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« La COLONELLE / chapitre 2 / LA BASSINE », une petite histoire imaginée par marietherese

1 La COLONELLE / chapitre 2 / LA BASSINE marie therese marietheresekoest@yahoo.fr 14-09-2006, 7:37 Elle attendit qu'il fut parti pour me dire que j'allais commencer ma vie militaire dans une unité spéciale dont elle était la colonelle. J'allais vivre dans l'appartement. J'aurais à porter un uniforme spécial. Pour ce faire j'allais suivre Cécile, sa femme de chambre, et bien exécuter tous les ordres que celle-ci allait me donner. Cécile fit vers moi une rapide révérence et se dirigea vers une autre porte.
Je la suivis.

J'avais déjà entendu parler de ce genre de pièce, mais je n'en avais encore jamais vu. La seule fenêtre était faite d'un verre spécial qui laissait passer la lumière mais qui ne permettait pas de voir à l'extérieur. Il y avait plusieurs meubles bas dont le dessus était en marbre. Sur ce marbre étaient disposés des séries de flacons et d'objets dont je ne connaissais pas l'usage. Différents vases, cruches et récipients étaient alignés au sol.
Une grande bassine métallique se trouvait au milieu de la pièce.
Cécile me dit :
"Te voilà dans notre salle de bains. Avant d'enfiler ton nouvel uniforme, qui sera bien plus joli que l'autre, il faut que tu sois tout propre."
La colonelle nous avait suivis et nous observait.
Cécile m'a fait enlever mes derniers vêtements et ma guidé vers la bassine.
Elle a défait les boutons de ses manches et a retroussé celles-ci comme font les filles à la campagne avant la lessive, m'expliquant qu'elle allait avoir beaucoup d'ouvrage avec moi et que cela allait lui donner chaud.

Béatrice s'est placée de l'autre côté de la bassine. Me regardant droit dans les yeux, elle a enlevé sa longue jupe, la laissant glisser lentement à terre, la retenant un moment d'une main. D'un léger mouvement du pied elle l'éloigna. Elle fit de même avec son jupon. Ensuite, plus lentement encore, elle a enlevé son chemisier. Un par un elle a défait les petits boutons de nacre. Petit à petit, les deux pans de son chemisier se sont écartés, révélant peu à peu des détails que je n'avais jamais eu l'occasion de voir auparavant. Je voyais la finesse de sa peau, les détails charmants de ses sous-vêtements. Elle portait un corset. Je n'en avais jamais vu d'aussi beau. Celui-ci n'avait rien à voir avec les cuirasses rébarbatives que j'avais déjà pu voir ici et là. C'était un corset qui enserrait, qui rendait la taille de Béatrice très fine, bien sûr, mais qui, composé d'étoffes souples et douces, agrémenté de fines dentelles, d'élégantes broderies et de jolis rubans, rendait le corps, les rondeurs, les courbes de Béatrice souples et gracieuses. Et puis, sous le corset, attachés à celui-ci par de petites attaches métalliques au mécanisme délicat et troublant, il y avait des bas de soie qui donnaient aux jambes fermes et lisses de Béatrice un attrait irrésistible.
Les bras de Béatrice, à présent nus, à la peau douce et pâle, avaient des airs d'île encore inconnue qui attendait un navigateur qui voudrait bien se donner la peine de la découvrir, de goûter à la douceur de son climat, et d'admirer la beauté de ses paysages.
Elle restait debout, de l'autre côté de la bassine, mais se dandinait lentement d'un pied sur l'autre en faisant onduler son corps, laissant glisser ses bras entre eux, ses mains sur ses cuisses et ses jambes, et ses jambes entre elles.
Je voyais sa poitrine, petite mais très jolie. Elle avait gardé son collier autour de son cou. J'aimais voir rouler les perles sur sa peau et glisser sur et sous ses sous-vêtements.
Cécile était toute proche de moi. Elle tournait souvent la tête pour regarder Béatrice, la colonelle et Anne qui étaient derrière moi. Elle passait souvent sa main devant son visage, comme pour s'éventer.
Tout cela me donnait bien de la chaleur à moi aussi. C'était une chaleur envahissante. Béatrice fixait maintenant du regard mon entrejambe.
Lorsqu'elle vit que j'étais prêt, elle tendit ses bras vers moi en un geste d'appel.

Je rentrai dans la bassine. Anne s'était approchée, elle me prit le bras et m'aida à y entrer. Béatrice fit un pas en arrière. Cécile se mit à étendre une pâte brune sur tout mon corps, à l'aide d'une cuillère en bois. Elle tenait sous son bras gauche une cruche en terre cuite. Tout en m'enduisant le corps, elle s'arrangea pour me faire sentir la douceur de sa peau. Elle me glissa à l'oreille :
"Sans poils c'est mieux! Tu vas voir, tu vas aimer cela."
J'étais décontenancé, je voulais comprendre ce qui m'arrivait. Je tournai la tête. Je vis Anne et la colonelle qui me firent chacune un sourire et un geste de patience.

Cécile, d'un sourire, d'une pression de sa cuillère, d'un petit signe de la tête, me faisait me déplacer, me tourner, me plier ou me baisser. Elle veillait avec application et méthode à ce que toute ma peau soit bien recouverte par sa mixture. La colonelle veillait également à la bonne exécution de cette tâche délicate. Elle évaluait l'épaisseur de la couche de la pâte et indiquait d'un geste rapide à Cécile les endroits où celle-ci n'était pas assez épaisse.
Lorsque je fus complètement enduit, Cécile me fit rester immobile pendant de longues minutes. Elle m'expliqua que c'était un exercice militaire et que je devais me tenir au garde-à-vous.
Lorsque le temps nécessaire fut écoulé, Cécile versa sur moi plusieurs brocs d'eau chaude. Cela me fit une drôle d'impression, moi qui me lavais une fois par semaine à l'eau froide de la fontaine, le dimanche matin, avant d'aller à l'office.
Ensuite, Cécile me sécha avec des linges bien secs et bien chauds. Elle s'arrangea à nouveau pour me toucher souvent et me faire ainsi apprécier combien sa peau était plus douce que la mienne.
Béatrice me tendit une tasse contenant un liquide chaud. Elle me dit que c'était une tisane destinée à me revigorer. Elle la posa entre mes mains, en prenant soin de faire glisser ses doigts sur les miens.
Cécile dit alors que mon nouvel uniforme était un peu petit pour moi. Elle allait devoir me serrer la taille avec une écharpe fine et solide. Elle ferait de même en dessous de ma taille, car rien de volumineux ne devait se voir à cet endroit. Pour m'encourager, elle me dit à voix basse:
"Fais un effort, accroche-toi, cela en vaut la peine."

L'écharpe était une large pièce de tissu dont deux côtés étaient munis de trous. Un très long lacet passait à travers les trous. Elle installa la pièce de tissu autour de ma taille et commença à tirer sur le lacet. Pour me faire patienter, Béatrice m'apporta le haut de mon nouvel uniforme. C'était un joli chemisier noir. Il était très sobre, juste agrémenté par quelques plis et des rajouts de dentelle noire. C'était un chemisier comme en portent les filles du village lorsqu'elles vont le dimanche à la grand messe, mais encore plus joli. Je trouvais cela étrange, mais je n'osais rien dire. Béatrice et Cécile m’aidaient comme si tout était normal. La colonelle continuait de m'observer de son air attentif. Je ne voulais pas la contrarier. J'ai parfois voulu ouvrir la bouche, mais son air sévère m’a fait taire.

J'ai cru que la pièce suivante était un pantalon. Mais à y regarder de près c'était un sous-vêtement en forme de pantalon court. Il était en coton blanc. Pour l'attacher autour de ma taille, Cécile employa un long ruban bleu qui passait par une série de trous pratiqués dans le pantalon. Les pipes arrivaient juste en dessous de mes genoux. Un petit ruban bleu agrémentait chaque extrémité de ces pipes. Ces rubans, une fois convenablement serrés, faisaient bouffer le pantalon, marquant ainsi ma taille.
Puis Cécile me fit mettre une longue jupe dans le genre de la sienne. Elle me fit remarquer un détail: à l'arrière de sa jupe, elle avait trois petites fentes. Moi je n'en avais qu'une à la mienne.
Au fur et à mesure de mon habillement, je me voyais dans le grand miroir de la salle de bains. J'étais étonné. Je n'avais jamais vu un uniforme militaire pareil.

Cécile me faisait remarquer la qualité des tissus. Ils étaient bien plus doux que ceux de mes vêtements habituels. Elle me fit aussi apprécier la douceur de son uniforme en faisant glisser mes mains à différents endroits de celui-ci. Je devais convenir que son uniforme était bien plus doux que le mien.

Elle mit à mes pieds de petites bottines en cuir noir. Elles avaient des talons hauts de plusieurs centimètres. Il fallait les lacer avec de très longs lacets. Cela prit tout un temps. Moi qui portais d'habitude de gros souliers de ferme, cela me changeait. Mes pieds semblaient minuscules et mes chevilles étaient devenues fines.

Elle peigna mes cheveux. Elle me fit simplement une raie au milieu. Je n'avais pas encore assez de cheveux pour réaliser un chignon, comme le prescrivait le règlement militaire de l'unité. Je n'avais pas encore droit au port de la coiffe blanche, agrémentée de dentelles, comme celle que portait Cécile, car je n'étais encore qu'un soldat sans grade.
Elle me fit mettre debout. Ce ne fut pas facile, les bottines étaient un peu petites et je n'étais pas habitué à de tels talons.

Puis, je dus faire quelques pas. La colonelle et les trois demoiselles observaient ma démarche. Ensuite je dus me baisser, comme pour ramasser un objet tombé à terre. Je fus surpris de me baisser avec les genoux joints. J'étais là, perplexe, dans la salle de bains, à regarder ma main à terre et mes deux genoux enserrés dans la jupe. C'était bien la première fois que je me baissais ainsi. J'entendis quelques exclamations de satisfaction venant des demoiselles. La colonelle souriait.
Cécile m'expliqua que je ne devais pas m'exercer à m'asseoir car une bonne n'avait pas à être assise en présence d'une gradée. J'apprendrais plus tard cette technique délicate, si je montais en grade.
Ces demoiselles vinrent encore me voir de près et me toucher. Puis il y eut un bref conciliabule. La colonelle les regardait tour à tour lui transmettre leur avis.
La colonelle me souriait. Elle me dit que j'étais admise dans l'unité spéciale, avec le grade de bonne. Je me nommerais dorénavant Denise.
Tout heureuses, les trois demoiselles m'embrassèrent. Jamais encore des filles ne m’avaient embrassé, jamais trois en même temps ne m'avaient embrassé, et surtout pas de si jolies.


Responsable du site : Lucie Sobek


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