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« », une petite histoire imaginée par chrissy

1 La lettre de Paul chrissy 20-06-2007, 16:05 Après ce weeck-end un peu fou. Le quotidien de la vie reprit ses droits. Quinze jours plus tard, alors que je n'y pensais plus, Myriam me reparla de Paul. Elle me dit qu'il aimerait bien m'inviter un jour à déjeuner. Cela me gênait beaucoup qu'il voie maintenant l'homme qu'il a connu travesti, mais d'un autre coté, compte tenu de la nature de ses relations avec Myriam, c'était assez inévitable. Alors pourquoi pas? Il était courtois, cultivé et de très bonne compagnie. Passer quelques heures avec lui ne pouvait qu'être agréable. " En seras tu Myriam?"." Ce n'est pas certain, ça dépendra de mon emploi du temps qui, comme tu le sais, est bien chargé en ce moment". Quelques jours plus tard nous avions convenu avec Paul de déjeuner au Le Divellec. J'avais deux minutes de retard mais il était déjà là. Décidément cet homme avait l'exactitude des rois, ce qui n'était pas fait pour me déplaire. Nous nous regardâmes avec beaucoup d'attention. Je le connaissais, mais lui ne me connaissait pas, sinon probablement en photos. Après avoir commandé le fameux homard pressé et pris un verre de champagne, c'est lui qui aborda le sujet de notre précédente rencontre. "Charles, j'ai une confidence à vous faire. Je crois que je suis tombé follement amoureux de Carole." C'était bien la dernière des choses à laquelle je m'attendais! Je me contentai de lui dire que Carole, de son coté, avait été enchantée de cette journée à Londres et qu'elle avait énormément apprécié sa compagnie mais que pour elle, tout était tellement nouveau qu'elle n'était pas du tout préparée à éprouver une grande attirance pour un homme. C'est un sentiment qu'il ne lui paraissait pas actuellement envisageable. J'ajoutais que Carole avait beaucoup apprécié le tact qu'il avait manifesté au cinéma en ne poussant pas trop loin ses caresses et qu'elle lui en était infiniment reconnaissante. Par curiosité je demandais quand même à Paul comment il envisageait la suite de ses relations avec Carole, si suite il devait y avoir. Il me répondit qu'il lui était difficile pour le moment de me le dire de vive voix mais qu'il essaierait de mettre tout cela un jour sur du papier. Cette façon de voir les choses me convenait bien puisqu'elle ne m'obligeait pas à réagir rapidement à ce qu'il était susceptible de proposer. Le déjeuner se poursuivit donc sans problème particulier. La conversation, devenue moins personnalisée, repris une allure très détendue. Nous nous sommes quittés après avoir fait ensemble quelques pas sur l'esplanade des Invalides.
Quelques jours plus tard, voici la lettre que je reçu:

Cher Charles,

Comme convenu, je vous écris pour vous préciser comment je vois l'avenir de mes relations avec Carole. Je serai très direct. Je vous ai dit lors de notre récent déjeuner, qu'à Londres je suis tombé amoureux de Carole et je souhaite, à l'avenir, en faire ma compagne et vivre avec elle à plein temps. Pour être plus précis, je souhaite qu'elle devienne ma maîtresse, sinon ma femme.

Les informations que j'ai recueillies auprès de gens connaissant bien ce genre de situation m'ont confirmé que pour qu'elle puisse être Carole à plein temps il est indispensable, pour des raisons bien compréhensibles qu'elle ait d'abord recours à un traitement hormonal. Un tel traitement met en général plus d'un an à développer son plein effet, de ce fait, notre vie commune n'est envisageable qu'au delà de cette année. Il faut faire les choses très sérieusement et mon ami Pierre Dubois, qui est par ailleurs le gynécologue de Myriam, passe pour être très compétent dans ce domaine dans lequel il a maintenant une belle expérience et des réussites célèbres. Le fait que vous viviez auprès de Myriam facilitera grandement les choses durant la période de transition. Je sais qu'elle vous guidera et vous aidera très efficacement par ses conseils de femme accomplie.

Il est bien évident que le prendrai en charge la totalité des frais que vous ferez pour Carole. Je suis aussi parfaitement conscient que ma proposition constituera une gène puis un obstacle complet à l'exercice de votre profession. J'ai donc décidé de compenser votre manque à gagner et de préparer matériellement l'avenir de Carole en lui versant chaque mois, sur un compte que vous ouvrirez dans une banque Suisse, une somme à cinq chiffres. Ce versement prendra effet à partir du moment où vous aurez été consulter le docteur Dubois et où vous commencerez le traitement hormonal.
Pour finir, je vous suggère que si vous acceptiez mes propositions, nous demandions à un notaire de les coucher dans un contrat.
Transmettez à Carole mes plus tendres pensées et essayer de ne pas me faire attendre trop longtemps votre réponse.
Paul

Vous n'aurez pas de mal à imaginer que la lecture de cette lettre me procura un véritable choc. "Qu'est ce qui se passe, tu parais soudain très pâle." Me dit Myriam qui lisait dans le salon à coté de moi. Il y avait de quoi, d'autant plus que je commençais à entrevoir que le rôle de Myriam dans cette affaire avait été tout sauf secondaire. Il est probable qu'à partir du moment où j'ai commencé à lui montrer que le fait de vivre en femme ne m'était pas du tout indifférent, l'idée de me faire rencontrer Paul n'avait pas du prendre beaucoup de temps pour naître dans son esprit peu encombré de scrupules. "Je viens de recevoir une lettre de Paul, tiens, tu peux la lire si tu ne connais pas déjà son contenu." Elle compris que le moment n'était pas venu de jouer à la plus fine et elle reconnu bien volontiers qu'elle n'avait pas de mal à imaginer ce que Paul m'écrivait puisqu'ils en avaient déjà parlé longuement ensemble. Elle jeta un coup d'œil sur la lettre et me dit qu'elle trouvait la proposition de Paul particulièrement grave et qu'elle méritait en effet une considération attentive avant d'élaborer une réponse, négative ou positive. Comme elle avait compris à ma tête le sens de mes réflexions premières, elle ajouta "Avant de l'envoyer promener réfléchis bien, Charles. Rentre bien en toi-même et tu verras que tu meurs d'envie de devenir femme à part entière. Le soir où nous sommes rentrés de Vétheuil tu tirais une tête longue comme çà quand il a fallu que tu enfiles tes habits masculins. C'est un signe qui ne trompe pas. Quand tu n'as pas mis des tenues féminines durant plus d'un mois, je sens bien que ton humeur s'en ressent. Tu es un garçon adorable et qui me satisfait sexuellement. Je suis toujours amoureuse de toi mais je sens bien qu'il y a autre chose en toi qui te travaille beaucoup plus que tu ne le penses et que tu veux bien l'admettre. Je sais, pour avoir suivi d'autres situations assez semblables dans mon milieu de la mode, que pour un homme, se transformer est une décision qui fait suite à un processus long et complexe et n'est pas un lit de rose. D'un autre coté tu n'auras jamais la possibilité de profiter d'une situation aussi favorable. Paul est un homme très riche, qui te veut et mettra à ta disposition l'argent et l'environnement nécessaire à une transition harmonieuse et à une vie épanouie. De plus, contrairement à ce que l'on dit, tu pourras toujours arrêter ton traitement si tu le juges indispensable, mêmes certains actes de chirurgie esthétiques sont réversibles. Très sincèrement tu aurais tort de faire la fine bouche." La discussion s'arrêta là. Le lendemain je partis pour faire un remplacement en Corrèze, ce qui me donnait une dizaine de jours devant moi pour réfléchir. J'avais mon ordinateur portable avec moi et dès que les patients m'en laissaient le loisir j'allais sur le net à la recherche de témoignages et d'informations que je pouvais trouver à propos de cette fameuse transformation. Je me suis renseigné sur tous les traitements à effet hormonal susceptibles d'être utilisés et sur la chirurgie esthétique qui à l'évidence accompagnait quasi obligatoirement ce type de démarche. Je lus beaucoup de témoignage mais je doutais un peu de leur sincérité. Je ne savais pas encore ce que je devais faire mais je savais maintenant comment ça se faisait. J'avais acquis une seule certitude, je ne me ferai jamais "opérer". L'autre volet de mes réflexions me portait à essayer d'imaginer ce que serait ma vie de femme si je m'y décidais. Bien vite je compris que ce n'était possible qu'avec le recours à mes fantasmes et que pour une décision, que je voulais raisonnable, ça ne me serait d'une piètre utilité. Il n'en restait pas moins vrai que le soir au lit, dès que la lumière était fermée, je me voyais femme, serrée dans des bras puissants d'homme, embrasée, caressée, possédée par un homme indiscutablement séduisant mais très autoritaire. J'imaginais sans mal les caresses qu'en retour il exigerait de moi. Il est clair que la puissance des érections que ces images éveillaient en moi me laissait en attendre infiniment plus de jouissance que de répulsion! J'essayais aussi d'imaginer la vie d'une femme au coté d'un homme fortuné et à qui peu de choses seraient refusées. Instituts de beauté, coiffeurs, toilettes, sorties, palaces. Je dois dire que tout cela ne me laissait pas du tout insensible, surtout après avoir passé quelques jours sur le plateau des Mille Vaches à faire marcher les petites vielles de l'hospice voisin. Petit à petit la balance penchait en faveur de l'acceptation. J'avais, bien évidemment, du mal à me voir expliquant à mes quelques amis d'enfance le choix que j'avais fait, et encore plus de mal quand je pensais à ma mère. C'était sans doute un coté négatif de l'affaire mais qui ne devait pas non plus me masquer le fait que le plus important c'était quand même moi. Vivre femme, être femme à longueur de semaines et de mois était sans doute autre chose que se travestir le temps d'un week-end. Les contraintes risquaient d'être plus grandes que les plaisirs. Myriam m'appela un soir pour me rappeler avec des accents de sincérité qui ne trompaient pas, combien elle m'aimait et qu'elle souhaitait avant tout mon bonheur. A son avis, l'important était que je sache creuser au fond de moi pour essayer d'y découvrir ma vraie nature. Pour elle, qui avait une grande expérience des hommes, ma gentillesse, ma disponibilité, ma générosité, mon comportement non agressif étaient des traits plus féminins que masculins. Elle voulait aussi que je sache que si je choisissais de changer de vie elle serait toujours près de moi. "Puisque tu rentres à Paris samedi nous en parlerons et tu téléphoneras à Paul car je pense que maintenant tu ne peux guère différer ta réponse, quelque qu'elle soit. Je pense beaucoup à toi en ces moments que je devine difficiles et je t'embrasse très fort." C'est le samedi matin, dans le train entre Limoges et Paris que ma décision fut prise. Le train filait dans les magnifiques paysages de la Sologne, le soleil brillait quand, brusquement, je me déclarai intérieurement bon pour l'aventure. En même temps je décidai que je ne rediscuterai plus cette décision. Il ne devrait pas y avoir de retour en arrière. C'est ce que j'annonçai d'un bref coup de portable à Myriam.


Responsable du site : Lucie Sobek


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