« Nature cruelle », une petite histoire imaginée par poesies
1
Nature cruelle
poesies
jc.auguey@laposte.net
15-04-2007, 8:34
Nature cruelle
Je rêve de dentelles
De soyeux blancs jupons
Je mets un pantalon
Cette enveloppe charnelle
Qui m’enserre m’étreint
Je voudrais être. Elle
Je hais ce corps qu’est le mien
J’aime la douceur
De la soie sur ma peau
Juché sur talons hauts
Je me regarde. Je pleure
Cette enveloppe charnelle
Qui m’enserre m’étreint
Je voudrais être. Elle
Je hais ce corps qu’est le mien
Enfant je confiais
Mes secrets à ma poupée
Pendant ce temps mes frères
Jouaient à la guerre
Cette enveloppe charnelle
Qui m’enserre m’étreint
Je voudrais être. Elle
Je hais ce corps qu’est le mien
Des heures j’admirais
Ma mère si peu voilée
Parée de sa beauté
Nue. Elle dansait
Cette enveloppe charnelle
Qui m’enserre m’étreint
Je voudrais être. Elle
Je hais ce corps qu’est le mien
Mon corps mon visage
Dans ce miroir glacé
Le reflet de mon image
Un homme’ une femme. Qui sait
Cette enveloppe charnelle
Qui m’enserre m’étreint
Je voudrais être. Elle
Je hais ce corps qu’est le mien
Déchiré entre elle et lui
Mes désirs mes envies
Jamais inassouvis
Je ne sais qui je suis
Responsable du site : Lucie Sobek
Avis de lecteurs - note moyenne : 0
Merci de donner une petite note sur ce texte :
j'ai aimé...