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« », une petite histoire imaginée par marietherese

1 CHOCOLAT marie therese marietheresekoest@yahoo.fr 09-01-2005, 18:02 CHOCOLAT

Dans notre quartier il n'y a qu'un seul dentiste.
J'y allais une fois par an, pour faire examiner mes dents.
Je m'entendais dire que tout était en ordre. Cet homme encore jeune était un bon dentiste.
Il était parfois un peu nerveux, un peu distrait. En passant près de son cabinet on le voyait souvent rêvasser à sa fenêtre pour passer le temps entre deux clients.
Comme c’est un petit quartier où tout le monde se connaît, on savait tout de lui, ou presque tout. Certaines dames du quartier avaient comme occupation principale de tout savoir sur ce qu’il se passait dans notre quartier.
Notre dentiste vivait seul dans un appartement au-dessus de son cabinet. Il n’était pas marié. Il n’avait pas de compagne. Tout au plus voyait-on parfois, tard le soir, une jeune femme quitter discrètement l’immeuble et se promener dans les rues voisines.

Un été il a disparu. Pendant deux longs mois nous n’avons plus eu de dentiste. A la fin de l’été c’est une jeune femme qui a repris le cabinet. Elle a fait modifier la plaque en cuivre apposée à sa porte. Le nom de famille étant le même, elle n’a eu qu’à faire changer l’initiale.

Les commères ont jasé, ont raconté de tout en faisant leurs courses. Elles disaient que ce n’était pas normal, que ce genre de choses devrait être interdit, que c’était scandaleux. Elles encourageaient les gens à ne plus fréquenter le cabinet du dentiste, car cela pouvait être dangereux. Qui sait même si ce n’était pas contagieux !

Par hasard je me suis promené dans le quartier le soir, près de son cabinet, juste à la fin de ses consultations. Je l’ai vue sortir pour aller faire ses courses. J’ai bien aimé de la voir marcher en rue. Elle a une jolie démarche, bien plaisante à regarder. J’ai détaillé sa tenue, comme je le fais lorsque je suis du regard une jolie femme.
C’est arrivé souvent, ces derniers temps, que je la suive en rue. J’ai appris quels sont ses magasins préférés. Je sais où elle va chercher toutes ces jolies choses qui lui vont si bien et qui la mettent si bien en valeur
J'aimerais beaucoup qu'elle se retourne, me remarque et ne soit pas surprise.
Ce que j'aimerais surtout, c'est qu'alors elle m’offre un sourire complice et me tende la main.

J’ai fini par prendre mon courage à deux mains.
Je suis entré, le cœur battant, dans la salle d’attente.
Il n’y avait personne.
J’ai attendu sagement, le cœur battant.
J’ai bien aimé son regard d’invitation à la suivre, son allure, son sourire.
Elle a inspecté ma dentition, moi je l’ai inspectée.
Elle a pris tout son temps. J’ai trouvé que c’était bien trop court.
Revenue à son bureau, elle a rempli quelques papiers. Elle m’a dit :
« Au revoir » , l’air de croire à ce qu’elle disait.
Je n’avais plus rien à faire là, je suis sorti, un peu ballot.

J’aime bien quand elle fait du regard le tour de la salle d’attente, me trouve, et m’invite à rejoindre avec elle son cabinet de travail. Elle a alors un geste charmant de la main qui m’émeut à chaque fois. Elle a une façon, qui me plait beaucoup, de tenir la porte, de se pencher, de s’effacer pour me laisser passer, mais pas trop, pour que je puisse la frôler, juste un peu.
J’aime bien quand elle me fait m’allonger dans son fauteuil.
J’aime bien quand elle se penche vers moi et fait glisser ses cheveux sur mon visage.
J’aime bien son petit geste de la main pour ramener ses cheveux à leur place en les faisant reglisser dans l’autre sens. J’aime bien alors son petit sourire d’excuse qu’elle accompagne d’un regard amusé qui trahit son plaisir.

J’aime son air plein d’entrain lorsque, prête à commencer, elle me dit :
« Alors, voyons cela ! ».
Elle a alors un petit mouvement rapide du dos qui calle ses fesses sur son siège et que j’aime beaucoup.
J’aime bien quand elle prend un outil sur la tablette derrière moi.
J’aime bien lorsqu’elle me touche doucement pour me faire tourner la tête.

J’aime bien lorsqu’elle doit employer plusieurs ustensiles et qu’elle dispose l’un ou l’autre outil sur ma poitrine. J’aime bien lorsqu’elle veut en reprendre un et qu’elle le cherche à tâtons, sans quitter son ouvrage du regard. J’aime sentir ses doigts et surtout ses ongles à la recherche de l’engin. Lorsque je vais à son cabinet, je ne porte que des chemises à l’étoffe très fine.
J'aime son sourire, son visage rond.
J’aime la douceur de sa voix, lorsqu’elle me commente son travail.

J’aime bien lorsqu’elle doit travailler au fond de ma mâchoire. Elle s’assied alors sur le rebord de son siège. Je sens qu’elle serre ses jolies fesses. Elle se penche alors sur moi, plus profondément que d’habitude et pousse son épaule droite un peu en avant, pour travailler à son aise. Elle peut faire alors ce qu’elle veut à mes dents de sagesse, je m’en moque. Je n’ai besoin d’aucun anesthésique, le spectacle que j’ai juste devant les yeux me plonge dans un ravissement béat.

Je garde mes mains le long de mon corps.

En rêve, en rêve seulement, lorsqu’elle est penchée sur moi, je retourne ma main droite et l’élève lentement. Je sens au bruit de ses instruments qu’elle y pense aussi, qu’elle me sent approcher. Je ne sais pas si elle se met à hurler ou si elle aime ça, car le rêve s’arrête là.

Je rêve aussi parfois qu’un de ses outils glisse et s’égare dans mes vêtements. J’aime quand elle le recherche et ne le trouve pas de suite. Puis le rêve s’arrête.

Après sa consultation, en remplissant les papiers pour l’assurance, elle me parle sans me regarder. Ses paroles sont professionnelles, mais son ton trahit son émotion et son plaisir. Lorsqu’elle me dit que je devrai revenir, bientôt, elle baisse encore son regard, pour que je ne remarque pas trop le pétillement de ses yeux.

J’aime bien lorsqu’elle me fait quitter son cabinet. Elle tient la porte de la même façon, qui me plait toujours autant, et ne s’efface pas plus que tout à l’heure, afin que je puisse la frôler encore une fois.

Chaque semaine, nous entretenons notre complicité.
C'est pour tout cela, pour tous ces plaisirs un peu fous, tendus mais exquis, que depuis six mois je ne mange plus que du chocolat.
Heureusement pour elle, car je suis son seul client.

Marie Thérèse KOEST


Responsable du site : Lucie Sobek


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