1 Si j'avais su ! sabine tvq@femmes.net 27-10-2004, 16:26 par Sabine

Ca me prend un matin alors qu'elle est partie voir sa mère. Une envie irrésistible. Pire : un besoin. Je file dans notre chambre, décidé à me montrer tel qu'en moi-même. J'en ai assez, de me cacher. J'ouvre l'armoire et je regarde les vêtement à Mireille. Bien rangés, il semblent m'attendre.

De toute façon, elle s'en doute, m'encouragé-je, autant y aller carrément. Alors bon, j'y vais carrément. Je me mets à poil et me choisis une petite culotte de dentelle blanche mignonne comme tout. Je la passe avec délices, me regarde dans le miroir, me revois à 13 ans excité à mettre la petite culotte de ma sœur.

Je continue avec un collant noir opaque et brillant qui me moule très agréablement. Puis un soutien gorge dont je gonfle les bonnets avec deux serviettes roulées en boule. Je choisi ensuite la robe dans laquelle j'aime la voir, la rouge avec les manches qui sont serrées aux poignets. Elle me va parfaitement, parce que je suis très mince, et que Mireille est un peu enveloppée.

Je mets mes propres talons hauts, soigneusement cachés parmi mes disques et mes bouquins. Elle va en faire, une tête, en me voyant avec des souliers inconnus ! Tant pis, je suis décidé ! Je retrouve avec plaisir la démarche ondulée que font adopter des talons de huit centimètres de haut, et je me rends à la salle de bain. J'en ressort parfaitement maquillé une demie heure plus tard, et je m'inspecte dans le miroir.

Je suis parfaite, avec ma belle perruque blonde achetée il y a quelques mois. Quatre années de mariage m'ont laissé assez de temps en cachette pour parfaire mon style de maquillage. Je vais même plus vite que Mireille ! Et je suis au moins aussi belle !

Quand elle rentre, le midi, le repas est prêt et la table mise. Je me sens prêt à affronter ma femme. Elle s'arrête à la porte, ébahie, les bras ballants. Elle met quelques secondes à me reconnaître.

- Gérard … Qu'est-ce qui t'arrive ?

Je lui explique tout. Mes vieilles envies de me travestir que je traîne depuis mon enfance et mes quelques vêtements bien cachés.

- Tu veux bien que je devienne ta copine, Mireille ?

Elle a voulu. Oh, pas tout de suite ! Il m'a fallu de la persuasion. Mais le soir déjà, elle m'appelle Nathalie et me parle comme à sa meilleure copine. Je suis ravie ! Elle me donne même de bons conseils pour me maquiller. On dîne entre femme, puis on va se coucher. On fait l'amour mieux que jamais, et je m'endors en regrettant de ne pas m'être décidé plus tôt.

O=O Le lendemain soir, elle m'attend et me montre les vêtements qu'elle a achetés pour moi. Une robe, une minijupe, des chemisiers, des portes jarretelles, des bas et des collants … Elle m'aide à me changer, à me maquiller, et je redeviens Nathalie.

- Tu es plus belle que moi ! me déclare-t-elle.

Sa tenue est moins recherchée que la mienne, mais je ne m'en étonne pas. Au contraire, je suis heureuse qu'elle me laisse la priorité en tant que femme ! Elle me fait des caresses qui me trouble.

- C'est toi ma petite femme, maintenant !

Elle semble heureuse, elle s'amuse à me filmer en vidéo et prend même quelques photos. Le dîner se passe dans la joie, je m'efforce de me comporter en femme, allant jusqu'à débarrasser la table comme elle le fait d'habitude.

- Tu es une bonne petite ménagère, Nathalie ! rit Mireille.

Deux jours plus tard, le pli est pris. Dès que je reviens à la maison, je suis Nathalie. Je m'habille et me maquille de plus en plus vite, ce qu'elle filme consciencieusement avec des gloussements de joie. . Elle décide d'aller dîner au restaurant, ce que j'accepte avec grand plaisir. Elle emporte la caméra pour garder un souvenir de cette soirée magnifique. En rentrant, on fait l'amour, et Mireille s'y révèle ardente et beaucoup plus active qu'à l'habitude.

Une semaine plus tard, après que j'ai débarrassé la table, elle me passe à la taille son petit tablier blanc brodé et me demande d'agir comme une soubrette, et ça me plaît beaucoup. La caméra m'enregistre alors que je fais la vaisselle et que je lui sers un petit alcool. On regarde les images après, et on en rit comme des fous.

Cette nuit-là, Mireille me dit de me laisser faire, et prend toutes les initiatives ordinairement réservées au mâle. J'y trouve un attrait inattendu. Ses mains s'égarent souvent sur les fesses et les triturent fortement. Elle en gémit de plaisir, m'appelle sa petite femme. Je découvre une Mireille surprenante !

Vendredi. C'est les vacances. Tout un long mois tranquille avec ma nouvelle copine. Au restaurant où nous fêtons ça, Mireille a changée de look. Elle porte pantalon et veste, une tenue assez masculine qui lui va fort bien. Je me sens vraiment la femelle du couple. Rentrés à la maison, on traîne avant d'aller au lit. Mireille m'a remit le tablier blanc avec son plastron de dentelle, et je lui ai servi un alcool qu'elle termine en rêvassant.

- Je vais au lit ma chérie, me déclare-t-elle. Débarrasse la table avant de me rejoindre.

Je souris de la voir si bien jouer à me faire soubrette. Nous faisons l'amour nouvelle manière. De plus en plus homme, elle m'a ordonné de garder soutien-gorge, bas et porte jarretelles. Elle prend la direction des opération avec une autorité que je ne lui soupçonnais pas.

- Demain, il y aura une surprise, petite Nathalie, me souffle Mireille.

O=O Elle rentre vers midi. J'ai eu la matinée pour constater la disparition de tous mes vêtements de mec. Dans l'armoire, des robes, des jupes, des chemisiers et de soutien-gorge. Au lieu de mes slips, des bas, des collants …

Mireille m'apparaît, cheveux courts, sans maquillage, plus masculine que féminine. Elle me sourit.

- Bonjour, ma petite femme. Qu'est-ce qu'on mange à midi ? Le ménage n'est pas encore fait ?

Elle m'a laissé crier, se contentant de passer sur le magnétoscope les scènes de moi en Nathalie. Je me vois quand je me change, quand je me maquille, quand je fais la vaisselle avec mon petit tablier blanc.

- Pour des copies, c'est pas trop mal, hein ?

- Qu'est-ce que ça veut dire, Mireille ?

- Un mois, Nathalie. Juste un mois. Tu vas vivre un mois vraiment en femme. Je me sacrifie pour toi : je ferai l'homme. Tu te rends compte comme je t'aime ?

J'ai cédé, secrètement ravie de la détermination de ma femme.

Encore une semaine, et Mireille me rendra mes affaires, elle me l'a promit. Ainsi que les originaux des cassette et les négatifs des photos. J'ai fait celui qui prenait ça à la rigolade, mais je commence à en avoir marre du ménage, de la vaisselle, de la cuisine. Hier soir, au lit, elle m'a laissée la caresser et l'exciter, puis elle m'a déclaré:

- Pas ce soir ma chérie. Je ne suis pas en forme. Pousse toi, tu me fais mal avec ta jarretelle !

Je suis pourtant belle, avec ma minijupe et mon collant résille. Ma silhouette est parfaite, mes seins pointent agressivement en avant sous mon body blanc. Mais je dois me contenter d'en jouir en solitaire, et de faire attention à ne pas me salir en enfournant le linge sale dans la machine à laver.

Le pied de la table à repasser tombe sans prévenir sur ma jambe et fait un accroc à mon collant. Je n'ai jamais réussi à la saisir correctement, cette putain de table. Il faut que je me dépêche de finir le repassage si je veux me changer pour le restaurant de ce soir. Elle a invitée son amie et m'oblige à venir, autrement …

Je n'aurai jamais le temps de me préparer, moi …

Si j'avais su !