barcarena9@gmail.com
inforbart@gmail.com
malucao2017@outlook.com.br
isacczim@ig.com.br



Je me connecte  Hop !
J'ai perdu le mot de passe  Hop !
S'inscrire comme membre du site  Hop !

HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« La COLONELLE / chapitre 11 / LES EXERCICES PRATIQUES », une petite histoire imaginée par marietherese

1 La COLONELLE / chapitre 11 / LES EXERCICES PRATIQUES marie therese marietheresekoest@yahoo.fr 20-04-2007, 6:01 La colonelle tenait à ce que nous ayons une excellente éducation militaire. Elle nous donnait régulièrement des cours de tactique adaptés spécialement à notre unité. Elle commençait par la partie théorique.
Elle nous expliquait que lorsque deux troupes s'affrontent, ce ne sont pas toujours les plus nombreux qui prennent le dessus. La force brutale n'est pas tout. L'intelligence et l'astuce des chefs, ainsi que la chance jouent aussi un rôle.

Elle dessinait sur un tableau, comme à l'école, pour nous montrer des ruses habiles, des points faibles habilement camouflés, de faux points faibles habilement mis en évidence, comment reculer ses troupes pour faire croire à l'adversaire des choses qui ne sont pas, comment faire en sorte que l'ennemi se rue dans une brèche qui est en fait un piège. Elle nous montrait comment une troupe plus faible pouvait astucieusement retourner contre l'adversaire la force supérieure de celui-ci.

Ensuite elle passait aux exercices pratiques. Elle voulait nous démontrer que de faibles femmes pouvaient, grâce à quelques astucieuses ruses féminines, prendre le dessus sur des hommes bien plus forts et puissants qu'elles. La colonelle estimait qu'il fallait toujours joindre l'utile à l'agréable et nous offrait ainsi une charmante petite gâterie qui nous permettait d'exercer notre rouerie féminine.

Sous prétexte, par exemple, de faire du feu dans la grande cheminée du grand salon, elle faisait venir un soldat. Nous pouvions le choisir. Nous les connaissons tous à force de les voir défiler dans la cour. Il devait effectuer de nombreux passages dans le salon pour apporter le bois, disposer les bûches et ranimer régulièrement la flamme.
Elle se plaçait dans son canapé et observait nos agissements.
Anne nous rappelait rapidement quelques concepts théoriques que nous allions devoir appliquer aujourd'hui, organisait entre nous un simulacre où Cécile tenait provisoirement le rôle du soldat, et dirigeait ensuite la manœuvre réelle en présence de celui-ci, à l'aide de signes convenus.

Le brave garçon ne se doutait pas que nous lui avions compliqué la tâche et que ses allées et venues dans l'appartement avaient été prévues, analysées et étudiées par nous. Sa route serait semée d'embûches. Il allait être confronté à la vue de situations, de gestes et de poses inhabituels pour lui. Une sortie dénudée et faussement innocente de la salle de bain, des travaux d'aiguille sur nos dessous les plus intimes, savamment mis en évidence sous prétexte de lumière défaillante, des époussetages époustouflants de hauts de meubles étaient nos exercices familiers en ces circonstances.

Si elle était ce jour là d'humeur à cela, pour notre plus grand plaisir, Anne voudra bien peut être aussi tester le sens du toucher du soldat. Elle passera alors à une autre gamme d'exercices. La difficulté pour elle était de garder le plus longtemps possible son air ingénu et de ne pas montrer son plaisir.
Lorsque la corvée de bois était un prétexte trop peu plausible, lorsque la température était clémente, la colonelle prévoyait un autre prétexte pour attirer des soldats dans l'appartement.
Elle voulait changer des meubles de place ou renouveler les peintures de telle pièce. Les situations étaient similaires, notre plaisir aussi grand et nos progrès en instruction militaire aussi bons.
La colonelle observait et ne disait rien tant que l'exercice n'était pas terminé. Après elle le commentait.
Elle notait dans son petit carnet le nom du candidat ainsi que notre appréciation globale. Il pouvait être noté rejeté, à reprendre, ou mis en réserve pour une prochaine leçon.

Si le soldat avait suivi simplement son instinct, s'il ne s'était pas donné beaucoup de peine, s'il ne nous avait pas agréablement surprises, il était simplement renvoyé à sa routine militaire habituelle. Par contre s'il avait montré de l'initiative, de l'application, de l'imagination, de l'esprit d'à propos, la colonelle le récompensait. Elle se retirait dans sa chambre et nous le laissait pendant une heure ou deux. Il arrivait parfois à ce moment un fait bien curieux. La grande horloge de la cheminée, qui fonctionnait toujours admirablement bien, avait tendance à s'arrêter intempestivement.
La colonelle disait sentencieusement que ces petits exercices d'aspect un peu frivoles nous seraient bien utiles lors de futures rencontres avec des personnages plus importants.


Responsable du site : Lucie Sobek


Avis de lecteurs - note moyenne : 0
Merci de donner une petite note sur ce texte :
j'ai aimé...

1 Pas du tout
2 Un peu
3 Beaucoup
4 Passionnément
5 A la folie
Accès via la version smartphone - Contacter le webmestre