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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par sidonie

1 Les deux pouliches sidonie sidonie.tv@caramail.com 08-09-2005, 19:23 La maison de Cécile était de très bon goût, elle reflétait bien sa personnalité. Une fois les premières minutes passées, accrochées à notre verre, Cécile me raconta ce qu’elle aimait faire, elle ne put résister très longtemps à me faire découvrir sa garde robe qui était tout à fait conséquente. Elle achetait ses vêtements au Super U du coin, ce qui ne l’empêchait pas d’être élégante. Moi la parisienne sucrée, j’étais surprise de voir que même dans les endroits « les plus reculés » on ne manquait pas d’élégance. J’eus droit ainsi à un défilé de mannequin dont le seul protagoniste était Cécile. Je la retrouvais comme sur toutes les photos qu’elle m’avait envoyées. Ensuite nous eûmes un dîner aux chandelles, elle avait préparé du foie gras poilé avec des petits navets, un délice le champagne accompagné fort bien ce met. Que dire de la cassolette de langoustines qui suivait ? Il était déjà tard car les différents essayages avaient duré un petit moment. Cécile me voyant bailler, me conduisit vers ma chambre qui avait le charme des demeures paysannes du siècle dernier. Je ne tardais pas à m’endormir encore fatiguée par mes exploits de la veille près de Roissy. J’avais eu le temps de me démaquiller et de passer une longue chemise de nuit que j’avais apporté. Cécile avait voulu me prêter une des siennes, mes seins ne pouvaient y rentrer

Le lendemain Cécile était partie travailler quand je me réveillais, elle avait laissé une thermos de café, du beurre mi-sel et des tartines à griller sur la table où nous avions dîné la veille et non pas dans la cuisine ! Je fis un tour dans le jardin qui était en fait une roseraie, avec des roses multicolores, je crus reconnaître « une madame Meilland » qui était une de mes fleurs favorite. Rien n’était mesquin dans ce jardin, ni la taille, ni les plantes. La maison était en fait très proche d’une ferme, je découvris bientôt que c’était un élevage de chevaux comme il y en a beaucoup en Mayenne Le propriétaire voisin vint me saluer et faire la causette, il me raconta en parlant de Cécile qu’il avait de bonnes relations avec sa voisine. Je m’autorisais à l’inviter à prendre avec moi le reste de café. Il sembla ravi, il louchait manifestement sur moi poitrine, lui l’éleveur Mayennais habitué à évaluer d’un coup d’œil les pouliches. Je n’étais pas très vêtue ce matin là , j’avais juste passé pour sortir un petit haut à fines bretelles d’un joli rose et une petite jupe noire toute simple. L’homme me regardait maintenant avec concupiscence, il ne savait manifestement pas comment s’y prendre pour me tourner un compliment. Je voyais bien que son seul langage serait gestuel, m’attendant à tout moment à me faire tâter la croupe. Nous étions assis, il tournait ses mains, un peu emprunté et tournait sa tasse dans laquelle il n’avait pas mis de sucre. Il aurait d’ailleurs certainement préféré que j’arrose son café de calva. Je me levais alors à la recherche de cette forte boisson à base de pommes. Je découvris sur une table basse une bouteille qui avait l’air de contenir le divin nectar. C’était bien cela en effet, je lui proposais alors de lui en servir une goutte. Il ne refusa pas, pendant que je m’approchais pour le servir une main vint effectivement affleurer mon petit derrière. Je le laissais faire, il s’enhardit et bientôt j’eus le droit à un malaxage en règle de ma protubérance charnue. Il ne savait plus lui-même où il en était quand je lui tendis mes lèvres. Il ne fut pas maladroit et m’enlaça avec fougue. Je ne savais pas très bien comment continuer notre rencontre, c’était un bel homme, je n’étais pas chez moi, je pensais aussi aux diverses mésaventures qui m’étaient arrivées quand certains amants fougueux avaient découvert le secret de mon string. J’étais allée trop loin, par jeu mais aussi par plaisir de plaire.

Le téléphone me délivra de l’éteinte de mon soupirant, je ne savais là non plus que faire, je pensais que c’était peut être Cécile qui m’appelait. Je décrochais, c’était en fait Christelle son amie de Laval. Elle ne fut pas surprise de me trouver au bout du fil car c’était Cécile qui lui avait demandé de m’appeler. J’avais vu quelques photos de Christelle sous le pseudonyme de Beldenuit sur un site de travesties. C’était une belle plante d’1,80 m juchée sur d’immenses talons. Elle raffolait de jupes courtes, elle montrait ainsi de grandes jambes gainées le plus souvent de très beaux collants. Elle téléphonait en fait pour nous inviter à dîner Cécile et moi pour le soir même. J’acceptais bien volontiers ne voulant frustrer Cécile d’une sortie potentielle. Christelle était venue une fois ou deux voir Cécile chez elle, à l’époque où cette dernière n’osait pas sortir en femme.
Mon gentleman farmer ne perdait pas une miette de la conversation, quand je raccrochais, il avait compris quelle sorte de femme j’étais ! Il revint vers moi, et me dit : « je ne peux pas y croire ». Je feins l’incompréhension : « Croire à quoi ? »
« Ben que vous êtes un homme ».
Je jouais le rôle de l’outragée :
« Moi un homme ! »
« Vous êtes comme Cécile ? »
Je ne répondis pas à sa dernière question, le pris par la main en l’entraînant vers la chambre.
« Vérifiez vous-même » lui dis je, en m’allongeant sur le lit. Il était hébété, il n’osa pas prendre le risque de voir ce qu’il y avait dans mon string et s’en alla penaud.
Je déjeunais d’un bout de saucisson, de quelques pommes assise sur la terrasse du jardin. Je pris un livre de Douglas Kennedy et passais un délicieux après midi en attendant le retour de Cécile.

Je le vis arriver, dans son Audi blanche, j’eus du mal à reconnaître Cécile qui descendait de l’auto. Elle fut gênée de se découvrir en homme, sans me dire bonsoir elle fila dans sa salle de bains. Au bout de presque une heure j’en vis ressortir la belle femme que j’avais vue la veille.
Elle vint alors m’embrasser chastement la joue, me demandant si j’étais prête pour aller dîner.

Je lui demandais quelques minutes pour retoucher mon maquillage et pour passer une robe plus adaptée l’élégance de Cécile. Nous prîmes ma voiture pour éviter que mon amie ne se fasse arrêter par les gendarmes du coin, ce qui lui était arrivé récemment pour un léger excès de vitesse en agglomération, 53 km/h pour les 50 autorisés. Elle avait même du payer deux contraventions car elle était repassée un peu plus tard devant le même radar. Nous avions une trentaine de kilomètres à effectuer ce que je fis avertie par Cécile à un train de sénateur.
Christelle nous ouvrit, elle s’était mise elle aussi sur son trente et un, même si elle n’avait pas eu le temps d’enlever son tablier de cuisinière, qui était d’ailleurs plutôt celui d’une soubrette, blanc sur une petite jupe noire.

Nous bûmes un vin blanc délicieux en guise d’apéritif, je me retrouvais avec des mayennaises qui avaient pris la mode des femmes américaines de boire du vin blanc en début de repas. Essentiellement d’ailleurs du Chardonay, ce qui était le cas d’ailleurs mais celui-ci venait du Languedoc.

Notre dîner s’éternisa car nous avions abordé la question d’un concours de travesties organisé pat le site « Homme fleur » pour lequel mes deux amies étaient candidates. Le grand débat des copines inscrites sur le site était celui des votes multiples par la même personne. Christelle s’offusquait sans trop y croire de cette éventuelle tricherie qui pouvait altérer la validité du scrutin. J’éclatais de rire devant ces pratiques de république bananière qui me semblaient sans importance dans le cas présent. J’évoquais alors le prix de Diane à L’hippodrome de Chantilly ou chaque printemps étaient confrontées les meilleures pouliches de moins de trois ans. L’analogie m’était venue grâce au spectacle de l’élevage vu le matin même. Les deux amies me faire voir le site sur l’ordinateur de Christelle, où s’affichait les minois d’une vingtaine de nos consœurs. Je sentais confusément que Christelle serait ravie de décrocher la timbale. Je lui promis donc de voter pour elle dès que je me retrouverai devant mon ordinateur.

Mes amies continuèrent ainsi longtemps à évoquer les mérites des unes ou des autres, il y avait quelques laiderons qui n’avaient pas pris la mesure de leur manque de féminité évident. Ce qui importait probablement pour elles était de s’assumer. La discussion était intéressante, devait on agresser l’esthétique d’autrui pou s’assumer ? Forme de démocratie ou exhibitionnisme intempestif ? La soirée était bien avancée quand nous nous promenions au bord de la rivière où nous ne pûmes échapper au flash de Christelle. Je n’avais pas osé raconter mon aventure du matin de peur de choquer mes « deux pouliches ». Le chemin du retour se fit sous les étoiles, j’étais ravie de ma journée, les vacances en province avaient leur charme.



Responsable du site : Lucie Sobek


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