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« La COLONELLE / chapitre 17 / MA VIE DE GENERALE », une petite histoire imaginée par marietherese

1 La COLONELLE / chapitre 17 / MA VIE DE GENERALE marie therese marietheresekoest@yahoo.fr 25-07-2007, 4:22
Le général et moi avons trouvé nos arrangements.
Je me suis occupée de lui trouver une ordonnance. Je voulais un militaire capable, dévoué, sensible, intelligent, n'ayant pas peur de prendre des initiatives et surtout plein d'imagination.
J'ai pu convaincre Jean, qui venait de terminer son service en même temps que moi, de devenir militaire de carrière. J'ai rédigé l'ordre le désignant comme ordonnance du général. Mon mari, cédant à mes arguments, qu'il trouva charmants, le signa.
Jean ne doit plus monter les bûches, déplacer des canons ou conduire de lourds équipages. Je lui interdis d'effectuer des travaux qui pourraient abîmer ses mains. Je lui réserve d'autres travaux où des mains douces sont nécessaires et bien plus agréables pour moi.

J'ai installé Jean dans le bureau situé à côté de celui du général. Il y a une grande porte de communication entre les deux bureaux, ce qui est bien commode. J'ai fait placer une grande table bureau bien solide, à la surface bien plane, au milieu du local. J'ai recommandé à Jean de ne pas encombrer ce bureau de choses inutiles qui ne servent qu'à produire des paperasses encombrantes. En y posant un matelas, nous y sommes à l'aise pour nos ébats. Jean et moi, nous aimons à revivre nos pique-niques d'autrefois.

Je suis pour le général l'épouse rêvée. Je suis douce et attentionnée, je veille à son plaisir.

Je le place à un endroit adéquat de son bureau et j'entrouvre la porte de communication pour qu'il puisse bien voir. Je lui enlève ses vêtements pour que dans la force de l'émotion il n'ait pas trop chaud. Je lui laisse ses chaussettes, car il a vite froid aux pieds. Je lui installe aussi une troisième chaussette pour ne pas qu'il prenne froid là. Ceci aussi, au cas où l'un de ses subordonnés entrerait à l'improviste dans son bureau, qu'il n'ait pas l'air trop ridicule.

Je l'assieds sur une chaise, c'est plus confortable que de rester debout. Je ne le ligote plus avec cette ficelle extra fine que j'employais au début et qui lui rentrait dans les chairs. J'emploie à présent de la ficelle simplement fine. Je lui nettoye soigneusement ses lunettes pour qu'il voie bien le spectacle. Comme il y a beaucoup de courants d'air dans son bureau et qu'il n'a plus beaucoup de cheveux, je lui pose sur la tête un de mes bonnets de dentelles que j'emploie lorsque je prends ma douche.
Pour éviter que, pris par l'émotion, il vocifère et alerte ainsi ses subordonnés qui le trouveraient en cette étrange posture, je lui place son sabre entre les dents. Pour empêcher le sabre de tomber et de le blesser, j'attache le sabre autour de son cou à l'aide de sa grosse ceinture.
Lorsque je vois à ses yeux qui roulent en tous sens et à son visage violet qu'il est prêt, je me dirige vers le bureau de Jean et nous revivons à loisir notre premier pique-nique, du temps des manœuvres.
Lorsque nous sommes rassasiés, je viens contrôler le bon état de mon époux.

Si tout ne va pas bien, s'il s'est endormi ou que la douleur dans les poignets l'a étourdi, l'empêchant de suivre l'entièreté de nos ébats, je le réveille d'une gifle ou je défais ses liens pendant une minute ou deux, avant de le ligoter à nouveau. Jean et moi reprenons la partie de nos ébats qu'il a manquée.

Si tout va bien, s'il a tout pu voir, je lui offre alors une petite gâterie. Je vais chercher mes bottines, celles qui ont les talons pointus. Rien que de me voir les enfiler lui fait déjà bien plaisir. Je tourne deux ou trois fois autour de sa chaise, en prenant les poses qu'il préfère. Lorsque du bout du pied je fais délicatement balancer sa chaise, il sourit aux anges. Lorsque d'un dernier coup sec sur sa poitrine je le fais tomber en arrière, je vois son sourire se crisper. La manœuvre qu'il doit effectuer est en effet délicate. Il doit d'une part disposer habilement ses mains entre les barreaux de la chaise pour qu'elles ne soient pas trop écrasées lors du contact brutal avec le sol. D'autre part, il doit serrer les dents et maintenir le lourd sabre en place. S'il le lâche, il risque fort d'être blessé. Il doit tourner la tête au bon moment pour que la crosse du sabre heurte le sol en premier et perde ainsi une bonne partie de son énergie, sans quoi le sabre emporté par sa vitesse lui tranchera la gorge.

Jean, qui s'est rhabillé entre-temps, ouvre la porte du bureau qui donne sur le couloir et en interdit le passage. Il explique à ceux qui viennent aux nouvelles, qui recherchent l'origine du grand bruit qui vient de se produire, que le général expérimente un nouveau type de combat militaire.

Après cette petite gâterie, il est à bout de forces. Il faut qu'il en reprenne. J'enfile un déshabillé ample en très fin tissu. Je me déplace alors derrière lui, me met à genoux. Je me place pour que sa tête soit entre mes genoux. Je m'assieds et délicatement lui relève la tête. Je ferme mes jambes et repose doucement sa tête sur mes cuisses. J'attends que sa respiration redevienne normale. J'entrouvre mon déshabillé pour qu'il nous recouvre tous les deux comme le ferait une tente militaire. Puis je me penche doucement vers lui. Je fais glisser mes longs cheveux sur son visage que je caresse du bout des doigts. Je lui fais sentir intensément les parfums de pique-nique. Je lui chantonne de petites chansons douces que les mères chantonnent le soir à leurs petits enfants. Il pleure alors à chaudes larmes. Au fur et à mesure je les sèche avec un petit mouchoir en dentelle.

Le général a tenu deux ans.
Lorsque le médecin m'a dit que c'était le moment de donner au patient tout ce qu'il demanderait, je suis allée chercher ses pistolets et son sabre. Je voulais pour lui une belle fin militaire. Il est mort dans mes bras, un pistolet dans chaque main et son sabre en bouche.



Responsable du site : Lucie Sobek


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