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« », une petite histoire imaginée par chrissy

1 Chirurgie plastique chrissy 14-07-2007, 1:26 Avec le docteur Dubois il était convenu que je serai opérée à Londres, ou il connaissait un chirurgien de grande renommée mais très cher. Habitués à travailler ensemble, ils avaient tout combiné à l'avance et je n'avais plus qu'à me présenter à la clinique la veille de l'intervention. Avec Myriam, ils avaient notamment prévu la forme et la taille des prothèses grâce à un logiciel qui fonctionnait à partir de photos de moi prises nue. Je n'avais pas eu le droit de voir sur l'ordinateur le résultat de leur décision mais je su que l'avis de Myriam avait été encore une fois prépondérant car elle connaissait intimement les goûts de Paul en la matière. Comme mon habitus mi-homme, mi-femme rendait difficile une apparition prolongée en public dans le train, Myriam m'emmena en voiture à Londres et m'en ramena. Le matin de l'intervention j'eus le droit à la douche de bétadine sous le contrôle attentif d'une infirmière. Heureusement que je commençais à avoir l'habitude de me montrer nu avec ma curieuse morphologie. Et puis, dans cette clinique les infirmières avaient tout vu dans ce domaine. C'est encore tout nu sous un drap léger que je fus emmené en salle d'opération où je perdis conscience. Lorsque je me suis réveillé dans mon lit ma première impression fut de sentir mes lèvres gonflées, énormes. Puis peu à peu je ressentis une sensation de tension dans la poitrine qui devint de plus en plus marquée et tourna à la douleur. Heureusement on m'administra toute de suite de la morphine, apparemment à des doses importantes, si bien que la douleur s'atténua nettement et que je ressentis rapidement une agréable sensation de bien être. Finalement les deux premières journées se passèrent vite car je dormais beaucoup. Le troisième jour fut celui que j'appréhendais beaucoup à cause du pansement. Il fut convenu que je ne devais pas voir ma poitrine avant au moins une dizaine de jours car ce n'était généralement pas très beau à voir à cause de l'œdème et des inévitables hématomes. On me donna une paire de lunettes noires pratiquement occlusives et je ne voyais donc rien malgré tout l'envie que j'en avais. Le chirurgien s'attarda un peu sur les cicatrices qu'il avait faites sous le sein, il les nettoya refis les pansements et demanda à l'infirmière de me mettre un soutien gorge renforcé sous les seins et un peu compressif afin que les prothèses se maintiennent bien en place. Le chirurgien me dit que je devrai porter ce soutien gorge spécial pendant un mois ou deux afin que les prothèses se fixent. Mieux valait prendre son temps et ne pas se précipiter. En ce qui concerne les lèvres j'avais quelques points de suture à leur face intérieure dont les fils allaient se résorber tous seuls. Quand je me suis levé pour la première fois je ressentis l'impression que ma poitrine pesait un poids considérable. Quand je marchais j'avais la sensation que ce poids modifiait même mon équilibre. J'appris en discutant avec l'infirmière que c'était tout à fait habituel. Je n'osais pas m'aventurer dans les couloirs en chemise de nuit (car Myriam, bien sur, ne m'avait apporté que des chemises de nuit) avec ma poitrine de femme et ma tète non maquillée d'homme. C'est l'infirmière qui m'y poussa et je compris que je n'étais pas le seul dans ma situation. Mon voisin, opéré quelques jours avant moi était aussi un transsexuel. Nous prîmes donc l'habitude d'échanger nos impressions et de discuter ensemble. Il vivait depuis longtemps en tant que travesti permanent avec un homme très nettement plus âgé que lui. Il était très jeune (un adolescent). C'est son ami qui avait exigé deux ans plus tôt qu'il prenne un traitement hormonal qu'il surveillait lui-même. C'est encore lui qui avait exigé la pose des prothèses. Je cru comprendre à mi mots qu'il exploitait sa jeunesse et sa beauté en le prostituant contre son gré. Je n'en sus pas d'avantage.

Dix jours plus tard, au moment du retour, se posa le problème de la façon dont je m'habillerai pour le voyage. Comme il n'était pas possible de cacher ma poitrine, Myriam décida que je mettrai un tailleur de femme (pantalon et veste) qu'elle avait été acheter à Regent street. En me coiffant de façon un peu féminine avec une pince accrochée dans les cheveux derrière la tête, et que je pouvais enlever très facilement, cela passait bien, les douaniers ne furent pas être trop regardants à Folkestone ni à Sangatte. Le tunnel fut traversé sans problème et arrivées en France nous étions enfin seules. Je ne savais pas trop quoi lui dire et elle non plus, sinon que dorénavant j'étais indiscutablement devenu Carole et qu'il me faudrait dorénavant ne répondre qu'à ce nom. J'étais impatiente de voir cette nouvelle poitrine qui me paraissait si lourde. Il fut convenu que se serait à Paris, quand le docteur Dubois viendrait m'enlever le dernier pansement. Ce qu'il fit quelques jours plus tard. Cette fois ci je ne portais plus de lunettes quand Myriam m'enleva mon soutien gorge et ma surprise fut très grande quand je vis ma nouvelle poitrine. Elle me paru énorme. Magnifique mais énorme. Je comprenais maintenant cette sensation de grande pesanteur que j'avais ressentie à la clinique. "C'est avec cette poitrine que je vais devoir vivre?" " Il ne faut pas exagérer ma chérie tu fais du 95DD (38DD pour la norme US). Ce n'est pas ce que l'on peut qualifier de poitrine énorme. C'est une forte poitrine mais tu vas t'y faire. Comme tu peux le voir elle est particulièrement réussie, parfaitement symétrique et se tient bien haut. C'est splendide. Je peux t'assurer qu'une poitrine comme celle là, va t'attirer le regard de tous les hommes. Paul va en raffoler". C'est vrai que dans mon expérience j'ai toujours trouvé particulièrement sexy les femmes maigres à grosse poitrine et si c'est aussi le cas de Paul, alors il allait être servi !. Mais d'un autre coté j'imaginais que cela n'allait pas être facile à vivre. Pour marcher, courir, sauter qu'est ce que ça allait donner? Je dus remettre le soutien gorge spécial qui lui n'était pas spécialement séxy! Le docteur Dubois examina l'intérieur de mes lèvres. C'était parfait. "Charles, vous avez les lèvres d'Emmanuelle Béart" Il faut reconnaître qu'il n'avait pas tord. A partir de ce jour pour Annie, je devins définitivement sa petite Carole.

Il nous restait à envisager maintenant la suite et le calendrier. Myriam m'annonça que compte tenu de ses possibilités, Paul souhaitait que la cérémonie marquant notre union ait lieu le samedi 12 septembre à Cannes dans sa splendide propriété de Super Cannes que je ne connaissais pas encore. D'ici là il mettra à notre disposition, à Myriam et moi, une petite villa inoccupée dont il est propriétaire et qui se trouve pas très loin, à la limite de Cannes et de Vallauris. Nous pourrons y passer l'été et ce sera très bien pour préparer la future "mariée". D'après ce que Myriam avait compris, il n'y aura pas plus d'une vingtaine d'invités. C'est Myriam qui me conduira à mon amant en présence de tous les invités et nous échangerons des alliances. C'est à cela que se résumera la cérémonie proprement dite. Ensuite il y aura un déjeuné, au bord de la piscine si le temps le permet, et vers 18 heures les invités se disperseront afin de laisser les deux époux convoler en juste noce. Comme prévu, je serai en robe blanche et Paul en queue de pie. Les autres invités seront en smoking pour les hommes et en robe très habillée, mais pas nécessairement longue, pour les femmes. L'idée que j'allais être donnée en spectacle face à la vingtaine d'invités inconnus m'effrayait vraiment beaucoup.

Nous devions partir pour Cannes à la fin de la semaine. Annie devait, bien évidemment, venir avec nous. Le problème qui se posait était celui de la fameuse robe de la mariée et de tout son trousseau. Myriam avait décidé que c'était elle qui choisirait tout chez son couturier de l'avenue Montaigne, proche de l'appartement. Il fallait simplement que l'on me fasse faire un mannequin à mes mensurations. Ensuite c'était facile. Il suffirait de faire les essayages à Cannes où ce couturier avait une boutique sur la Croisette. La confection du mannequin est maintenant informatisée. Je me suis donc rendu dans l'atelier du fabricant de mannequins où on m'a prise en photos sous diverses incidences et l'ordinateur a reproduit mon corps à l'identique en trois dimensions. Pour les photos Myriam me fit mettre une culotte assez gainante et je pus me débarrasser de mon soutien gorge carcan qui était dorénavant remplacé par un Playtex à peine plus élégant mais qui avait quand même le mérite de bien soulager ma poitrine. Vu dans la glace, mon 95DD était impressionnant et en me regardant je pensai immédiatement à Jane Mansfield. Le photographe au courant de ma situation et qui en avait vu d'autres fit imperturbablement son travail. Il me prit en photos avec et sans soutien-gorge et me remercia. Nous sommes ensuite allées chez le coiffeur de Myriam, grand spécialiste de postiches. Là encore, il s'agissait de prendre ma tête en photos sous de nombreuses incidences, puis de la reconstituer en trois D sur ordinateur de manière à pouvoir tester les perruques et la coiffures susceptibles de mieux me convenir. Il a été convenu que je pourrai disposer de plusieurs perruques en cheveux naturel qui se fixent plusieurs jours de suite sur le crâne et permettent de se doucher et même de se baigner. Il suffisait d'alterner les perruques tous les 5-7 jours. Là encore comme pour ma garde robe initiale c'est Myriam qui fit tous les choix. Libre à moi de me faire ensuite des choix différents quand je serai devenue une femme autonome.


Responsable du site : Lucie Sobek


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