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« La COLONELLE / chapitre 14 / LE PASSAGE DU GENERAL », une petite histoire imaginée par marietherese

1 La COLONELLE / chapitre 14 / LE PASSAGE DU GENERAL marie therese marietheresekoest@yahoo.fr 07-06-2007, 8:37
J'ai rencontré le général pour la première fois juste après ma montée en grade, lorsque je suis devenue la nièce de la colonelle.

Je venais de passer mon examen. La colonelle se montrait difficile et pointilleuse lors des examens de montée en grade. Elle tolérait parfois quelque léger manquement à ses normes de féminité, lorsque nous devenions sa femme de chambre ou sa dame de compagnie, puisqu'elle aurait encore l'occasion de les corriger. Mais lorsque nous voulions devenir sa nièce, il fallait que tout soit parfait. Elle regardait partout et nous inspectait militairement pour déterminer si sa boue et ses tisanes avaient rempli pleinement leur tâche délicate, si tout était parfaitement bien en ordre. Elle mesurait notre taille, sans et puis avec un corset. Elle nous faisait porter à cette occasion notre premier corset anglais pour jeune femme, en tissu renforcé extra fin, aux motifs fleuris. Elle contrôlait que notre poitrine remplisse harmonieusement les creux du sous-vêtement, que le buste ait bien une forme de V majuscule et que sous la taille tout soit bien en ordre.

A l'avant, elle ne tolérait plus aucune protubérance. Elle passait délicatement sa main sur notre fine culotte qui n'avait plus aucun renfort, qui couvrait simplement la peau et n'exerçait plus aucune fonction de maintien, et contrôlait l'absence de ces défauts qui auraient pu nous faire démasquer trop facilement par un homme trop entreprenant. La colonelle estimait que tout était en ordre de ce côté là lorsque le creux de sa main ne rencontrait plus qu'une zone lisse, d'apparence féminine, et que le passage de sa main provoquait chez Béatrice un soudain rosissement des joues, un léger écarquillement des yeux, une légère ouverture de la bouche, une soudaine aspiration d'air, soit les effets visibles d'un plaisir féminin.

A l'arrière elle voulait que le fessier, alourdi et amplifié par ses mixtures, mis en place par le corset, soit impressionnant. Durant l'année de service comme dame de compagnie, à titre préventif, elle préconisait d'ailleurs l'usage d'un siège spécial de sa conception. Il s'agissait d'une chaise dont l'assise était constituée de deux planches, jointives au milieu de la chaise et inclinées chacune vers l'extérieur. L'effet recherché était d'écarter les fesses de Béatrice et de les faire paraître plus imposantes encore. La chaise n'avait pas de dossier, afin d'améliorer le maintien. Selon la conformité et les progrès déjà réalisés, la colonelle préconisait à Béatrice l'usage de sa chaise pendant une à plusieurs heures chaque jour. La position étant parfois difficile à garder, une variante délassante était prévue. Béatrice pouvait se pencher en avant, à condition de garder l'angle entre son buste et ses jambes inchangé. Cécile venait l'aider lors de ces variantes. Elle l'aidait à se pencher et surtout à se relever. Béatrice avait généralement du mal à se relever car le contact prolongé de la jointure des planches avec ses protubérances qui n'étaient pas encore bien mises en ordre pouvait provoquer des moments d'hébétude. Une aide amicale était la bienvenue. Après avoir relevé Béatrice, Cécile lui massait longuement et délicatement le bas du dos.
Lors de mon examen, la colonelle se montra très satisfaite. J'étais douée, les boues brunes et les tisanes avaient bien travaillé.

Ma taille était bien fine. Le corset anglais l'amincissait encore. Il repoussait le peu de graisses que j'avais là vers le bas et tendait les chairs. La colonelle mit ses deux mains autour de ma taille, en joignant ses index et en essayant de rapprocher ses pouces. Il ne manquait que cinq centimètres. Elle était très contente de moi.

La colonelle prit quelques notes afin de confectionner ma tisane personnelle. Anne avait en effet ce petit privilège. Voyant la satisfaction de la colonelle à mon sujet, je lui dis mon envie d'avoir de plus grosses pommettes, agrémentées de petites fossettes. Je lui montrai à ce sujet un joli dessin dans l'un des derniers catalogues de mode qui nous était parvenus. Elle écrivit quelques formules bizarres dans son petit carnet et me dit qu'elle allait s'occuper de cela.

Cécile, pendant son année de service n'avait droit qu'à une nouvelle tenue d'uniforme. Elle devait porter également les anciennes tenues laissées dans l'unité par celles qui avaient occupé le grade avant elle. Béatrice en recevait deux. Anne ne mettait que des uniformes neufs.

J'avais donc pu choisir avec grand plaisir mon premier uniforme en tant que nièce. J'avais opté pour une tenue anglaise, choisie dans un catalogue de Londres. J'aimais la qualité des tissus, la sobriété et le raffinement discret de l'ensemble. La jupe longue en tissu écossais à rayures, découvrait à peine la pointe de mes bottines en cuir verni. La large ceinture, en fin tissu, écossais lui aussi, mais sans rayures, mettait bien ma fine taille en évidence. Elle était nouée par derrière et ce nœud, reposant sur mon fessier, augmentait encore le volume apparent de celui-ci. Les deux bouts de la ceinture pendaient gracieusement à l'arrière. Le chemisier en satin était très doux au toucher. Il était blanc et complété par de larges rajouts en dentelles. Son col remontait en l'enserrant jusqu'à la moitié de mon cou. Le fin dessin du tissu, les rajouts rappelaient et renforçaient la forme en V majuscule de mon buste. Le chemisier se boutonnait dans le dos, c'était un détail que j'aimais beaucoup. Les longues manches enserraient mes poignets et accentuaient leur finesse. Les rajouts, lorsque je restais immobile, restaient sagement à plat. Mais dès que je faisais le moindre mouvement, ils s'agitaient et me donnaient une impression de légèreté. La finesse de mon cou enserré, mon haut chignon, renforçaient encore cette image de V.
La colonelle m'avait offert un joli médaillon en ivoire, que je portais au milieu du chemisier, juste au-dessus de ma poitrine, ainsi qu'une fine bague en argent.

J'aimais baisser la tête et me regarder. J'aimais voir le tissu tendu autour de ma poitrine. J'aimais alors faire bouger mes bras. J'aimais voir mes poignets finement enserrés, mes belles mains aux doigts fins et mes jolis ongles, qui avaient si bien bénéficié du traitement de la colonelle. J'aimais voir scintiller ma jolie bague. J'aimais essayer de voir ma taille. J'aimais voir le bout de mes bottines dépasser devant ma jupe. J'aimais effleurer du bout des doigts le tissu tendu de mon chemisier. J'aimais caresser le bas de mes seins. J'aimais les petits soubresauts ressentis lorsque je faisais remonter ma main et que mes doigts, un par un, trébuchaient sur mes mamelons que je sentais durcir. J'aimais caresser alors le haut de mes seins et faire redescendre mes mains repliées, afin que se soient maintenant mes ongles qui trébuchent.
Je ressentais alors une émotion qui me rappelait mes anciennes ardeurs passées, mais en plus estompé. La sensation parcourait tout mon corps, elle était moins localisée. L'effet était moins bref, il durait bien plus longtemps.

Le jour du passage du général, qui allait inspecter un autre régiment que le nôtre, le colonel avait fait sonner le clairon du réveil avec deux heures d'avance sur l'horaire habituel. Il voulait aligner sa troupe de grand matin dans le champ en face de la caserne. Il se plaça à la tête de sa troupe. Il soigna l'alignement de ses soldats. Il donna de nombreux ordres à ses sergents. Il s'impatientait et invectivait sa troupe, trop lente à exécuter ses ordres, portant clairs et précis, à son avis. Il roulait ses gros yeux et tempêtait. Il levait souvent les bras au ciel en promettant des punitions exemplaires. Il voulut disposer les nombreux drapeaux dans l'ordre précis des batailles gagnées. Ce fut toute une histoire. Il fit pointer les canons en l'air pour composer un tableau plaisant à regarder.

La colonelle et son unité au complet attendaient les évènements à l'ombre, en profitant de rafraîchissements, dans le bureau du colonel. Nous pouvions regarder par les fenêtres et voir tout le spectacle.

Comme il faisait très chaud, la colonelle, comme toujours, avait pris des mesures appropriées. Elle avait fait placer la grande bassine de la salle de bain près des fenêtres du bureau. Cécile y avait versé plusieurs brocs d'eau bien fraîche. La colonelle nous donna la permission de quitter une partie de nos vêtements, ceux du bas. Cécile avait disposé quatre chaises autour de la bassine. Nous pouvions ainsi nous asseoir, les pieds et le bas des jambes dans l'eau. Cécile, qui avait l'esprit pratique, plaça un tabouret au milieu de la grande bassine, et y posa un seau qu'elle remplit également d'eau fraîche. Elle y déposa quelques bouteilles de limonade. Nous étions prêtes à voir passer le général et sa troupe. L'une d'entre nous, dont la chaise était placée près des fenêtres, montait la garde et observait ce qu'il se passait à l'extérieur. J'avais beaucoup de plaisir à être là, les pieds dans la bassine, qui me rappelait de tendres souvenirs, à regarder mes jambes devenues si belles, entourées par celles de mes amies. Les cris et les appels de l'extérieur étaient en partie couverts par le vrombissement doux des éventails que la colonelle nous avait fournis.

Enfin satisfait de son alignement, le colonel se retourna, pour faire face à la route où le général allait passer. Il se mit au garde-à-vous, dégaina son sabre, le brandit au-dessus de sa tête et hurla un ordre. Toute sa troupe se mit au garde-à-vous.

Au bout de quelques minutes de cet exercice inhabituel, il devint tout rouge et transpirait à grosses gouttes. Il baissa son sabre et en fit reposer la pointe à terre. Quelques minutes plus tard, il dut éponger son front et chercha à s'asseoir. Il se fit apporter un fauteuil. Comme cela le mettait dans une position trop basse, il fit à la hâte confectionner une estrade. Le soleil étant décidément trop ardent, il fit tendre une toile au dessus de son fauteuil. Il se sentait bien à présent, confortablement assis à l'ombre, son sabre posé à terre, à ses pieds. Le contrecoup de ses efforts du matin et la chaleur ambiante lui firent anticiper sa sieste de l'après midi.

Le général et sa troupe sont passés sans s'arrêter en fin d'après midi devant notre caserne. Le général, sur son cheval avait une allure étrange. Il ne présentait aucun signe de raideur militaire, de solennité. Il suivait mollement les mouvements de son cheval. Il n'ôta même pas son chapeau d'un geste large, comme c'était l'usage, pour saluer le colonel.
Discrètement la colonelle me dit qu'elle pensait qu'il dormait, lui aussi.
C'était bien le cas. Peu après leur rencontre ils furent réveillés tous les deux en sursaut par une salve d'honneur des canons.


Responsable du site : Lucie Sobek


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