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« La COLONELLE / chapitre 3 / LES REGLES DE LA VIE MILITAIRE », une petite histoire imaginée par marietherese

1 La COLONELLE / chapitre 3 / LES REGLES DE LA VIE MILITAIRE marie therese marietheresekoest@yahoo.fr 26-09-2006, 5:57 La colonelle insista, en fronçant les sourcils, pour me dire que j'aurais à suivre attentivement le règlement militaire. Faute de quoi elle se verrait obligée de me renvoyer de son corps d'élite. Je devrais alors effectuer le restant de mon service militaire auprès de la troupe des garçons. Elle eut alors un geste dédaigneux vers la cour de la caserne. Les jeunes filles eurent une réaction d'effroi, elles se serrèrent les unes contre les autres, retenant avec peine un "Oh non !", en me regardant d'un air inquiet.
Cécile fut chargée de m'apprendre le règlement.

Elle m'expliqua que chaque jour du premier mois je devrais prendre un bain de boue spéciale. Cécile m'aiderait, comme elle l'avait fait aujourd'hui. Bientôt mes poils allaient pâlir et puis partir. Les arrondis allaient venir, la finesse allait s'installer, mes muscles inutiles allaient diminuer de volume. Mon ardeur, elle rougit un instant et puis continua, le genre d'ardeur que j'avais connu en entrant dans la bassine allait se canaliser et s'approfondir. Ce ne serait plus une ardeur brutale, un plaisir aigu et passager qui laisse la place à la nonchalance, à l'hébétude, comme les connaissent les garçons, non ce serait une ardeur chaude, agréable et continue. Ce serait un plaisir discret et intérieur, une langueur lascive, un appel constant aux caresses comme seules les filles peuvent les connaître.
Après le premier mois, un bain de boue par semaine suffirait.

Après la première année de service le bain de boue n'était plus nécessaire. Néanmoins, par précaution, la colonelle voulait que ses filles en prennent encore un chaque mois. Elle préparait pour ces occasions une mixture spéciale, certes moins puissante, mais aussi bien plus douce et parfumée. .
Chaque jour de ma vie militaire je devrais boire la tisane revigorante, spécialement préparée par la colonelle. Cette tisane continuerait le travail de la boue et le parachèverait de l'intérieur.
Je devrais employer mon premier mois dans cette unité, moi qui étais le seul, pour un temps, à avoir encore de l'ardeur virile, à exécuter des travaux lourds. Je ferais le grand nettoyage de l'appartement. Il me faudrait frotter partout. Mon ennemi serait la poussière.
Bientôt, dans un mois environ, ces travaux deviendraient trop lourds pour moi.

Béatrice m'expliqua une autre règle : Je ne pouvais en aucun cas me montrer à la fenêtre. Seule Anne pouvait le faire, en plus, bien sûr, de la colonelle. Béatrice pouvait regarder par la fenêtre, à condition de rester derrière les voiles qui protégeaient notre intimité des regards extérieurs.
Je devais toujours être bien propre. Mon uniforme devait être impeccablement entretenu.
Chaque matin avait lieu l'inspection générale. La colonelle passait sa troupe en revue dans le salon. Une par une ses filles devaient la saluer en lui faisant la révérence, et se laisser examiner.
Notre petite unité possédait sa hiérarchie propre.
Denise, la bonne, était la moins gradée et devait donc travailler. Elle était chargée des corvées, des travaux lourds et difficiles.
Cécile, la femme de chambre, était sa supérieure directe. Elle travaillait elle aussi. Elle s'occupait du nettoyage léger, de servir les repas, des travaux délicats, et de l'entretien des vêtements.
Béatrice, la demoiselle de compagnie, organisait les petits plaisirs de notre unité.
Anne, la nièce de la colonelle, profitait des plaisirs que lui offrait la vie. Elle s'occupait d'elle-même. La colonelle attendait d'elle qu'elle soit jolie et élégante en toutes occasions.

Béatrice précisa que la hiérarchie était souple dans notre unité. Il ne s'agissait pas de commander sans raison, ou d'humilier les conscrits. Il s'agissait de mettre en valeur nos deux représentantes auprès du monde extérieur, la colonelle et sa nièce. L'entraide, la bonne humeur, la camaraderie étaient nos façons habituelles de travailler dans l'unité spéciale.
La colonelle commandait.

Celle-ci avait mis au point un système de récompenses. Chaque tâche accomplie avec succès, chaque inspection réussie, rapportait un bon point. On pouvait échanger cinq bons points contre un ruban bleu que l'on pouvait accrocher dans ses cheveux ou placer en évidence sur son uniforme. Un certain nombre de rubans était requis, après une année de service dans un grade, pour accéder au grade supérieur. Si le nombre de rubans était suffisant, ce qui était généralement le cas, la colonelle accordait des faveurs. Une faveur très recherchée était de pouvoir porter les sous-vêtements correspondants à l'uniforme du grade supérieur. Une autre était de pouvoir disposer de la clef de la bibliothèque de soirée, alors que l'on n'avait pas encore le garde de nièce.

Béatrice m'indiqua aussi qu'il y avait un système répressif. Elle me l'indiquait à titre informatif, car elle ne l'avait jamais vu utilisé. Si une tâche avait été volontairement mal exécutée, la colonelle réprimandait en public la jeune fille concernée. Après quelques pleurs, la jeune fille était pardonnée.

En cas de récidive, la sanction était le fouet. La colonelle prenait alors un air terrible, du moins un air le plus terrible possible, car elle avait du mal à prendre un air pareil. Elle sortait le fouet de son étui. En fait c'était un jouet. C'était un petit bâton à peine plus grand que la main de la colonelle, prolongé par quelques brins de laine rouge. Elle ordonnait alors que les deux jeunes filles les plus gradées maintiennent fortement la fautive, la forcent à s'incliner, et remontent sa jupe. La colonelle agitait alors son fouet en tous sens et abaissait son bras au hasard, en détournant la tête. A cause de l'émotion, la colonelle se trompait bien vite dans la numérotation des coups. A chaque coup, toutes les jeunes filles se lamentaient en cœur. Bientôt les jeunes filles qui n'étaient pas punies, laissaient parler leur bon cœur et intercédaient auprès de la colonelle en faisant appel à sa pitié. La colonelle, pour bien marquer son autorité, frappait encore un ou deux coups, puis laissait tomber à terre l'instrument du supplice. Ceci marquait le début de la réconciliation générale. C'étaient alors des embrassades éperdues, des sanglots, des promesses, des enlacements frénétiques.

Les jeunes filles se mettaient alors en devoir de soigner la martyre. Elles l'installaient dans le canapé que la colonelle leur laissait volontiers. Elles la couchaient sur le ventre. Elle restait immobile, car chaque mouvement, chaque attouchement déclenchait des cris de douleur. Il fallait pourtant bien la soigner. C'était grâce à beaucoup de délicatesse et d'infinies précautions qu'elles parvenaient à dénuder le postérieur meurtri. Elles appliquaient ensuite une pommade cicatrisante qu'il convenait de bien faire pénétrer dans la peau meurtrie grâce à des massages prolongés. Une des jeunes filles, afin de distraire l'assemblée, prenait dans la bibliothèque de jour un beau livre et lisait à haute voix une jolie histoire pour jeunes filles.


Responsable du site : Lucie Sobek


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