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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par marie-pierre

1 Après-midi d'automne marie-pierre jeanne@hommefleur.net 14-12-2006, 6:16 C’était un début d’automne pluvieux.

Je portais ce jour-là mon ciré noir adoré. En dessous, jupe de cuir et chemisier de soie assez décolleté. Noirs tous les deux. Mes jambes étaient gainées de fins nylons suspendus à mon porte-jarretelles de dentelle que venaient compléter mon soutien-gorge et mon string assortis. Bottes noires comme il se doit à cette période de l’année.

Je m’étais engouffrée dans une librairie rue Saint-Denis suite à une averse subite.
Après avoir écouté quelques disques de jazz en démonstration, je m’étais soudainement retrouvée au rayon des livres érotiques. Quel hasard !

Soudain, je fus légèrement bousculée par quelqu’un derrière moi.

- « Excusez-moi madame »
- « Je vous en prie » dis-je en me retournant avec un léger sourire.

Quelle agréable surprise que de découvrir cette élégante femme.
Je suis restée muette un quart de seconde qui m’a semblé une éternité.
J’imagine même avoir rougi quelque peu.

- « Ce rayon est mon préféré et vous ? »
- « Il m’arrive d’y flâner à l’occasion selon mes humeurs »
- « Je vous ai remarquée de loin à cause de la couleur de vos cheveux »

Je portais ce jour là mes longs cheveux blonds qui avaient tout de Cléopâtre sauf la couleur. Le contraste avec mes vêtements noirs donnait un petit côté aguichant que j’aimais bien. Le seul autre élément sur lequel j’aimais insister un peu était mes yeux que j’accentuais d’un trait vert presque noir et qui mettait en valeur mes yeux pers; ceux de ma mère comme je me plaisais à dire si souvent.
Un peu de gloss sur mes lèvres et c'étais suffisant. À vrai dire, cela m’excitait de me vêtir de la sorte pour sortir.
Il n’était pas rare que je me fasse aborder lorsque je revêtais cette allure.

-« Nous serions plus confortable pour regarder ce livre devant une bonne bouteille de vin auprès d’un petit feu de bois.»
-« J’imagine que oui mais je n’ai pas l’habitude de…»
-« J’habite à deux pas il n’y a aucun problème »

Je me laissai tenter et succombai donc à cette si gentille et prometteuse invitation.

La pluie avait cessé mais cette température de début d’automne me semblait propice au plaisir.


Son appartement était assez sympa. Un peu minimaliste mais on y trouvait beaucoup de livres et de tableaux.

Au fond de la pièce principale, un foyer auquel on avait rajouté un manteau
de marbre blanc comme on en trouve dans certains immeubles anciens de Manhattan. Sobriété et élégance.

Delphine était grande et assez élégante, les cheveux bruns aux épaules.
Elle devait faire 1.70 mètre, des grands yeux gris .
Elle apporta une bouteille de rouge et quelques trucs à grignoter.

« Excuse-moi un petit instant je reviens dans un petit moment. »

Quand elle revint, elle portait un jeans de couturier un chemisier de soie et de belles bottes en daim.
Elle prit place à mes côtés sur le divan et nous versa un bon verre de vin.

Nous en étions à feuilleter ce livre de photos coquines, ce qui ajoutait à l’atmosphère trouble qui régnait dans la pièce.
De temps à autre, sa main effleurait la mienne ou encore je sentais la chaleur de sa cuisse si près de la mienne. Je commençais à être excitée.

Je ne souhaitais qu’une chose, me retrouver au lit avec cette femme.

« Tu sais je t’avais vue entrer dans la librairie tout à l’heure. À ton allure, j’ai tout de suite compris ce que nous avions en commun . Nous sommes deux femmes du même genre »
En même temps, elle posa la main sur mon genou et s’approcha pour me déposer un tendre baiser. Ses lèvres effleurèrent à peine les miennes et je savais que je ne pourrais pas résister encore bien longtemps à Delphine. Elle portait un parfum troublant et ses lèvres étaient brûlantes.

En passant dans la chambre, je remarquai les géraniums qui décoraient le bord de la fenêtre. Évidemment, le vin nous avait accompagnées près du grand lit.

Seules, des femmes de notre type étaient capables de pareilles caresses, de comprendre ce que l’autre désirait, ce qu’elle souhaitait.
J’ai l’impression que cet après-midi et cette longue fin de journée nous ont permis de faire le tour de quelques chapitres des caresses et des petites coquineries.

Je revois Delphine à l’occasion et nous avons toujours le même plaisir à nous aimer.


Responsable du site : Lucie Sobek


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