barcarena9@gmail.com
inforbart@gmail.com
malucao2017@outlook.com.br
isacczim@ig.com.br



Je me connecte  Hop !
J'ai perdu le mot de passe  Hop !
S'inscrire comme membre du site  Hop !

HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par chantal

1 Jeune étudiant de première année 8 chantal tvq@femmes.net 27-10-2004, 15:44 Chapitre 8

Le lendemain matin, je me préparai seul, maquillage, vêtements. Sur le lit je découvris une pochette de collants noirs avec ce petit mot : " voilà pour toi, ce sera plus pratique de sortir la première fois en collant plutôt qu'en bas ". Pourtant, poussé par une envie de séduction, je remis mes bas.
- Bonjour Laurence, je vois que tu t'es préparé seule. Le résultat est excellent, je n'aurai aucune retouche à faire. Nous allons choisir dans ma garde-robe des vêtements pour toi et ensuite, si tu es d'accord, nous avons un programme chargé. Tout d'abord, j'ai pris tout à l'heure rendez-vous avec mon esthéticienne Monique. Je lui ai parlé de toi sans rien lui cacher, car je sais avoir déjà vu dans son salon des femmes comme toi. Elle s'occupera de toi, personne d'autre ne le fera afin qu'elle soit seule à savoir. Il te faudra par contre aller régulièrement la voir pour éviter les repousses, elle t'expliquera tout.
Puis nous commencerons ta garde-robe avec tout ce qui est aujourd'hui nécessaire à une jeune femme. Nous pourrons alors nous reposer ici. Es-tu d'accord ?
- Bien sur, je ne reviendrai pas sur ce que j'ai dit.
- Mais tu as gardé tes bas ! Tu sais pour ta première sortie ce n'est sans doute pas le plus facile.
- …
- Autre chose ?
- Oui Sophie, mais je ne sais pas comment en parler.
- Qu'il y a-t-il ? J'ai fait quelque chose qui ne va pas ?
- Au contraire. Il y a que j'ai …
- Tu as ?
- Je n'en peux plus Sophie, depuis ce qui s'est passé l'autre soir quand tu m'as enfilé le bas sur la jambe … - Ce n'est pas grave, si j'osais, je dirais presque heureusement que cela t'est arrivé, cela te prouve que fondamentalement tu gardes des besoins masculins.
- Justement, c'est ce sujet que …
- Je crois comprendre, moi aussi, tu sais, j'ai envie de toi. Tu es si excitant avec tes sous-vêtements, moi aussi j'ai envie de sentir la douceur des bas sous mes caresses, de goûter à tes lèvres fardées, d'entendre crisser le nylon de tes bas contre les miens. J'ai envie que tu saches que pour moi tu restes Laurent, un jeune homme attirant même si tu es tellement mignonne dans cette tenue.

Je n'en pouvais plus. Sophie s'approcha de moi, m'embrassa d'abord doucement, puis sa langue força mes lèvres, se mélangea à la mienne pendant que sa main caressait mes jambes remontant doucement jusqu'à la lisière du revers des bas. Ma culotte ne pouvait plus rien cacher tellement Sophie me faisait de l'effet. Elle approcha sa bouche et m'engloutit …

Nous fîmes l'amour merveilleusement, comme deux inconnus qui se découvrent, mêlant les plaisirs lesbiens et les plaisirs homme-femme. Sophie avait un corps superbe. Ses seins étaient doux et fermes. Je me perdis dans leur découverte. Je sentais ses jambes qui caressaient les miennes, j'entendais le bruit des bas qui se frottent. Quand j'étais en elle, elle entourait mon bassin de ses jambes en murmurant " ma chérie, ma chérie ". Ce fut un moment de jouissance intense.

Reprenant nos esprits, nos corps se séparèrent. Il fallait s'habiller et surtout pour moi aller au bout de mon engagement, montrer au monde une femme qui n'avait que deux jours d'existence. Sophie me prêta un pull à col roulé afin de masquer mon cou (" nous t'achèterons un collier qui fera çà très bien "), une jupe qui m'arrivait juste au dessus du genou très légèrement fendue sur les collants noirs que j'avais finalement mis, un sac à main vide (" pour l'instant ") pour " faire femme " et les escarpins noirs de la veille.

Depuis le début, j'étais étonné de voir une si belle femme seule. Notre intimité me permettait de lui demander pourquoi. - En fait, depuis le décès de mon mari, je me suis éloigné des hommes par chagrin au début, puis ensuite parce que j'ai fait la connaissance d'une femme que je te présenterai bientôt et avec qui j'ai des rapports très forts. Nous nous sommes très vite aperçues de notre complicité, et nous nous voyons assez souvent. Tu ne peux pas le savoir puisque tu es absent une partie de la journée. C'est elle qui m'a incitée à te révéler à toi-même. Quand je lui ai parlé de toi, elle a très vite été persuadée de ce que tu étais au fond de toi. Et puis, je dois t'avouer que pour l'une comme pour l'autre, et si le contact entre vous se passe bien, tu as une spécialisation qui à nous autres femmes est parfois bien utile et dont nous manquons un peu malgré l'intensité de notre relation.
Tu présentes ainsi l'avantage de la féminité par ton apparence, ton maquillage mais aussi de la masculinité par le plaisir que tu viens de me donner.

J'étais abasourdi par cette révélation. Non seulement, Sophie n'était pas la jeune veuve bourgeoise et digne qu'elle paraissait, mais, en plus, elle entretenait des rapports intimes avec une autre femme et souhaitait m'y associer. Je n'insistai pas mais me demandais si ce souhait s'adressait à Laurent ou celle que j'apparaissais à cet instant. Les deux peut-être ?

Devant moi, Sophie était comme rajeunie. Elle était joyeuse, pimpante, elle semblait heureuse. Malgré notre différence d'âge, petite finalement, je commençais à m'attacher tendrement à elle. J'étais cependant loin d'être aussi pimpant ou plutôt pimpante vu ma tenue, aussi Sophie ouvrit la porte me poussant presque de force dans l'ascenseur. Celui-ci s'arrêta à l'étage inférieur pour laisser entrer une femme entre deux âges. Elle nous regarda sans étonnement trop manifeste, j'étais paniqué. Sophie, très à l'aise, s'adressa à elle.
- Bonjour Madame, je vous présente Laurence, ma cousine qui va s'installer chez moi pour ses études.
- Bonjour Mademoiselle.
- Bonjour Madame, réussis-je à articuler d'une voix la plus féminine possible.
- Bon séjour parmi nous, votre cousine est une voisine charmante. Ce sera un plaisir de vous croiser dans notre immeuble. Sophie, si vous êtes disponibles toutes les deux, c'est avec plaisir que nous vous accueillerons pour un apéritif ou un café un jour prochain.
- C'est très gentil, lui dit-elle
- Merci beaucoup, dis-je.
Je m'installai dans la voiture, mes jambes tremblaient encore.
- Allons, tout va bien se passer, tu vois la voisine n'a rien remarqué.
- C'est toi qui le dit, peut-être aime-t-elle aussi les travestis.
- Je ne veux pas que tu parles de toi ainsi, tu te travestis peut-être, mais c'est moi qui ait fait de toi la femme qui est assise à mes côtés. Quand nous serons ensemble ainsi, tu seras toujours pour moi Laurence, quels que soient les avantages, très agréables d'ailleurs, que tu as en plus. Allez, il n'y a personne en vue, embrasses-moi.

Assis ou assise, je ne savais plus, à ses côtés dans cette voiture qui semblait emmener deux jeunes femmes, je réalisai que j'étais dans mon corps d'homme, que mes vêtements n'y changeaient rien. Devant moi je voyais deux jambes gainées de noir sous une jupe, deux pieds finement chaussés d'escarpins à talons, alors que se passait-il ? Etais-je un travesti, j'en avais en tout cas tous les attributs.

J'essayai de comprendre le point de vue d'une femme comme Sophie. A l'instant, elle voyait sans doute sincèrement en moi une femme. Je devais donc l'accepter. Mais il y avait autre chose. L'autre jour, elle portait un pull et un pantalon, pourtant il ne serait venu à l'idée de personne qu'elle se travestissait. Elle avait gardé son apparence féminine, elle portait des chaussures de femme et pourtant ses autres vêtements étaient des habits autrefois apanages des hommes. En ce qui nous concerne, il est impossible de faire la même chose.

Sophie peut porter des vêtements d'homme, elle reste une femme. Si je porte des vêtements de femme, je deviens au mieux un travesti, au pire une caricature. Je ne peux pas librement porter une jupe et des bas sans me féminiser complètement. Je venais de découvrir, grâce à Sophie, que j'éprouvais un vrai plaisir à porter des vêtements féminins. Il est vrai que j'appréciais aussi le reste, c'est à dire le maquillage, l'apparence. Mais je n'avais pas le choix. Si je voulais mettre des vêtements de femme sans me limiter à cacher de la lingerie sous des vêtements masculins, et surtout ne pas m'en cacher, je devais prendre l'apparence d'une femme. Voilà pourquoi, sans doute, aux yeux de Sophie, je n'étais pas un travesti. Cependant, quelle que soit son opinion, au fond de moi je restais un homme qui avait un goût particulier pour la féminité.


Responsable du site : Lucie Sobek


Avis de lecteurs - note moyenne : 0
Merci de donner une petite note sur ce texte :
j'ai aimé...

1 Pas du tout
2 Un peu
3 Beaucoup
4 Passionnément
5 A la folie
Accès via la version smartphone - Contacter le webmestre