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« Ce doit être à la même époque qu'un beau jour, mes sœurs, avec l'accord de ma mère, de ma grand-mère et le mien, m'habillèrent en fille et me mirent même un peu de rouge à lèvre. Le souvenir que j'en ai est celui d'une sensation très agréable. Je ne sais si j'aurais voulu rester toujours comme ça mais cela me plaisait c'est sûr. »
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C’est la naissance de Dorotea

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Dorotea Bretagne )
Mon premier souvenir remonte à l’enfance, je n’avais pas 10 ans, je me revois portant une robe jaune à fleur trouvée dans un carton de vêtements donné par ma tante. Ma mère m’avait proposé de l’essayer, ce que je fis par jeu. Je me rappelle vaguement avoir déambulé dans la maison, il faisait chaud. Lorsque mon père m’a découvert portant cette robe, il s’est mis en colère.

Plus tard, lors de mon adolescence, lorsque j’étais seul à la maison, comme beaucoup de jeunes de mon âge, j’ai fouillé ma maison à la recherche de trésors cachés. J’ai découvert dans la chambre de ma mère, un tiroir caché contenant de la lingerie plus osée. J’y ai trouvé des sous-vêtements de différentes matières et formes. Il a fallu plusieurs explorations avant que je jette mon dévolu sur une culotte en satin. Un jour, la tentation de l’essayer était grande et je la passa laissant un trouble m’envahir. C’était le début d’une escalade qui m’a conduit à essayer des jupes et autres vêtements féminins relégués dans le sous-sol. Ces vêtements étaient d’un genre classique. Je cherchais à ressembler à une femme et à ressentir à nouveau ce sentiment de bien-être ainsi vêtu. Durant cette époque, il n’y avait pas de connotation sexuelle dans ces actes.

J’ai longtemps eu 2 vies sociales, une à mon lieu de résidence, où je vivais sans beaucoup de copains, avec comme principale occupation l’école. Et une autre lors des vacances scolaires passées chez ma grand-mère. Elle nous accueillait dans sa maison située au-dessus d’une plage. Mes cousines, sœurs et moi partagions le temps des vacances une expérience commune loin des parents. Ma grand-mère disposait d’une autorité naturelle et nous accordait une grande confiance. Je me souviens de soirées dans la chambre dortoir où nous bravions le silence imposé par les parents et discutions ou nous chahutions ensemble. J’étais immergé dans cet environnement 100 % féminin sans pour autant avoir envie ou besoin de vivre les moments de féminité que je connaissais durant l’année scolaire. Cette vie était riche socialement et laissait peu de place à l’ennui.

Mon père, parti de la maison depuis mon CM2, nous accueillait mes sœurs et moi régulièrement dans ses lieux de villégiature, appartements, puis maison à plus d’une heure de chez moi… Il partageait la vie d’une femme, qui a certainement motivé son départ de la maison. Cette femme était belle et élégante, elle portait des vêtements et chaussures exprimant une grande féminité. Son caractère possessif et jaloux s’accordait parfaitement avec son accent espagnol. Je me souviens du présentoir à escarpins présent dans les toilettes. Je prenais plaisir à passer ces chaussures tant que ma taille de pied le permettait. Les moments seuls étaient rares lors de ces week-ends passés chez mon père. Mais il y en a eu quelques-uns durant lesquels mes rares explorations m’ont permis d’essayer furtivement des robes très féminines. Ces moments étaient brefs car ma grande peur était que mon secret soit percé. J’ai également découvert des magazines érotiques Union dans lequel se trouvait des récits romancés et très érotiques. Je me souviens avoir été ému à la lecture d’histoire avec des personnages travestis.

Durant l’année de troisième, suite à un accident de santé de ma mère, j’ai vécu un an dans un appartement assez proche de celui où vivait mon père. Mon père et moi nous retrouvions régulièrement pour jouer des parties de billard. Lors d’un passage à l’appartement de mon père, je me suis retrouvé seul face au balcon où séchait le linge. J’ai saisi cette opportunité pour voler une culotte appartenant à ma belle-mère. Bien cachée au fond de ma poche, je ressentais un mélange de honte et d’excitation. De retour chez moi, j’enfilais cette culotte noire à dentelle, belle, douce et sexy lorsque je me glissais dans mon lit. Ce vol n’est pourtant pas passé inaperçu et j’ai probablement été confondu par ma belle-mère. Avec le recul, les éléments de ma culpabilité étaient évidents. Pourtant il n’y a pas eu de suite et cette culotte sexy est restée un plaisir secret dont je me suis séparé pour ne pas être découvert….

Après ma première saison de travail, 6 mois à travailler sans pouvoir profiter du petit pécule accumulé, je suis parti en voyage. Cette virée m’a permis de découvrir Amsterdam avec des amis, puis de retrouver des amis d’été à Paris et enfin de descendre dans le sud rendre visite à mon père et ma belle-mère. Cela faisait un an qu’ils y étaient installés. Durant ce séjour, profitant d’une maison vide, j’ai fouillé les tiroirs et placards de ma belle-mère. Je n’ai pas pu résister à l’envie d’essayer un joli body noir et une jupe orange doublée d’un tissu lisse et soyeux. A peine cette tenue enfilée, j’ai ressenti une excitation sans précédent. Le glissement doux de ces étoffes sur ma peau, l’idée de la féminité renvoyée firent monter en moi ma première jouissance. J'ai vécu à ce moment-là ma première éjaculation consciente, d’une intensité incroyable. Je suis parvenu à ne pas souiller ces vêtements. A mon retour, marqué par cette expérience j’ai effectué quelques achats pour tenter de revivre ce moment.

Je vivais dans une chambre d’une ancienne école de curé. Cette école était composée de parties communes, douche, toilettes et cuisine et de petites chambres sur 2 étages. L’une des chambres du premier étage accueillait le cours de piano qui avait lieu une fois par semaine. Les autres chambres hébergeaient des saisonniers durant les 2 mois d’été, mais arrivé en septembre j’étais seul dans cette grande bâtisse. J’investis donc l’ensemble du dernier étage dans lequel j’accueillais de temps en temps mes amis en consommant du cannabis ou de l’alcool. Lors de mes moments de solitude, je revêtais des effets féminins que j’avais récupéré ou acheté lors de mes courts séjours en ville. Je me souviens de quelques tenues et pièces de lingerie. J’avais acheté à Eurodif 2 bodys dentelle, un rose et un noir, à c&a une longue robe grise à capuche et une jolie robe violette... J’aimais ainsi affublé m’imaginer femme et me promener dans ce lieu, je désirais certainement revivre les effets de ma première jouissance.

A ces phases de dérive vers le transvestisme succédaient des périodes d’abstinence comblées par une vie sociale débordante dont le lien était principalement l’alcool. Ce plaisir solitaire restant enfoui au fond de moi sans jamais le partager, je craignais le jugement des autres et de perdre mon rang social.

Ma rencontre improbable avec mon épouse marqua un tournant dans ma vie, je venais de rencontrer une femme belle, indépendante. Elle partageait la grande bâtisse où je vivais, occupant l’appartement du rez-de-chaussé. Seuls nous nous croisions de plus en plus souvent, partagions des soirées et finissions par tomber amoureux. Bien entendu, les débuts furent marqués par des hauts et des bas. J’ai effectué des concessions et arrêté de consommer du cannabis. J’ai également effectué la première purge en jetant tous ces effets féminins. Je me croyais débarrassé et vivait une intense relation amoureuse et sexuelle. ma femme était mon premier grand amour, nous partagions tout en étant complices.

Les habitudes prirent place, le quotidien s’installait, nous étions mariés, habitant dans un duplex. Je ne me rappelle plus des circonstances qui nous ont amenés à partager ce moment, mais je crois que c’était à mon initiative. Nos relations sexuelles évoluaient, des jeux de rôle pimentaient nos soirées. Ce soir là, elle m’a déguisé en femme en me prêtant quelques vêtements et me maquillant légèrement. Je portais une jupe marron à pois blanc fluide. Je crois que nous n’avions pas été très loin ce soir-là, mon apparence rebutant ma femme. Cependant le désir de me travestir revenait avec l’envie de le vivre avec elle. Quelques brefs essais de vêtements empruntés à ma femme, me procuraient cette excitation vécue autrefois, aussitôt suivi par le remords et la peur de me faire surprendre. Cela me faisait capituler bien rapidement. Je tentais alors de refouler ce désir.

Les souvenirs de cette période s’estompent, il y eut quelques brèves tentatives mais je pensais pouvoir maîtriser et refouler les pulsions qui me motivaient.

Pour mes besoins d’évolution professionnelle, j’ai habité avec mon fils durant un an chez ma belle-mère. Une année séparé de mon épouse. Nous nous voyions le temps d’un week-end. Notre relation amoureuse évoluait vers une relation parentale sans que je fasse d’effort pour l’en empêcher. Nous étions heureux, du moins je le pense. Nous vivions ces moments difficiles pour vivre mieux, avec le projet de créer notre chez nous.

L’arrivée dans notre maison a marqué un nouveau tournant dans nos vies. Enfin chez nous, ou presque, il y avait tant de travaux à faire. Notre vie de couple a changé et nous avons conçu 2 autres enfants. Le plaisir sexuel n'était plus le même, j’aimais donner du plaisir mais je peinais à jouir lors de l’acte sexuel. Faire des enfants se transformait parfois en une obligation, une relation physique sans désir. En panne d’excitation, en panne de désir, mes vieux démons venaient à nouveau hanter mon esprit. J’entrais dans une nouvelle période de travestissement, durant laquelle je profitais de la lingerie sexy de ma femme dans le plus grand secret. Je découvris lors de masturbations péniennes l’accès à une jouissance nouvelle. La mise en scène et la situation envahissait mon cerveau, aidait mon imaginaire à me sentir femme. Sentir le soutien gorge serrer ma poitrine, la culotte comprimant mon membre, la légèreté de la jupe frôlant les jambes, le crissement des jambes gainées de collants, exacerbaient ce désir de féminité.

C’était le temps de l’expérimentation et de la découverte. Mon secret persistait, la grande prudence dont je faisais preuve semblait donner le change. Du moins c’est ce que je croyais. Je m’enfonceais peu à peu dans le travestissement, la honte et le secret deviennaient moins difficile à porter, je m’enhardissais et commençais à acheter dans la plus grande discrétion des habits et sous-vêtements que je gardais cachés. Je découvrais des sensations à chaque nouvel essai, permettant à mon imaginaire de m’évader mais à chaque fois le désir me poussait à explorer un peu plus cette voie. C’était l’escalade, il m’en fallait plus et je commençais à accumuler. J’ai continué à vivre ces plaisirs solitaires jusqu’au moment où je fus découvert. Ce fût surprenant, dans une cachette que j’utilisais, il manquait un body rose. C’est alors que je pris conscience que ma femme avait découvert mon secret. Elle resta muette suite à cette découverte qui l’avait certainement profondément déçue. Après plusieurs jours d’attente que je vécu comme une torture, nous abordions le sujet. Je promis d’arrêter et je jetai tous ces vêtements. A ce moment, je pensais avoir résolu ce que ma femme ressentit comme une déviance honteuse. Je me sentis honteux et en même temps libéré de ne plus porter seul ce secret.

Pourtant cette envie revînt, j’eus beau faire des efforts pour la réfréner, je me suis sentis dépassé et je replongeai de plus en plus dans le travestissement. J'ai commencé à me constituer une garde robe féminine avec de la lingerie, des jupes, des robes, des bodys, des bas et collants que je complète avec une paire de chaussure à talon, des prothèses pour augmenter les fesses, les hanches, et la poitrine. Me transformer ainsi me procure un sentiment d’apaisement, un relâchement de l’esprit.

Les relations sexuelles avec ma femme sont inexistantes depuis plusieurs années. J'ai également épilé quelques zones de mon corps, les aisselles, les fesses et la zone du caleçon. Je tente de conserver autant que possible lisse. L'absence de poil modifie les sensations et m'excite terriblement. Il m’est arrivé quelquefois de m'épiler les jambes. Retirer les poils des jambes, c'est long, fastidieux et visible, mais le ressenti est tellement incroyable. Évidemment cacher ça n’est pas simple au quotidien.

La rupture de la promesse est bien consommée et je suis dans une spirale qui m'attire irrémédiablement vers plus de féminité et de découvertes…
La garde robe s'étoffe avec des vêtements féminins mais moins sexy, leggings, débardeurs, short. L'envie de m'habiller en femme se fait de plus en plus fréquentes contrairement aux occasions qui se raréfient.

Parfois sous mes vêtements masculins je porte une culotte, ou un débardeur le temps d'une balade. Je me sens alors détendu et légèrement excité. Plus souvent lorsque ma femme n’est pas là et que tout le monde dort à la maison, j'aime m'habiller de haut en bas et déambuler silencieusement dans ma maison, ressentant ainsi les sensations de ces habits. L'excitation est alors plus intense. Je conclue ce moment par une masturbation jusqu'à une jouissance forte que j'aimerai féminine. Je fantasme à l’idée de connaître un orgasme féminin, le lâcher prise… Dans l'idée de m'en rapprocher, me travestir me permet d'être dans un état d'esprit propice. Parfois je vais plus loin. Je me suis acheté des jouets pour stimuler des zones nouvelles, dont les effets sont surprenants. Après la jouissance, en reprenant mes esprits, je quitte rapidement tous ces vêtements comme repu.

Évidemment, la prudence ne suffit plus à masquer cette nouvelle dérive, et ma femme redécouvre ce penchant pour ces atouts féminins. Cette fois encore, elle fait preuve d’une grande discrétion. Par contre cette fois-ci, je décide d’affronter la réalité et d’engager la discussion. Je découvre une nouvelle fois sa déception, son mutisme me rend fou et je me sens prêt à quitter la maison. Je commets l’irréparable, je brûle les lettres échangées entre nous sous ses yeux. Je m’en veux terriblement de cette réaction. Cette période n’est pas facile à vivre, je suis mal dans ma peau, je consomme du cannabis, je bois également seul, je glisse, je me sens seul, égoïste, éloigné de ceux que j’aime. Pourtant cette fois-ci je ne veux plus fuir. Je commence à me documenter. Les lectures trouvées sur internet relatent des expériences parfois similaires à la mienne et souvent éloignées de ce que je vis. Il existe un grand nombre de termes et de pratiques. Il est temps pour moi d’y voir plus clair et me positionner.

Récemment, seul à la maison, j'ai passé 24 heures habillé avec mes tenues en me changeant régulièrement. J’ai passé une partie de ma garde robe en revue. J’ai aimé dormir en chemise de nuit, porter une jupe dans la chaleur de l’été, recouvrir mes jambes de bas le soir, mettre du maquillage et une perruque, revêtir une robe un peu sexy, marcher en talon, me masturber et expulser toute cette excitation accumulée, puis me démaquiller, aller me coucher à nouveau en chemise de nuit… Je prends conscience du trouble qui m’habite, ces pulsions qui dépassent la raison se confrontent au sentiment de plénitude atteint lors de cette jouissance. Mais enfin qui suis-je ? Que vais-je devenir ? Puis-je m’en passer ?

Qui suis-je ? Est-ce que ma pratique est une maladie, une dysphorie de genre ? Dois-je aller jusqu’à une transformation ? Ce sont autant de questions dont je dois trouver les réponses… J’identifie lors de mes lectures les différences entre travesti, transvesti, transgenre. J’apprends qu’un homme sur 200 se travestit. Les documentaires sur l’identité de genre et l’actualité montrent au grand jour une réalité de notre société brisant les concepts genrés de notre éducation. Je suis sensible à l'écoute de ces témoignages, ce phénomène n'est pas isolé et génère de grandes souffrances, poussant certains jusqu’au suicide. Mais aussi d'autres personnes qui assument leurs choix se présentent en public habillé en femme, tandis que des hommes revendiquent le droit de porter une jupe et aussi les personnes nées dans le mauvais corps faisant le choix de vivre un long processus pour aboutir à la réassignation sexuelle. Alors je découvre toutes ces expériences en essayant de me positionner et déterminer où j'en suis.

A la lecture des ces descriptions, je sais que je ne suis pas une femme née dans un corps d’homme. Certes j'aime porter des effets féminins, adopter des postures, imaginer être une femme. Mais je n’ai pas le désir de rencontrer un homme, et encore moins d’avoir des relations sexuelles avec un homme. J’aime me masturber et atteindre la jouissance en quête de l’orgasme, j’aime les stimulations procurées par le massage de ma prostate, mais je n’aime pas les insertions anales en va-et-vient. J’aime l’idée d’avoir des relations avec ma femme en sentant le plaisir coquin entre fille, donner du plaisir. Je sais que je ne représente pas le modèle féminin par mon aspect. Travesti, je ressemble plutôt à un homme mal déguisé qu’à une femme même moche. Mon corps couvert de poils, ma taille de 2 mètres avec des talons, mon ventre trop gros, mon bassin trop fin, ma poitrine sans forme, mes cheveux trop éparses, non c'est certain, je ne ferai jamais illusion, jamais je ne ressemblerai jamais à une femme. Je suis un travesti, qui s’imagine femme lors de ces moments intimes, je me vois ainsi pas beau ni belle, ni moche non plus. Tout le reste est occulté, je suis cette personne sans nom, sans réelle existence. Juste le moyen d'approcher un fantasme inatteignable.

Parmi les différentes forme de travestissement, ma pratique est plutôt fétichiste par opposition à bivalent. Le travestissement fétichiste est d’ordre sexuel et temporaire le plus souvent pratiqué par des hommes hétérosexuels.

J’ai toujours été fidèle et éprouve un grand respect pour ma femme. C’est une belle personne, volontaire exigeante, droite. Je l’aime et j’aime passer du temps à ses côtés. Depuis qu’elle a percé mon secret, elle est déçue et ma pratique la dégoute. Elle fait tout de même preuve d’une forme de tolérance, et nous arrivons à échanger un peu sur le sujet. J'écoute ses objections et tente d’ouvrir le dialogue.

J'aimerais partager quelques-uns de ces moments et vivre pleinement une sexualité épanouie. Aujourd’hui, je ne veux pas jeter encore une fois toutes ces affaires, pas de purge, pas de promesse intenable. Il est temps pour moi d'assumer, de me faire aider.

Je rencontre une psychologue sexologue, patienter dans la salle d’attente est un moment de panique. J’ai peur de parler et de me dévoiler. C’est une écoute bienveillante et rassurante qui m’ouvre l’esprit sur qui je suis. Je découvre à ce moment que je ne suis pas malade. Ma souffrance de me sentir différent voir déviant s’estompe. Tout de suite je vais mieux et armé pour affronter la réalité. Je suis travesti, j’aime ça et ça ne me quittera pas.

C’est la naissance de Dorotea,


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