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« », une petite histoire imaginée par danielle

1 La section "TRANS" 8 danielle tvq@femmes.net 27-10-2004, 16:51 par Danielle



Le retour vers la liberté

Je reprenais mes esprits lentement. Une douce sensation de chaleur, un souffle humain près de mon visage, me ramenait à la réalité et j'entrouvris lentement les yeux. Sylvain était là, son visage tout près du miens. Je retrouvai complètement mes esprit lorsqu'il m'appliqua un long baiser langoureux. J’étais au septième ciel alors que je passai mes mains à son cou. "Te revoilà parmi nous, ma belle" me dit-il tendrement à l'oreille. Ensuite, il m'aida à me lever. Toutes et tous étaient là, à attendre une réaction de ma part. Cependant, je restais encore surprise de la tournure des événements.

"Expliquez-moi, enfin..." ne puis-je que prononcer en les regardant.

Ce fut Mirkina, qui m'était jusque là particulièrement antipathique, qui prit la parole en premier:
"Je sais que vous avez découverte comment on procède pour faire les transmutations, je vous surveillais discrètement Monique" commença-t-il. "Nous en avons aussi assez de toute cette horreur, de toute cette science qui ne sert que des intérêts militaires. Et nous voulons y mettre fin" ajouta-t-il. "Je ne dis pas que les transmutations ne sont pas utiles, loin de là, mais, c'est la façon dont on récupère la matière première qui nous fait horreur". "Nous ne sommes qu'une trentaine, mais nous avons les meilleures têtes des forces armées avec nous. Nous voulons détruire la base et toute cette technologie militaire meurtrière" concluait-il.

Il est vrai que ces procédures me faisaient horreur. Outre le fait que cette technologie m'avait permise d'être enfin moi-même en quelques semaines seulement, je revoyais encore dans ma tête la procédure de désintégration et de récupération des atomes. Mais, surtout, le fait de savoir que c'est ainsi que notre gouvernement procédait pour se débarrasser de ses agents qui avaient pourtant rendus de fiers services à l'humanité, ça dépassait toute acceptation de ma part. Oui, nous devions mettre fin à tout cela mais, par contre, d'autres transsexuelles devraient reprendre la longue procédure dite "normale" et les attentes interminables dues autant aux interventions chirurgicales qu'à l'administration.

"Nous avons des alliés de taille, et nous pouvons le faire. Nous avons besoin de tes services pour pénétrer tout le système informatique et mettre à feu l’autodestruction de la base." commença Sylvain. "Pense que, outre la transsexualité presque spontanée, la récupération et la domestication de l'atome a déjà permise de construire une bombe atomique à protons qui pourrait détruire le système solaire entier même si elle n'est que de la taille d'un paquet de cigarette" mentionna-t-il. "L'humanité n'est pas prête à connaître et appliquer toute cette science et nous savons que la totalité de ces techniques et instruments se retrouvent ici même, dans cette base" . "L'horreur doit prendre fin et tu es la seule à connaître le fameux système informatique PIX76 de notre gouvernement, à toi de décider si tu veux nous aider" conclut-il.

Sylvain me prit dans ses bras, m'enlaçât. Il me raconta que la transmutation pouvait être réversible et qu'il avait fait la demande de redevenir lui-même après avoir découvert qu'il était amoureux de moi. La technique était parfaitement au point. Notre gouvernement pouvait désormais se fabriquer des hommes ou des femmes qui iraient, en retour, accomplir quelques missions suicides tactiques. Ce qui rajouta à mon horreur, c'est que toutes et tous les nouveaux agents de la section "Trans" étaient voués à une mort plus ou moins proche. Cette pensée me renforça dans mon idée d'appuyer mes compagnons dans leur démarche de destruction de la base.
"Je t'aime Monique" me dit Sylvain. "J'aimerais bien que l'on finisse tous les deux notre vie dans une petite maison avec de nombreux enfants, et non au cours d'une mission d'espionnage" termina-t-il en m'embrassant tendrement de nouveau.

Je me sentis immédiatement fondre dans ses bras.

Une grande porte, au fond de la pièce s'entrouvrit. Quelques militaires, en tenue de combat entrèrent dans la pièce. Immédiatement, parmi eux, je reconnu le colonel 1, le grand chef du Conseil, avec le traditionnel M-16 à la main. Cependant, de mes compagnons pourtant tous armés, aucun geste de défense ne se manifesta. Un grand sourire au visage, le colonel se dirigeât directement sur moi.

"Monique Laforge, soyez bienvenue parmi nous" me dit-il.

Je n'y comprenais plus rien. Comment se faisait-il que la plus haute autorité militaire de notre pays se retrouve ainsi parmi quelques rebelles comme nous? Le colonel 1 avait la réputation d'être le plus dur mercenaire de notre pays, intègre et presque fanatique. Il me conta en quelques mots qu'il en avait assez de toute cette horreur atomique, toute cette science à peine domestiquée. Une centaine de militaires de la base seraient avec nous pour nous faciliter l'évacuation de la base et le pilotage des avions de type 747.

"Mesdemoiselles, messieurs, il est grand temps de commencer la procédure" ajouta-il en s'assoyant à un terminal.
Par diverses manipulations, il procédait au déverrouillage partiel de la piste d'atterrissage souterraine, des ordinateurs de contrôle par satellites ainsi que divers autres systèmes dont il était le seul à en connaître l'accès informatique.

De son côté, Mirkina me désigna un terminal. C'était le terminal qui commandait l’autodestruction de la base. Je reconnue aussitôt le programme, j'en avais construite une partie. Une partie seulement, car mon code universel s'arrêta à la procédure de mise à feu. Toujours la même fenêtre qui s'ouvrait: "code d'accès requis, veuillez composer de nouveau". Pendant tout ce temps, Sylvain se tenait près de moi, une main autour de ma taille ou sur ma cuisse. Ces simples contacts me firent sentir effectivement plus femme que jamais, au point de me troubler un peu. Était ce possible que cette aventure puisse se terminer par un grand amour? Se terminer par une vie que je n'aurais jamais pu espérer il y a quelques semaines à peine? Nous en étions cependant loin de la coupe aux lèvres.

Dès que j'aurai pu déverrouiller le système de mise a feu de l’autodestruction, nous aurons 4 heures pour évacuer la base et prendre la plus grande distance possible. L’autodestruction pourrait être de nature atomique même. Mais, elle devenait de plus en plus essentielle.

J'avais beau tenter toutes les combinaisons possibles, impossible de franchir la dernière étape. Il me fallait une clé pour le faire. Pour sa part, Sylvain retraçait les divers concepteurs du système de défense. Il fallait connaître celui qui avait conçu la dernière section du programme. "M.P. Striker, c'est lui" annonçât Mirkina qui avait trouvé. Immédiatement, tous les terminaux disponibles furent occupés pour recueillir le plus d'informations possibles sur ce M.P. Striker. Nous en aurions pour des heures. C'est connu par tous les hackers, on utilise souvent un mot connu ou familier pour se construire une "porte de secours". Tous les programmeurs en font autant. Il fallait trouver le mot familier que ce Striker avait utilisé.

"Sacré alcollo que ce Striker, si c'est celui que je pense" dit soudain Josie, une trans de notre section, confortablement assise dans un coin, un cola à la main.

Dans une même voix, toutes lancèrent la même phrase:
"Quoi? tu connais ce Striker?".
"Bien, nous étions dans la même section technique, dans une base du nord de l'Angleterre" commençât-elle. "J'ai même passé quelques week-ends dans son manoir du nord de l'Écosse." ajouta-t-elle.

Alors, toutes et chacune l"inondèrent de question: le nom de son chien, son sport préféré, ses loisirs, ses amis et amies, etc. Alors, sur huit terminaux simultanés, nous bombardions l'ordinateur central de mots de passe divers.... pourtant, après trois heures de ce jeu, rien n'y fit. L'accès final était toujours refusé.

Entre-temps, les militaires du colonel 1 nous avaient remis de petites valises, contenant nos nouvelles identifications, nos passeports, une somme considérable en billets américains, et quelques items plus ou moins utiles.
"Il n'y manque que la bière, mentionnât Mirkina".

LA BIERE.... Josie avait mentionnée que Striker était alcoolique. Alors, Sylvain et moi posons une série de question à Josie, sur les habitudes de boire de Striker.... pour un alcoolique, rien n'est plus important que son alcool... une possibilité restait de trouver un mot de passe de ce côté. Pourtant, déception, rien n'y fit. Nous avions eu beau tenté tous les noms de pubs connu en Angleterre ou en Ecosse, toutes les marques de boisson connues... l'ordinateur nous refusait l'accès.

"Il cuvait et embouteillait pourtant un sacré vin ce Striker et il en était drôlement fier" lança Josie à la volée.
Un éclair me traversa le cerveau: "Et si la solution était là?".
"Je me rappelle qu'il lui avait donné un drôle de nom à son vin parce qu'il lui donnait de sérieux maux d'estomacs.
Sylvain s'approcha de Josie, la sueur au front: "son nom?" lança-t-il agressivement.
"Il l'appellait ACIDE, tout simplement si je me rappelle bien" dit-elle enfin.
Sylvain tapa rapidement le mot dans la fenêtre ouverte, avec autant de rage que de désespoir.

Le tout se passa rapidement: Des gyrophares rouges, classiques des films d'espionnages, se mirent à clignoter de partout. Une sirène stridente se fit entendre et un message fut diffusé par le système central de voix synthétisé:
"Évacuation immédiate, évacuation immédiate... urgence... autodestruction enclenchée... dirigez vous vers vos points d'évacuation respectifs..." .
Ça y était... restait à peine quatre heures pour sortir d'ici et se mettre en sécurité. Sylvain, envahi par la joie me serra entre ses bras. Il me donna un autre de ses baisers passionnés et, par pur hasard, ma main rencontra quelque chose qui me prouva que Sylvain avait toujours bien son organe mâle et qu'il était pleinement fonctionnel.

Déjà, au loin, le son des fusils mitrailleurs se faisaient entendre par les conduits de ventilation. Les militaires du colonel 1 tentaient de maîtriser les mercenaires de la section Rouge... véritables fanatiques prêts à tout. Tout le personnel de la base venait de comprendre ce qui se passait. C'était la fin du projet "Trans" et de la domestication de l'atome à des fins militaires.

"Mesdemoiselles, messieurs, il est grand temps de prendre la clé des champs" cria Mirkina en ouvrant une issue de secours. "Allez, cette section communique directement avec la salle de contrôle de la piste d'atterrissage souterraine". " Regagnez la salle de contrôle et attendez nous, nous irons vous rejoindre. Ne sortez surtout pas de la salle de contrôle" termina-t-il en nous montrant la longue échelle qui descendait dans le coeur de la montagne.

Mains dans les mains, les yeux dans les yeux, plus rien autour de nous n'existait déjà pour Sylvain et moi. J'avais trouvé, grâce à cette aventure, non seulement ma vrai personnalité, mais aussi le grand amour. Nous nous devions de regagner la civilisation au plus tôt, afin de pouvoir vivre librement ce grand amour. Nous serions à l'abri de tout problème financiers, le gouvernement ayant pris soin de nous garnir généreusement un compte de banque à chacun. Déjà, la perspective d'une belle petite famille bien à nous se dessinait. Même le bruit des sirènes et la lueur des gyrophares n'existaient plus.

Ce fut Mirkina qui nous tira de notre rêverie amoureuse...
"Allez, sauvez vous les amoureux... et tous mes voeux de bonheur"

À suivre: la conclusion


Responsable du site : Lucie Sobek


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