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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par marie-pier

1 Le Bal de Nouvel An marie therese marietheresekoest@yahoo.fr 13-01-2006, 3:13
Bonjour, chère Marie-Thérèse

J'espère que tu as passé un merveilleux Noël...

Moi je suis un peu fatiguée ce matin, mais je suis aussi très heureuse à la suite d'une très agréable rencontre que j'ai fais hier soir, au Bal du Nouvel An …

Comme à chaque année depuis mes seize ans, mon père se fait un devoir de m'amener à ce bal, en m'expliquant que cela est très important pour une jeune femme de mon âge d'être présentée et reconnue, lors de tels événements mondains...

Mais entre toi et moi, je n'ai jamais vraiment eu à me faire prier pour y aller, car cela représente pour moi l'occasion de porter mes plus jolis vêtements, et tu comprends ma passion de ces jolies choses. Et de plus, ces soirées sont très agréables, tant par l'ambiance très civilisée qu'on y retrouve, que par la superbe et enlevante musique Viennoise qu'on peut y entendre à chaque année...

Hier soir je portais pour l'occasion, une magnifique robe longue, de couleur bleu-nuit, toute brodée de blanc et de filigranes dorés, que ma marraine adorée m'a offerte à l’occasion de mes vingt ans. Et comme ma marraine est une dame du monde, elle sait vraiment choisir les plus beaux vêtements pour quelques circonstances que se soit…

Ma marraine qui sait beaucoup de choses sur l'art de plaire et de séduire , s'est personnellement fait un devoir cette année, de soigner ma blonde chevelure naturellement bouclée comme tu le sais, et elle à passé plusieurs heures de l'après-midi d'hier, à me faire une coiffure comme on en voit sur les tableaux de la belle époque, en remontant mes boucles au sommet de ma tête, et en les nouant soigneusement avec trois jolis rubans de dentelle de couleur rose et or, dégageant ainsi mon cou et ma nuque qui ne seront ornés que d'une délicate chaîne en or, sertie d'une exquise petite opale, cadeau de ma défunte mère...

Quelques jolies petites fleurs fraîchement coupées, avaient été savamment épinglées sur le rebord de mon corsage, et quelques autres, habilement glissées dans la partie supérieure de mon élégante coiffure. Une petite touche d'eau de lilas pour fusionner le tout, et voilà...

Le souvenir du pur plaisir de déambuler si élégamment vêtue dans cette vaste salle de bal, escortée de mon paternel et de ma marraine bien-aimée, d'entendre et de sentir la dentelle de mes trois jupons d'époque, glisser sur mes longs bas de satin blanc, de sentir tout les regards sur mon corsage habilement mis en place par ma marraine qui sait vraiment comment s'y prendre pour ne rien laisser au hasard, et d'être présentée officiellement à tout ce joli monde , restera à jamais gravé dans ma mémoire...

J'avais la très nette impression que j'aurais pu m'envoler si je l'avais souhaité à cet instant, et n'eu été du regard de ce bel officier posé sur moi depuis mon entrée dans cette salle, je pense que j'y serais parvenue...

Il eu été certainement très inconvenant, de soutenir trop intensément le regard de cet homme si charmant comme j'aurais tout de même souhaité pouvoir le faire. Mais en circulant lentement, beaucoup trop lentement à mon goût d'un petit groupe à l'autre petit groupe , pour y être présentée par mon père, je laissais furtivement glisser mon regard de temps à autre vers cet officier au regard si troublant, espérant si intensément être présentée au groupe de militaires dont il semblait faire partie...

Et lentement mais sûrement, mon voeu fut bientôt exaucé, et ma main dans celle de l'officier, fut bientôt très délicatement effleurée par un doux baiser...

Comment ais-je fait pour tenir debout à ce moment-la, tiens du plus profond mystère pour moi. Ou peut-être que cela tenait-il au fait que mon bras était solidement soutenu par celui de mon père qui s'est contenté de serrer à son tour la main du jeune officier, et de me tirer comme dans un rêve ou plutôt un vilain cauchemar, vers la table qui nous avait été assignée...

Je suis certaine qu'a ce moment la, mes joues auront pris plusieurs minutes à retrouver leur teinte normale, et ma respiration, son rythme un peu plus régulier...
Quel émoi...

Tout au long du repas, mon regard allait vers le jeune officier, assis à quelques tables de la notre, et revenait vers mon père, qui se contentât une seule fois, de me faire le cadeau de son plus beau sourire, agrémenté d'un très léger clin d'oeil, chose qu'il m'est très rarement été donné de vivre depuis ma toute petite enfance, car mon père est un homme d'apparence sobre et sévère. Mais moi, je sais bien la profondeur du coeur de cet homme, qui ferait tout en son pouvoir pour assurer le bonheur de sa chère et unique fille...

Face à mon père cependant, la seule chose qui m'inquiète un peu, c'est ce tout petit secret que ma mère emportât avec elle au moment de son départ pour une autre monde, et que tu est la seule personne vivante chère amie, à pouvoir partager avec moi...

A ma naissance, mon père était au front, et dans toutes les lettres qu'il adressait à sa tendre épouse, il demandait immanquablement comment allait sa petite princesse qu' il n'avait pas encore eu la chance de contempler. Et ma mère qui adorait son cher époux, n'aura jamais eu le courage de le ramener à ce qu'elle concevait alors, comme une trop ''dure'' réalité...

Ma mère décida alors d’effectuer un très léger contrôle sur cette réalité. Mais après tout, qu'est-ce que la réalité, je vous le donne en mile.

Elle n'eu jamais à travailler bien fort cependant . Enfant, j'étais dotée d'une nature plutôt fragile et délicate, et j'ai toujours été beaucoup plus attirée par l'expression artistique que par les arts de la guerre. Ma mère n'aura eu tout simplement qu'à utiliser, ce qui lui semblait faire partie de ma nature...

Et moi, en petite enfant choyée, jamais je n’eu quelque difficulté que ce soit à m'adapter, et à répondre à ces nobles espérances, et bien au contraire , j'ai pu y trouver très rapidement mon bénéfice et mon bonheur...

Mais pour en revenir au bal, le plus beau moment survint peu après le repas…

Le merveilleux orchestre venait de jouer les premières mesures de la ''Valse de l'Empereur '' …

C’est à ce moment que je vis le bel officier quitter sa table et s'approcher de la notre, saluer mon père dignement, et regarder dans ma direction en prononçant ces mots qui résonnent encore dans ma tête au moment même ou j'écris ces quelques lignes: ''Adorable demoiselle, me ferez-vous l'immense honneur de la prochaine danse ?''

Comment ne me suis-je pas évanouie à ce moment la, je n'en sais rien.
Alors j'ai tout simplement regardé dans la direction de mon paternel, avec cette unique pensée dans le regard, ''père si tu refuse, je meurs ici, maintenant''...

Mon père en homme d'honneur qu'il est vraiment, mais ne voulant certainement pas risquer de perdre sa princesse chérie, lui adressât un salut presque militaire, mais à la façon dont il lissa à ce moment sa longue moustache poivre et sel, il fallait comprendre que la garnison serait encore au poste pour un bon moment...

Le galant officier, sur cet engagement d'honneur me présenta son bras, que je m'empressai aussitôt de saisir avec la plus ferme intention de ne plus le quitter pendant le reste de cette magnifique soirée...

Je sens encore la fermeté de sa main droite enlaçant ma taille, et la tendresse de sa main gauche soutenant la mienne…

Et les yeux dans les yeux, nous avons suivis les sentiers de l'émerveillement tracés par l'irrésistible tourbillon de la valse...

Un deux trois, un deux trois, tourne la ter-re
Un deux trois, un, mais je suis dans ses bras
Un deux trois, un deux, mon esprit va - cille
Un deux trois, mais c'est mon, coeur qui sau- ra

Et la terre à tourné
Mais mon coeur est resté
A l'amour suspendue
Comme au soleil d'été

Son coeur est, tendre et mon, âme bien pure
J'aimerais, tant, que ce, doux frisson dure
Bientôt mi- nuit, et je , devrai ren- trer
Bel incon- nu, fais moi, encore dan- ser

Et la terre à tourné
Mais mon coeur est resté
A l'amour suspendue
Comme au soleil d'été

Un, deux, trois, un, deux, trois,, un, deux, trois,,, un, deux, trois,,,,
Un,, deux,,, trois,,,,, un,,,, deux,,,,, trois,,,,,,,,,,

Oui,,,
mais voila.........

Comment vais-je donc, ma douce complice,
lui faire part,
de mon troublant secret ?...

Ton amie, Marie-Pier


Responsable du site : Lucie Sobek


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