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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par divers

1 Trois amies Maud tvq@femmes.net 27-10-2004, 16:54 (première partie)
par Maud

Mes premiers vêtements de femme, je les ai achetés en espérant, au jugé, qu’ils m’iraient. Quand je les ai posés sur le comptoir de caisse, j’étais convaincu que la caissière savait que je les achetais pour moi. J’avais chaud, je devais être toute rouge. Rien ne s’est passé…
L’expérience aidant, acheter devient plus facile, finalement tout ne se passe-t-il pas dans notre tête? Un brin de culpabilité, un soupçon de peur, une once de remords, bref un petit cocktail de stress qui a quand même son côté plaisant.

L’autre jour, revenant du bureau, j’avais envie de flâner dans le centre commercial. Bien évidemment, je suis en costume strict de cadre sérieux et austère, business oblige!

Une nouvelle boutique avait ouvert ses portes au premier niveau. De ravissantes petites robes me font craquer. J’entre, seul homme parmi une volée de jeunes filles plus jolies les unes que les autres… je faisais un peu tache! Tant pis, je regarde, je fouille entre les modèles, je palpe les tissus au contact si excitant, je décroche, tourne, repose…
- Je peux vous aider monsieur?
Elle m’a fait sursauter, je me retourne, je dois être rouge comme une tomate, je bredouille.
- Je regarde…
- Vous cherchez quelque chose pour votre amie?

La question me fait paniquer, mes pensées tournent à 100 à l’heure dans ma tête, s’entrechoquent, je suis comme dans du coton… Elle est petite, jeune, sans doute 20 ans, même pas… très mignonne et souriante, un vrai sourire, sincère… je parie que c’est son premier job et qu’elle en est fière et heureuse. Elle y croit encore et elle est naïve et honnête… je la trouve sympathique. Elle rayonne une gentillesse qui me touche, et alors que mes pensées s’enfilent dans ma tête comme des perles, je m’entend lui dire.
- Non, … c’est pour moi.
Elle hésite une seconde, qu’est-ce que j’ai dit, je suis devenu fou? Non, c’est peut-être mon intuition féminine, celle que l’homme que je suis laisse si rarement parler qui s’exprime… je me sens tout à coup autre…

Son hésitation s’est envolée comme un souffle, elle est restée aussi naturelle et délicate que juste avant… une imperceptible lueur de curiosité danse dans son regard… mais je la sens pure et sans préjugés, elle est devant une situation nouvelle pour elle, c’est tout.
- Et qu’est-ce qui vous plaît?
La conversation se poursuit, comme entre deux femmes "normales".
- Oh, vous savez, je ne sais pas très bien, je voudrais me déguiser… Mais qu’est-ce qui me prend, voilà que je fausse notre dialogue… Je me reprend.
- J’ai envie d’une petite jupe noire, d’un chemisier et peut-être d’un foulard… c’est difficile de choisir comme ça, vous pouvez me conseiller? Est-ce que je pourrais essayer?
- Mais bien sûr…
Elle évite de dire monsieur, c’est si gentil de sa part.
- Les cabines sont au fond de la boutique, attendez, je vais vous choisir celle-ci…
Elle décroche une petite jupe noire finement lignée.
- Et ce tout fin pull très échancré noir, et, venez avec moi, les foulards sont près du comptoir. Vous avez une carrure assez forte, il ne sera pas nécessaire de garder les épaulettes…
Elle babille toute seule en marchant devant moi, elle est mignonne, ses petites fesses rondes balancent, sa taille est si fine, si j’avais son corps… Elle me choisi un foulard bleu, le pose sur le pull, l’effet est ravissant. On va vers les cabines.

Une collègue à elle, 40 ans, mince cheveux courts, jolie aussi attends pendant l’essayage d’une autre cliente. Je rentre dans la cabine devant elle, elle a l’air un peu surprise. La jeune fille lui explique en me passant les vêtements.
- Monsieur souhaite une jolie tenue pour lui…
- Au fait monsieur, vos cheveux sont de quelles couleur?
- Je porte une perruque auburn, bouclée…
- Alors le noir vous ira très bien.
J’ai enlevé mon costume, il fait chaud… j’enfile la jupe, le pull… je me trouve grotesque rien que comme ça… et en plus, ma masculinité fait un peu saillie sous la jupe! Comment me voir? Il n’y a pas de miroir dans la cabine…
- Comment est-ce? Me lance-t-elle.
- Je… c’est difficile de juger… il n’y a pas de miroir!
- Mais venez, ils sont… ah, oui, je comprend…
Elle le dit si délicatement. Sa collègue ajoute :
- Vous pouvez venir, il n’y a personne dans la boutique…

J’hésite, je ne sortirai pas. J’enlève le tout, je me rhabille et je sors avec les vêtements sur le bras. Elles sont là, toutes les deux, souriantes. Je les trouve sympathiques. La plus âgée me propose :
- C’est bientôt l’heure de fermeture, vous savez quoi, je vais fermer tout de suite, comme cela vous pourrez tout essayer à votre aise sans que personne ne vous dérange. Qu’en pensez-vous?
- Oh, c’est très gentil de votre part, je suis vraiment confus, mais cela me gêne quand même un peu, mettre des vêtements comme cela, je me sens ridicule… je n’ai même pas de chaussures à talons, ni de bas, ni de perruque et je ne suis pas maquillée…
Elles écoutent, hésitent un peu… la plus âgée me regarde…
- Je vais vous prêter ce qu’il faut…
- Attendez, vous êtes gentille, mais je chausse du 42, et le maquillage dont j’ai besoin est un peu spécial…
- Ah…
Elle a l’air un peu déçue…
- Mais attendez, j’ai tout dans ma voiture, je vais le chercher… si cela ne vous ennuie pas…
- Non, pas du tout, au contraire…
- Cela risque de prendre un peu de temps, vous avez le temps?
- Oui, bien sûr, Lydie et moi, je m’appelle Vanessa; Lydie et moi on avait prévu de passer la soirée chez moi, on a tout le temps. N’est-ce pas Lydie? Lydie acquiesce en souriant.
- Alors, j’y vais! A tout de suite.
Je quitte la boutique. Qu’est-ce que je vais faire?



deuxième partie

Cinq minutes après, je suis de retour. Elles ont fermé la boutique, les stores sont baissés. Elles en ont profité pour se remaquiller et Lydie a enfilé une jupe écossaise. Avec ses petites chaussures vernies, ses socquettes blanches et son chemisier un peu tendu sur ses jeunes seins, elle ne porte visiblement pas de soutien gorge et ses tétons pointent un peu, elle est mignonne à croquer. Vanessa a une robe noire très moulante, un corps superbe, des bas noirs, des talons aiguilles, ses cheveux relevés en chignon, elle fait très domina… je commence à me demander si elles ne seraient pas un peu plus que de simples amies.
Elles me font passer dans l’arrière boutique, il y a une table et un grand miroir de loge d’artiste… Allons-y.
Elles se sont assises dans le petit sofa et me regardent, cela m’inhibe un peu…
- Cela vous ennuie de me laisser seul une demi heure? Je préfère que vous me voyiez une fois prêt.
- D’accord. Pendant ce temps, on va chercher ensemble ce qui vous ira le mieux… vous vous appelez comment?
- Mon nom est… quand je suis travestie, (tiens je deviens plus honnête), je me fais appeler Maud!
- OK Maud, Lydie et moi, on te laisse, à tout à l’heure!
Je n’en reviens pas, je rêve… Je ne parviens pas à croire à ce qui m’arrive…
Je ne dois pas les décevoir, je vais me surpasser ce soir. Et je l’ai fait!
Mon maquillage était parfait, Et quand elles sont revenues, en frappant discrètement à la porte, je les attendais, fière et femme.
La petite jupe noire m’allait à ravir, le bleu du foulard était du plus bel effet sur le pull noir. J’étais heureuse et épanouie. J’avais même poussé le soin jusqu’à vernir mes ongles d’un beau rouge sang.
- Vous pouvez entrer…
Elles sont entrées sans un mot, m’ont regardée, curieuses et souriantes.
Vanessa tenait Lydie par les épaules. Elles formaient un joli tableau.
- Vous êtes très belle… me murmura Lydie,
- Oui, vraiment , tu es ravissante Maud ajouta Vanessa
Un grand silence… Ça me fait vraiment très plaisir d’entendre leurs compliments, surtout qu’ils ont l’air sincères. Je fais quelques pas, me retourne, un grand miroir en pied me renvoie mon image, je ne suis vraiment pas mal je dois avouer.
- Viens dans la boutique Maud, viens, on va chercher d’autres choses, il y en a des tas qui vont te plaire, j’en suis sûre…
Vanessa m’a pris la main et m’entraîne. Au moment où je passe près d’elle, Lydie me tend ses lèvres et sans même y penser, je lui tend les miennes. La fraîcheur de son souffle laisse un petit nuage sur ma bouche…
On a passé deux heures à tout essayer, elles étaient excitées, couraient d’un présentoir à l’autre, m’apportaient à la cabine tout ce qu’elles trouvaient de plus joli. Lydie avait mis une musique très suave en sourdine.

Je sortais, défilais comme un mannequin, Lydie applaudissait, Vanessa effaçait les plis, rajustait, appréciait d’un oeil expert l’effet des combinaisons de couleurs. Lydie me montrait comment bien faire les noeuds de foulard. Elle avait une valise de collants fantaisie, j’ai bien du en essayer 10 paires. Au fur et à mesure que le temps passait, elles s’enhardissaient, regardaient par dessus la porte pendant que j’enfilais de nouvelles robes.
- J’adore ton soutien gorge, Maud, tu as de beaux seins.
Je porte des prothèses de silicone couleur chair, plus vrais que nature… et sous ma culotte un string latex serrant qui efface mes attributs de mâle… Dans le fond, je suis presque tout à fait femme même physiquement.
Et je ne vous l’ai pas dit, mais je n’ai aucun poil, sauf pubien, mon corps, jambes et bras compris, est lisse comme celui d’un bébé… Ça aide.

Lydie est allée nous chercher à boire, elle avait du champagne au frigo. Les bulles nous sont montées à la tête, la retenue a bientôt fait place à une intimité de plus en plus grande. Lydie s’extasiait et s’agitait comme une petite fille, Vanessa semblait plus calme mais son regard changeait et j’avais de plus en plus le sentiment qu’il me pénétrait, explorait les replis intimes de ma conscience comme pour en prendre la mesure.

Elle m’a finalement demandé de mettre une superbe guêpière avec jarretelles, une robe de soirée très courte en lamé noir, très décollettée dans le dos, une vraie merveille. Lydie m’avait choisi des bas noirs brillants. J’avais mis mes talons aiguilles vernis noirs avec la petite lanière de cheville.
Je flottais dans l’air… J’avais un peu chaud et de minuscules perles de sueur brillaient sur mon fonds de teint.
- Tu as chaud Maud, viens on va prendre l’air, il fait délicieux dehors.
On est sorties, elles ont fermé la boutique, je ne me suis même pas posé la question que j’y laissais mes vêtements d’homme, mon portefeuille et mes papiers… J’étais une autre.
On a marché, comme trois amies; Lydie me tenait la main, Vanessa m’a pris par la taille et serré contre elle… C’était délicieux.
On a finalement pris un verre à une terrasse. L’air du soir était frais et piquant, je sentais sa caresse entre mes cuisses.
On ne disait rien. On était bien. Chacune dans ses pensées… et fantasmes?

Je sentais un désir trouble m’envahir, la chaleur de la présence de Vanessa à ma droite me brûlait… J’ai senti comme un appel muet et me suis tournée vers elle. Nos regards se sont accrochés, nous ne bougions plus . Son souffle tiède et régulier m’enivrait. Nos lèvres se sont rapprochées et effleurées. Lydie ne disait rien. Sa main était près de la mienne, elle l’a tirée doucement vers elle et l’a serrée en silence. La lune était magnifique.
Dans la douceur du soir, trois amies se découvraient.


Responsable du site : Lucie Sobek


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