1 Drôle de rêve J W. F tvq@femmes.net 26-10-2004, 11:38 par


J W. F








N'ayez pas trop d'illusion, le réveil serait pénible.


C'était un beau rêve, un projet trop beau pour se réaliser.







L'autre soir j'ai fais un drôle de rêve.

Pourtant il était tellement beau se rêve.


Pour une fois, tu m'avais remarqué.

Pour cette fois, tu m'as parlé.

Oui, pour une fois.



Tu ne peux savoir qu'elle joie je ressens,

mais ce n'était qu'un rêve.



Pourtant à tous les soirs tu me fais un beau sourire.

Mais tu n'as jamais su me remarquer.

Pourtant à tous les soirs tu es là, debout devant moi.

Mais tu n'as jamais osé me parler.



Est-ce que c'est bien à moi que tu fais ces beaux sourires ?



Moi, j'aimerais pouvoir être ton ami.

A moi, tu pourrais te confier.

T'ai-je déjà trompé ?

Je te le demande, soit mon amie.



Quelques fois, j'aurais cru que tu voulais me parler,

mais non, c'est à toi-même que tu te parlais.

J'aurais aimé pouvoir te comprendre,

voir quels seraient tes problèmes.



Quelquefois, je t'ai entendu pleurer,

j'aurais aimé savoir pourquoi tu pleurais.

Tes peines, j'aurais aimé les comprendre.

Confie-moi tes problèmes.



Une fois, je me souviens.

Tu étais si fâchée.

Que tu m'as lancé ton soulier !



Oui, j'aimerais être ton ami.

A moi, tu pourrais te confier.

Il y a si longtemps que l'on se connaît,

mais tu n'as jamais voulu me remarquer.

Moi qui voulais être ton ami.



Une fois, il y a très longtemps,

tu m'as même embrassé.

Mais tes pensées n'étaient pas pour moi.



Pardonne-moi !



Oh ! que tu étais belle l'autre soir ?

Devant moi, tu t'es déshabillée.

Tu m'as longuement regardé.

J'ai cru un moment que tu étais pour me parler.



Mais non !



Tu étais là, devant moi dans toute ta nudité.

J'aime voir ce joli corps dans toute sa nudité.



J'aime ce joli visage qui est devant moi.

J'aime te voir lorsque tu prends le temps pour te peigner.

Je rêve lorsque je te vois admirer ton joli corps.

Ne t'en vas pas, reste encore devant moi.

J'ai quelque chose à te confier.



Pardonne-moi !

Je suis très jaloux.



Des fois, j'aimerais être ton amant.

Pouvoir caresser ton joli corps.

J'aimerais pouvoir passer mes nuits à tes côtés.

Mais non ! Je suis toujours debout à te regarder.



Je te l'avoue, je suis très jaloux.

Avec lui, tu passes toutes tes nuits,

lui, il peut sentir la chaleur de ton corps.

Sentir les vibrations de ton cœur.

Oui, j'en suis jaloux.

A lui tu te confies.

Je t'ai vu souvent pleurer sur lui.



Que tu aies de la peine,

tant de joie,

ou tant d'amour,

c'est vers lui que tu vas.



J'aimerais pouvoir m'étendre à tes côtés.

Pouvoir ressentir tout l'amour que tu lui apportes.

Surtout sentir le contact, la chaleur de ton corps,

la froideur de tes larmes, goûter à ta colère.

Sentir les vibrations de ton cœur.



Mais non ! je suis condamné à te regarder.



Pourquoi ? Pourquoi ?

Pourquoi ne m'as-tu jamais aimé ?

Non ! Ne ferme pas la lumière.

Je ne pourrais plus te regarder.



Je te l'avoue,

j'aimerais pouvoir être aimé

Je te le demande,

donne-moi un baiser.



Tu sais dans le fond, je ne t'en veux pas.

J'aimerais te parler, tout t'avouer.



Je sais que dans ses bras, tu te prépares à aller.



Pardonne-moi !

Pardonne-moi ma jalousie.



Je suis jaloux de ton lit, moi ton miroir.







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