noms que je me suis donné dans le passé étaient pour créer une autre personne mais il n'y a personne d'autre que moi, c'est seulement l'extérieur qui a besoin de changer d'allure pour se conforme à mon âme.
Votre soeur Andrée