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« », une petite histoire imaginée par jeanne

1 Soubrette pour une semaine (3) jeanne 12-01-2008, 1:48 Troisième jour (jeudi)

Dès le milieu de la matinée, j'étais déjà fatiguée! Pendant près de trois heures, à quatre pattes sur mes genoux et mes mains, je cirais le parquet de la maison. La sueur me coulait du front sous ma coiffe jusque dans le cou et mon nouvel uniforme rose était dans un triste état. Madame Mathilde entrait de temps en temps pour inspecter mon travail, et souvent elle me demandait de recommencer certaines surfaces du parquet. Elle était visiblement amusée de me voir dans cet état. Elle faisait des petits commentaires comme, "Je vous avais dit que ce serait difficile" ou bien "Maintenant vous savez ce que c'est que d'être une femme de ménage!"

Mais d'un autre coté, je travaillais avec une ardeur que je ne me connaissais pas. Oui, j'allais faire ce parquet à la perfection. J'étais la bonne et je me devais de satisfaire mon employeur. Heureusement que j'avais de bonnes protections aux genoux et aux mains.

Vers onze heures j'entendis le téléphone sonner dans la pièce à coté, et la voix de Madame disant, "Oh, bonjour Pat! Comment vas-tu? Es-tu contente de ton séjour?" Mon dieu! C'était ma femme au bout du fil. Je me sentis soudain très intimidée. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire?

Avant que j'ai pu réfléchir à quoi que ce soit, Madame Mathilde m'appelle, "Annie, venez une minute au téléphone, votre maîtresse vous demande au téléphone!"

Je rougis parce que ma femme avait entendu mon nouveau nom et aussi parce qu'on l'avait appelée 'ma maîtresse'. J'enlevais mes gants précipitamment, essuyais mes mains et ma figure avec mon tablier puis me précipitais vers le téléphone. Je répond un petit "allo" et entend ma femme, pétillante et heureuse, "Vraiment Annie, j'adore ton nouveau nom! Comment vas-tu? J'appelle de la réception de l'hôtel. Il fait très beau ici aujourd'hui et je n'ai une conférence que cette après-midi, aussi je profite de la piscine tout en sirotant un martini." Elle bu une gorgée puis continua, "Je vois que Mathilde s'occupe bien de toi. Alors aimes-tu toujours travailler comme une vraie servante?"

Je répondis avec une petite voix, pensant que Mathilde n'était plus dans la pièce, "Oh Pat, je comprends maintenant ce que cela veut dire de travailler comme bonne pour un autre employeur. Madame Mat.. je veux dire Mathilde est très gentille avec moi, elle me traite comme une bonne, et je suis en plein nettoyage de printemps. Bien sûr, je ne me plains pas, tu sais que j'aime bien faire le ménage, et c'est ce que je fais aussi chez nous. Malheureusement il fait très chaud aujourd'hui et faire les parquets dans ces conditions n'est pas très agréable!"

D'une voix amusée, elle me répondit, "Très bien ma chère, ou Annie plutôt, je peux voir qu'elle s'occupe bien de toi, d'ailleurs tu l'appelles Madame et j'ai entendu qu'elle me surnommait 'ta maîtresse'. Attention, si tu deviens performante, je serais bien tentée de changer ton statut chez nous pour devenir la bonne à plein temps!"

Cette remarque de ma femme me laissa sans voix. Est-ce vraiment ce que je recherchais? Avant que je puisse lui répondre, Pat continua, "Bien, je dois raccrocher mon amour, je vais aller prendre un bain. Amuses toi bien avec ton ménage et soit une bonne soubrette pour Mathilde, elle me fera un rapport complet quand je viendrais te chercher lundi midi. Bises!"

Retournant à mon travail, je m'arrête et me regarde devant un grand miroir. J'avais une drôle d'allure. Je lisse ma jupe et resserre les liens de mon tablier pour souligner ma taille. Madame Mathilde me surprend. Je la vois et me retourne en rougissant, faisant en même temps une petite révérence. Elle me regarde et dit, "Quelle sissy vous faites! Retournez immédiatement au travail avant que je vous corrige. Vous avez tous les parquets à faire!"

Très gênée, je renfile mes gants. Madame Mathilde me parlait comme si j'étais une vilaine petite fille ayant fait une bêtise.

Deux heures plus tard, je prend une bonne douche et je change d'uniforme, celui que j'ai lavé et repassé hier. J'étais assise à la table de la cuisine, mangeant un sandwich avec une tasse de café. Tout mon corps était cassé, mais le parquet était bien fait, et mon employeur me félicita et me laissa me reposer un peu.

Plus tard pendant que je faisais la vaisselle, Madame Mathilde entra en me disant, "Prête pour une petite promenade dans le parc Jenny?"

J'ai failli laisser tomber un plat! Je me retourne essuyant mes mains avec un torchon, ouvrant la bouche pour dire quelque chose, mais elle me stoppa d'un ton arrogant, "Ne soyez pas si étonnée Jenny, laissez moi vous expliquer. Je dois sortir le chien cet après-midi et j'ai pensé que vous pourriez venir avec nous. Je vois que vous avez changé d'uniforme, enlevez votre tablier et allez dans votre chambre vous préparer un peu."

Elle a du voir mon embarras, car elle me dit gentiment, "Ne vous inquiétez pas Jenny, je vous rejoindrais dans votre chambre dans quelques minutes pour vous aider à vous arranger, pour votre première sortie en tant que servante de la maison!"

Il devait être quatre heures de l'après-midi quand nous quittâmes la maison, et je dois admettre que je me sentais un peu plus en confiance quand nous atteignîmes le parc voisin. Madame Mathilde m'avait beaucoup aidée pour améliorer mon look. Je portais mon uniforme bleu en coton, sans le tablier bien sûr. Mon soutien-gorge rembourré et ma ceinture bien serrée accentuait mon look féminin. Des bas noirs et de petites chaussures à talons complétaient ma tenue. De près comme de loin, il paraissait évident que je portais une tenue de domestique: boutonnée sur le devant, col blanc autour du cou, manches courtes et deux poches sur le devant; statut de domestique renforcé par la petite coiffe blanche sur ma perruque. Mon maquillage était parfait, sans être exagéré, grâce à l'habileté de Madame Mathilde.


Madame Mathilde me parlait tout le temps, "Annie, évitez de faire des grands pas et gardez vos genoux l'un contre l'autre pendant que vous marchez. Personne ne fera attention à vous, sauf si quelque chose d'inhabituel attire leur attention. Rien de particulier dans votre cas, la bonne promène le chien dans le parc. C'est très courant dans cette partie de la ville, habitée par disons la moyenne classe supérieure, c'est la travail quotidien de notre bonne Betty que vous remplacez."

Comme le chemin montait, elle s'arrêta pour reprendre son souffle, et je saisis ce moment opportun pour lui dire, "Excusez moi Madame, pouvons nous lâcher le chien, car il tire très fort." C'était la vérité, j'avais de plus en plus de mal à le retenir.

Madame Mathilde ria et dit, "Ne vous inquiétez pas Annie, nous allons bientôt le lâcher, il fera un tour d'une dizaine de minutes, puis reviendra vers nous. Comme vous êtes la bonne, il va y avoir un peu de travail pour vous."

J'étais un peu décomposée quand elle ouvrit son sac pour en sortir une petite pelle et un sac plastique, en disant, "Maintenant, vous suivez le chien des yeux. Quand il fait ses besoins, vous allez immédiatement ramasser ses crottes. La réglementation est devenue très stricte dans ce parc."

Et avant que j'ai pu dire quoi que ce soit, à cinquante mètres devant nous, le chien avait déjà commencer! Je me précipite vers lui, m'agenouille pour ramasser la crotte. Je ne m'étais jamais senti aussi mal de ma vie. Je ravalais mon orgueil et courait ramasser la prochaine crotte.

Le reste de la promenade se passa sans encombre, et comme j'étais contente de ma tenue de soubrette, je me sentis de moins en moins nerveuse et de plus en plus excitée. Ce qui m'arrivait dépassait mes espérances, et l'attitude de Mathilde rendait les choses très naturelles.

Dans la soirée pendant que je rangeais la cuisine, je repensais à ce troisième jour comme bonne dans cette maison, je me sentais comme un poisson dans l'eau. Monsieur et Madame étaient en train de regarder la télévision dans le salon, le chien faisait sa sieste à leurs pieds, et je finissais de faire la vaisselle. Plongeant mes mains gantées dans l'eau savonneuse, jouant avec les différents pots et poêles, je me sentais très heureuse et détendue! Philosophant un peu, je me disais que notre monde serait un peu plus équilibré si les gens, et surtout les hommes, pouvaient choisir plus librement ce qu'ils veulent faire, en ignorant les stéréotypes comme 'ceci est du travail féminin' ou 'les hommes ne pleurent pas', etc... Je crois fermement que beaucoup de couples mariés seraient plus heureux en inversant les rôles, dans la mesure où les mentalités pourraient évoluer et accepter cela.

Madame Mathilde interrompit brutalement mes rêveries. "Etes-vous en train de rêver Annie?"

Je me retournais rapidement en faisant une petite révérence, "Excusez-moi Madame, je pensais juste que j'aimais travailler pour vous, car vous êtes un bon employeur." Dis-je en rougissant.


Elle me regarda un peu amusée et dit, "Je vous traite comme je traiterais n'importe quel domestique, mâle ou femelle. Je sais que vous aimez ce rôle de bonne et cela me va très bien. Aussi longtemps que vous faites ce que je vous dis et que vous suivez mes instructions, je serais gentille avec vous, mais je peux devenir très méchante si vous ne vous soumettez pas à ma volonté.

J'étais debout devant l'évier, très attentive, les mains sur ma jupe et mon tablier, les yeux baissés pour ne pas la regarder directement. J'étais très fatiguée après cette dure journée de ménage et cela devait se voir parce qu'elle dit, "Annie, je crois qu'il est temps d'aller au lit. Demain sera une autre journée très chargée, aussi il vous faut vous reposer. Juste quelques mots sur le programme de demain. Comme convenu, à titre d'entraînement avant la soirée de samedi, vous ferez la cuisine pour le repas du soir, et vous nous le servirez à mon mari et à moi-même. Vous devrez porter votre costume de soubrette, celui que vous avez apporté dans votre bagage, de couleur noir et blanc je crois. Commençant la cuisine vers quatre heures de l'après-midi, vous passerez le reste de la journée à faire le repassage, ainsi que le nettoyage de nos cinq salles de bains!"

Sceptique, elle continua, "Votre maîtresse m'a confié que vous étiez une excellente blanchisseuse et que vous repassiez avec beaucoup de soin. Je pense que vous allez me montrer demain vos qualités dans ce domaine. Terminez le nettoyage de la cuisine et allez vous coucher. Bonne nuit."

Avec une petite révérence, je souhaitais doucement une bonne nuit à Madame, mais elle était déjà sortie de la cuisine.


Responsable du site : Lucie Sobek


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