1 Le travesti et le petit chien josette jeanne@femmes.net 17-03-2006, 13:41 Le travesti et le petit chien

Il était une fois, un jeune homme, ou plus exactement une jeune personne, disons, entre 40 et 45 ans, (on est encore jeune à cet âge ! d’ailleurs, à son travail, les clients lui « donnaient » souvent du : « jeune homme ») ; cette jeune personne, donc, appelons là « Josette », ou plutôt « André », non Josette, c’est le prénom qu’il préférait, était marié et habitait un gentil pavillon dans une petite bourgade de campagne en Normandie.

Josette, en fait, était un garçon (un homme maintenant) qui, depuis pas mal d’années, aimait se travestir, c'est-à-dire mettre des habits de femme et même, depuis peu, se maquillait et recherchait, de plus en plus, à ressembler à une femme. Il (il ou elle) était marié depuis une quinzaine d’années avec une gentille épouse qui était au courant et acceptait, depuis presque le début son besoin, car c’en était un désormais, qu’il avait de se transformer ainsi.

Josette sortait très peu ainsi féminisée, ou alors en cachette, elle n’avait pas encore pu nouer des contacts autres que virtuels sur internet avec d’autres amies transgenres comme elle. Par contre, dès qu’elle en avait la possibilité, à la maison, les jours où elle était en congés et son épouse au travail, elle en profitait pour s’adonner à sa passion..

Notre petite famille, dont le garçon, encore célibataire, était indépendant avec son appartement dans la préfecture du département, avait un petit chien, un pinscher nain, qui avait maintenant dix ans et qui, comme tous les petits chiens, n’aimait pas la solitude et appréciait beaucoup ces jours de congés décalés de ses maîtres qui lui permettaient d’être moins souvent « abandonné ».

Ce petit chien s’appelait Harry ; il était très affectueux et on peut dire qu’il était un peu trop gâté. Donc, ce matin là, il avait vu partir sa maîtresse et avait constaté avec allégresse que son maître ne partait pas avec elle. Il s’était recouché et surveillait du coin de l’œil ce qu’il faisait. Quand Josette prit possession de la salle de bains, il fit comme il en avait l’habitude, il observa et renifla pour se rendre compte quelle tenue son maître allait-il mettre ; en effet il savait reconnaître la tenue de travail, le costume, et savait à ce moment que ce n’était pas bon signe, qu’il allait rester seul.

Ces jours là, il regardait son maître dans la salle de bains, s’étonnait peut-être que cela dure plus longtemps que les autres jours, puis, comme il ne le quittait pas d’une semelle, il voyait qu’il préparait d’autres affaires, qu’il passait une robe…. Que se passait-il dans sa tête à ce moment là ? « de toute façon, il est là… il n’a pas l’air de partir… » ; Puis, d’un coup il prenait un regard étonné ; son maître venait de changer de tête (il avait mis sa perruque) , mais il lui parlait, c’était donc toujours lui…..

Alors il remuait la queue, content, et continuait d’assister, spectateur unique et privilégié, à ce que notre Josette appelait ses « séances d’essayages » ; justement elle finissait de devenir enfin elle-même et prenait maintenant plaisir à immortaliser ces moments par la prise de multiples photos dans le salon.

Harry était là, couché sur le tapis ; Josette était quelquefois obligée de le repousser pour aller et venir de l’appareil à sa position de pose ; parfois, volontairement ou non, le petit chien se retrouvait sur la photo.

Comme c’est souvent le cas, sa maîtresse était plus proche de lui, car c’était elle qui lui donnait habituellement à manger ;son maître était là plus pour les promenades. Alors quand celui-ci était ainsi transformé, et qu’il ne sortait pas, que pensait ce petit chien, se disait-il qu’il avait maintenant deux maîtresses ?