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« La crise », une petite histoire imaginée par sidonie

La crise sidonie 06-07-2009, 2:19 Nous avions la vie plus que large, Sylviane et moi, nous profitions pleinement de la vie ! Aux investissements en Egypte s’étaient ajoutés ceux de Malaisie, qui nous avaient valu un séjour agréable à Kuala Lumpur Notre vie se déroulait« pépère » depuis 3 ans de la manière la plus bourgeoise qui soit !

L’intelligence artificielle avait servi aux traders pour spéculer sur les subprimes, dorénavant ce n’était ma clientèle préférée. Nous n’avions pas plus que les autres vu venir la crise ! Elle été belle et bien là, nous allions être touchées comme les autres. Je ne m’étais jamais souciée de nos investissements et de nos comptes en banque. Sylviane en était la gestionnaire, nous vivions dans le luxe dans notre hôtel particulier du marais ! L’avenue Montaigne n’avait pas de secrets pour moi, j’avais un compte ouvert chez les plus grands couturiers où je pouvais actualiser ma garde-robe.

Les banques se mirent à fermer le robinet du crédit, un soir Sylviane, revint le visage bouleversé, je n’eus aucune peine à lui faire avouer que nos affaires allaient mal car les derniers investissements n’étaient plus garantis. Nous devions vendre nos biens personnels pour faire face aux échéances. Elle pleurait car nous étions potentiellement riches si nous avions la confiance des banques !

Je gagnais correctement ma vie, mais je ne pouvais assurer les charges, les taxes foncières de notre résidence principale. Vendre l’hôtel de la rue des Francs Bourgeois était un déchirement, mais c’était comme vendre un cercueil à deux places ! Impossible d’obtenir le moindre prêt y compris hypothécaire, sur notre bien immobilier. Les programmes immobiliers et golfiques que Sylviane venait de terminer en Malaisie ne trouvaient pas preneurs, il lui restait d’aller démarchait dans les pays du golfe persique y compris les émirats pour voir si les riches pétroliers et néanmoins princes du sang pouvaient prendre le relais.

Nous décidâmes donc de faire une tournée à Abou Dabit, Ajman, Sharjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras el Khaïkan et Oum al Taïwan, ainsi qu’au Koweït et au Qatar. Nous qui avions l’habitude de voyager en classe affaire, nous cherchions les billets les moins chers proposés par des moteurs de recherche sur internet tel Alibuy.com. La compagnie que nous avions choisie était Emirates, c’est elle qui devait nous emmener à Dubaï. Notre stratégie était simple, séduire un émir afin qu’il investisse ses pétrodollars dans nos projets. Nous n’avions pas d’expérience ni l’une ni l’autre, du monde arabe. Sylviane essaya de se renseigner auprès de l’ambassade des émirats unis à Paris. Les conditions d’accès dans les émirats étaient fort simples, pas de visa mais un billet retour.

Notre vol pour Dubaï était dans trois jours, restait à faire nos bagages. Après avoir lu des informations dans différents magazines, nous décidèrent d’emporter des vêtements BCBG pour les réunions de travail, mais aussi des tenues sexy pour séduire éventuellement quelques cheiks. La lecture de divers documents nous rassura quant au statut des femmes étrangères dans le Golfe, mais pas celui des transsexuelles. Je me rendis compte qu'il est plus facile d'être transsexuelle dans le Marais qu'aux émirats, la société étant très conservatrice ....

A Roissy, pas de problèmes particulier avec le contrôle des frontières dont nous avions maintenant une bonne habitude. Enfin ce fut le départ, sur le vol de Dubaï, quand le repas a été servi, j'ai dû appeler l'hôtesse pour dégager ma tablette qui était coincée. Elle ne pouvait pas le faire, elle appela le steward. Il a bricolé, et avec une forte traction le problème fut résolu. Je leur ai souri en disant : "Ah... nous avions vraiment besoin d'un homme pour cela, hein ?" Ensuite pendant que Sylviane somnolait j’ai bavardé avec l'hôtesse pendant une bonne partie du vol. L'avion est arrivé à Dubaï à l'heure à 22h45, nous avons fait la queue 30 minutes à l'immigration. Il n'y eut aucune réaction déplaisante de quiconque, bien que la fonctionnaire d'immigration ait vérifié une deuxième fois mon passeport pour être sûre qu'il n'était pas falsifié. J'ai eu quelques sourires de femmes fonctionnaires d'immigration qui avaient clairement fait une petite plaisanterie, sans aucun doute à mon égard. J'ai récupéré ma valise, le douanier a demandé mon passeport juste pour voir la photo. Il a demandé si j'étais un homme ou une femme, j'ai répondu avec un sourire que j'étais entre les deux ce qui eu l’heur de le satisfaire.

La voiture de l'Hôtel Karama était là et le conducteur nous a accompagnées avec gentillesse au bureau d’Emirates où nous avons voulu acheter mes billets pour Mascate et Bahrein mais c'était trop cher. Nous avons donc décidé d'aller à Gulf Air demain pour essayer de trouver quelque chose moins onéreux. Un bon nombre de femmes européennes nous regardaient, totalement surprises. Comme nous montions dans la voiture, un Arabe en djellaba blanche dit au conducteur d'attendre tandis qu'il écrivait son numéro de téléphone pour nous !
À l'hôtel, le réceptionniste avait l'air quelque peu soupçonneux, ce qui est la règle. J'ai signé et le bagagiste m'a accompagnée à ma chambre et n'a pas voulu partir... Il a continué à me dire que j'étais belle et que j'avais une allure magnifique. Sylviane attendait sagement qu’il veuille bien sortir, pour l’inciter fortement à la retraite, elle me prit dans ses bras d’une manière non équivoque et je m’abandonnais tendrement !

Pas gêné, le bagagiste assistait à nos ébats, ce n’était pas la première fois que nous faisions l’amour devant des tiers, mais je n’osais pas exhiber mon sexe d’homme. Sylviane avait pourtant très envie d’être prise, après tant de tension, c’était l’heure de la détente ! Je surveillais quand même du coin de l’œil, il s’était installé confortablement dans un fauteuil, pas décidé à quitter la chambre.

Sylviane s’était déjà séparée de sa superbe tunique de soie verte, elle découvrait ainsi une parure complète assortie à la tunique, le serre-taille notamment tout en dentelles. Le bagagiste était fasciné, on l’aurait été à moins ! Il attendait que je me dévêtisse ou que Sylviane le fasse mais je ne tenais à dévoiler mon intimité devant lui. Sylviane s’impatientait ne comprenant pas mes réticences. Elle cherchait à dégager mon sexe du string qui l’emprisonnait, ce dernier avait pris une taille impressionnante mais sans sortir de son écrin de dentelles rose. Je faisais tout pour résister, Sylviane le prit comme un jeu pour retarder l’heure du plaisir.

En fait, ce dont j’avais peur c’est que le bagagiste se mêle à nos ébats et surtout qu’il découvre que je n’étais pas une femme conforme à l’idée que l’on en a généralement ! Comment faire comprendre à Sylviane que c’était risqué de dévoiler cet état de chose à un employé de l’hôtel ? La situation devenait franchement embarrassante quand le bip du bagagiste émis une sonnerie, il répondit en arabe, sortant précipitamment de la chambre.


Responsable du site : Lucie Sobek


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