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« La COLONELLE / chapitre 15 / MA RENCONTRE AVEC LE GENERAL », une petite histoire imaginée par marietherese

1 La COLONELLE / chapitre 15 / MA RENCONTRE AVEC LE GENERAL marie therese marietheresekoest@yahoo.fr 23-06-2007, 16:53
La colonelle, toujours bien renseignée, nous avait donné quelques indications intéressantes sur le général.

Lorsqu'il n'était encore qu'un jeune lieutenant, la batterie où il servait avait été attaquée par l'ennemi qui voulait s'emparer des précieux canons. Il sauta sur un cheval, muni de deux pistolets et de son sabre. Il chargea l'ennemi, tenant son sabre entre les dents et un pistolet à chaque main. Sa charge impressionnante fit hésiter l'adversaire. Nos canons tirèrent une salve à bout portant qui déclencha la déroute des attaquants.
Il était resté célibataire suite à un accident malencontreux.

Suite à sa célèbre charge, il avait été rapidement promu capitaine. Il commandait une demi-batterie. Il était très pointilleux sur le bon état des hommes et du matériel dont il avait la charge. Il contrôlait tout. C'est en contrôlant un de ses canons que l'accident arriva. De ce temps là, les canons n'avaient pas encore de culasse mobile. Pour contrôler leur état, il fallait se placer à l'extrémité du tube et examiner l'intérieur tout en y déplaçant une mèche enflammée qui produisait un peu de lumière. Dans ce canon la justement, un peu de poudre, suite à une défectuosité de fabrication de celle-ci, n'avait pas encore explosé. Le souffle brûlant surprit le capitaine en train de se baisser. Le souffle glissa tout le long de son corps, depuis le buste jusqu'au haut des bottes. Heureusement pour lui, son uniforme était en grosse toile épaisse. Toutes les parties charnues de son corps sortirent indemnes de l'aventure. Seules les parties non charnues furent brûlées. La colonelle nous précisa d'une voix neutre qu'un capitaine, même brillant, devenu d'ailleurs entre temps général, handicapé de telle façon, trouvait difficilement à se marier.

Six mois après son passage devant notre caserne, le général est venu l'inspecter.
Il a fait une entrée solennelle dans notre cour, juché sur son splendide cheval. Il avait fière allure. Il ôta son grand chapeau pour saluer le colonel, comme c'était l'usage. Le colonel l'attendait devant ses troupes au garde-à-vous, en brandissant son sabre.

Le général est descendu de cheval et a passé les troupes en revue, suivi par le colonel. Il avait un air hautain et fronçait les sourcils. Son regard glissait sur les soldats. Il s'arrêta par trois fois sur un soldat, détaillant son uniforme, en faisant la moue. Le colonel, pour faire plaisir au général, fit mettre au cachot pour quatorze jours ces mauvais soldats. Le général inspecta ensuite en détail nos douze canons. Il passait sa main gantée de blanc partout où il y avait moyen de la passer. Il termina une de ces inspections avec une trace grisâtre sur son gant. Le colonel eut l'air contrarié et envoya d'un geste sec les cinq servants de la pièce mal entretenue au cachot pour vingt huit jours.

Le colonel invita le général à le suivre dans ses appartements où un repas serait servi. La colonelle, qui connaissait les usages et l'art de la diplomatie, avait fait préparer un copieux repas accompagné de vins de qualité. C'était la première fois que je voyais un général de près et que j'avais l'occasion de converser avec un si important personnage. Mais lui ne me considérait visiblement pas comme une interlocutrice valable. Il prit à peine le temps d'un rapide baise main lorsque je lui fus présentée. Pour parler avec lui, j'attendais qu'il m'interroge, comme il sied à une demoiselle de mon milieu. J'attendis pendant tout le dîner en lui lançant le plus souvent possible des regards admiratifs et écoutant religieusement tout ce qu'il disait. Je portais souvent mon verre à mes lèvres. Je pouvais ainsi lui faire admirer mes doigts et mes ongles. Je n'osais rien boire, de peur de devoir quitter la table pour une demi-heure à un moment si important. La conversation se passait entre le colonel et le général, et tournait autour de préoccupations militaires. Ma tante tenta bien quelques fois de dévier la conversation sur des sujets plus importants, mais n'obtint aucun succès. Ayant été à bonne école, j'écoutais le général tout en l'observant pour essayer de découvrir une faille éventuelle dans son système de défense. Mon intuition me disait que son système était trop complet, trop massif, semblait trop parfait, pour ne pas comporter de brèche.

J'ai trouvé la faille en fin d'après midi. Les mets choisis et les vins fins avaient fait leur effet. Le général, à la fin du repas, voulut parler en tête-à-tête avec le colonel au sujet de différentes questions militaires de la plus haute importance. Le colonel suggéra de se rendre dans son bureau, qui était confortable, calme et propice aux discussions de haut niveau.

D'un geste élégant, d'un sourire, la colonelle les invita à me suivre. Je les guidai vers le bureau de mon oncle et les installai dans les deux fauteuils qui les attendaient. J'ai vu le regard, j'ai entrevu la faille. Le regard fut bref. C'était ma bottine qu'il visait. En jeune femme avisée je feignis de n'avoir rien remarqué pour bénéficier par après de l'effet de surprise.
La colonelle et moi avons quitté le bureau pour permettre au général et au colonel de bénéficier d'une tranquille et bienfaisante discussion militaire de haut niveau.
La colonelle avait compris ce qu'il venait de se passer. Elle me félicita d'un doux sourire complice qui m'encouragea à continuer mes investigations.
Elle rajusta ma ceinture et ma jupe afin de faire remonter légèrement celle-ci et d'améliorer la visibilité de mes bottines d'un bon centimètre.

De temps en temps, l'une de nous deux allait voir si la discussion militaire se passait bien. Constatant que tout était calme, elle revenait au salon. C'est lors d'un de mes passages dans le bureau que je notai un élément nouveau. Mes bottines anglaises étaient munies de petites pièces métalliques qui renforçaient la semelle, lui permettant ainsi d'être mince et souple. En marchant sur les parquets en bois de l'appartement, cela ne se remarquait pas du tout. A certains endroits des lattes de parquet se relevaient, entraînant les clous qui les fixaient au plancher. En marchant sur ces lattes, la latte revenait à sa position initiale, mais le clou n'en faisait pas de même. Le pied heurtait alors le clou. Dans mon cas, il y avait une chance que la pièce métallique heurte le clou. C'est ce qui se produisit dans ce cas ci. J'entendis le petit claquement métallique et je vis le tressaillement des yeux clos du général.
De retour au salon j'annonçai à voix basse la bonne nouvelle à ma tante, qui en fut toute réjouie.

Lorsque la discussion militaire se termina, la colonelle proposa de boire du thé. Afin de soulager Béatrice, elle me fit signe de servir le thé à nos invités. Je me suis penchée adroitement, en présentant au général le plateau des tasses à thé. En versant le thé dans sa tasse, j'étais tellement juchée sur la pointe de mes pieds que j'ai failli tomber sur lui. Le risque valait la peine d'être pris car je voyais ses regards de plus en plus nombreux vers mes pieds. La colonelle les observait aussi. Elle et moi échangions des sourires complices. J'ai vu avec plaisir perler la première goutte de sueur sur le front dégarni du général, comme une annonce de fissure prochaine dans son dispositif de défense. La colonelle la vit aussi. Je cherchais du pied une latte défectueuse car j'avais l'intuition qu'elle allait m'aider dans mon attaque. Mon intuition était bonne. Dès que j'entendis le petit claquement métallique, je vis la vaguelette parcourir la tasse de thé du général. Je recommençai l'expérience et je constatai la concordance entre les deux phénomènes. J'essayai différents rythmes, entrecoupés d'arrêts. La colonelle observait, fascinée. Avec ivresse je constatais que c'était moi qui commandais les vaguelettes et bientôt les tremblements bien visibles de la main du général. Je trouvai une autre latte relevée et pus travailler des deux pieds. En faisant un petit effort, je fis tomber la tasse. Sa chute ne réveilla pas le colonel qui s'était tranquillement rendormi. Je voyais la pâleur envahir le visage du général, les gouttes inonder son front, et sentais la victoire proche. La colonelle et toute l'unité m'encourageaient du regard et de leurs sourires confiants. J'ai accéléré le rythme. Il a craqué brusquement. Il a glissé d'un seul coup. C'était comme si son corps avait été vidé de ses muscles et de ses os et remplacé par un liquide huileux. Il n'était plus qu'une baudruche onctueuse. Il n'avait plus aucune énergie, aucune force ne le retenait plus. Il glissa mollement jusqu'au sol. Il resta un moment immobile, puis son regard chercha mes pieds. Il rampa jusqu'à eux et enlaça tendrement mes bottines. La colonelle et ses demoiselles avaient posé leurs mains sur leurs cœurs tant ce spectacle charmant les ravissait. Le général embrassait maintenant avec ardeur mes bottines. Il émettait des sons mais ceux-ci étaient incompréhensibles. Je poussais de petits cris étonnés mais je me laissais faire, je ne m'éloignais surtout pas. Je balançais mon corps pour faire glisser le bas des mes jupons sur le haut de sa tête et le bas de mes jambes pour faire glisser les boucles de mes lacets sur son front. La colonelle surveillait la teinte de sa figure et m'indiquait en balançant son bras et clignant des yeux la bonne cadence.

J'avais du mal à défaire ma ceinture. Béatrice est venue m'aider. Ensuite elle détacha les boutons de ma jupe et retint la jupe en place, attendant les ordres de notre chef d'unité. Sur un signe de celle-ci, Béatrice lâcha prise. Le général se tut. Dans un silence impressionnant, on entendit la glissade musicale de la jupe sur mes jupons. La jupe se pliait sur elle-même, recouvrant petit à petit le général. Lorsqu'elle fut totalement à terre, le général poussa un long soupir modulé comme une plainte trop longtemps contenue. Béatrice défit alors mon premier jupon, qui suivit bientôt le même chemin. Mes deux autres jupons suivirent le premier. A chaque fois nous entendions le général soupirer, mais de moins en moins fort, à cause de l'amoncellement de tissus qui amortissait les sons. La colonelle essayait de se renseigner sur son état en examinant les mouvements de ses jambes et de ses mains, seules parties encore visibles.
J'attendais ses indications.

Lorsqu'elle estima qu'il était à point, elle me fit signe de m'éloigner. Du pied j'écartai les vêtements que je venais de quitter. Je glissai un pied sous le général et le retournai en le faisant rouler sur lui-même sans effort. La colonelle et Béatrice déboutonnèrent le pantalon du général et le firent descendre à ses genoux. Je me couchai à terre aux côtés du général, après avoir déboutonné mon chemisier. La colonelle réveilla le colonel en lui caressant et tapotant le crane des cinq doigts de sa main gauche. Le colonel souriait béatement en voyant la scène qui se déroulait devant lui. Visiblement il trouvait le spectacle charmant et devait penser qu'il continuait à rêver. La colonelle dut taper dans ses mains, s'interposer, l'air scandalisé, entre le spectacle et le spectateur, et montrer d'un grand geste dramatique l'objet de son courroux, les deux amants dénudés couchés à ses pieds, pour le rappeler à la réalité et à son sens du devoir et de la famille. Avec des sanglots dans la voix, elle lui dit en martelant bien la phrase :
"Ma nièce est déshonorée !". On voyait le colonel prendre connaissance de la réalité et de l'étendue du désastre en voyant la couleur de son visage passer du rose au rouge brique.
Béatrice et Cécile se tenaient un peu à l'écart, enlacées et pétrifiées.
La colonelle s'assit tranquillement derrière le bureau du colonel, prit une feuille de papier et inscrivit "AVEUX" en haut de la page. Elle posa la plume à côté de la feuille et se leva, laissant la place au général, dès que celui-ci aurait repris ses esprits.


Responsable du site : Lucie Sobek


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