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« (RE)Naissance de Chantal », une petite histoire imaginée par chantaltrav

1 (RE)Naissance de Chantal jeanne jeanne@femmes.net 23-05-2005, 7:07
Chantal est née, il y a quelques mois grâce à Nicole, ma compagne. Elle tient un magasin de vêtements féminins et j'ai fait sa connaissance en tant que cliente. Mais tout ceci est une longue histoire, la voici.

Tout d'abord, je m'appelle Jacques, j'ai 35 ans. Cette histoire s'est passée, il y a quelques mois et elle se poursuit toujours.

Rien ne serait arrivé sans ma rencontre avec Nadia. Rencontre banale, ou presque pour quelqu'un qui n'avait auparavant jamais croisé de travesti dans la rue, dans le métro. Je lisais quand vint s'asseoir en face de moi une grande femme en tailleur strict, talons hauts et bas noirs. Instinctivement, attiré par ses jambes finement gainées par ce que j'espère être des bas plutôt que des collants, je la regarde et aperçoit autour de son cou un collier de velours noir, qui cachait parfaitement une légère protubérance invisible ainsi si vous n'y prêtez pas attention. Sans réfléchir, m'attendant à être repoussé, je me penche vers elle pour la féliciter d'affronter ainsi la vie en public. Au contraire, elle me remercie. Je lui avoue alors mes envies de travestissement jamais ou trop imparfaitement réalisées.

La conversation porte ensuite sur mes goûts, les siens, ce que nous recherchons dans le port des vêtements féminins. Nadia me dit avoir franchi le pas de la sortie publique depuis plusieurs mois, que cela lui est devenu normal au point d'oublier son sexe d'origine lorsqu'elle est dans la rue. Lorsque Nadia prend vie, elle va faire ses courses, s'achète ses vêtements, sa lingerie, et même des vêtements d'homme, sans aucune gêne. Elle n'a jamais rencontré le moindre regard inquisiteur dans les magasins pour femme, très souvent le comportement des vendeuses est identique à celui qu'elles ont avec les femmes génétiques, lui apportant ainsi, par exemple, leur aide dans les cabines. Parfois même, certaines, plus audacieuses, la félicitaient de son naturel, lui apportant une attention plus soutenue qu'à d'autres clientes. Je suis fasciné par tout cela.

Nous allons boire un café, le serveur lui sert du " madame " pour lui demander sa commande, je crois rêver. Elle me demande alors qui je suis, pourquoi j'aime le travestissement, d'où cela vient, et enfin me dit qu'elle m'appellera désormais de mon prénom féminin Chantal, quelle que soit ma tenue extérieure, même s'il lui arrive à nouveau de rencontrer Jacques.

Je lui raconte ma découverte, à 12 ans, des collants, lorsque ma cousine me proposa, sans malice aucune, d'enfiler son collant de ski pour que je vois ce que j'aurais pu porter si j'y étais allé avec elle, la joie que cela m'a procuré. Puis, les bas et gaines de ma mère lorsque malade je restais seul à la maison ; une expérience unique et sans lendemain, avec un homme d'âge mur qui m'a conduit à lui proposer de me montrer à lui en collants puis en bas, enfin les achats de lingerie avec parfois (rarement) la complicité gentille des vendeuses ; mais surtout l'absence d'aboutissement réel qui me permette de faire sortir Chantal. Je lui explique ensuite que j'aime les femmes, n'ayant éventuellement d'attirance pour un corps masculin que s'il est travesti. Cette conversation dura longtemps, et avant de nous quitter, Nadia me proposa une rencontre chez elle le samedi suivant, sans m'en dire plus sur ses intentions.

Ce jour là, je me présente chez elle. Nadia, habillée, ou plutôt déshabillée, d'un peignoir noir, guêpière et bas noirs, m'ouvre la porte. Tout de suite, je lui indique la trouver très belle, très attirante mais que je ne suis pas venu pour cela. Elle me répond qu'il s'agit d'une sorte de provocation, pour voir ma sincérité, que je vais l'aider à s'habiller après qu'elle se sera occupée de moi. Très vite je me retrouve assis devant une glace, vêtue d'un peignoir identique au sien avec une seule petite culotte. Elle commence alors à me maquiller, me coiffer avec une de ses perruques. Chantal apparaît, c'est merveilleux. Elle me donne un soutien gorge, des porte-jarretelles, des bas opaque (je n'étais pas encore épilé) et me dis que je vais mettre un body opaque, un chemisier par dessus et un pantalon féminin sur des escarpins à talons moyens, de jolis gants en dentelle destinés à cacher les petits poils des mains. Une fois prête, je l'aide alors à s'habiller d'un joli tailleur jupe et de hauts talons. Elle m'indique alors que nous allons sortir, que ce matin elle m'a mis un pantalon pour ne pas être trop dépaysée, mais cette après-midi je serai en jupe. Aussitôt, je panique, jamais je n'ai pris une apparence féminine dans la rue, juste une fois des talons hauts le soir à 22 heures.

Mais je suis aussi venue pour cela, alors je me laisse faire. Les premiers pas sont difficiles, tout le monde me regarde, nous regardent, du moins je le crois. Pensez-vous deux femmes un peu grandes se tenant par le bras … Nadia me rassure, me parle tout le temps, et, c'est vrai, j'oublie les autres et me concentre sur le plaisir de la découverte d'une féminité inconnue et me prend à avoir envie d'être cet après-midi. Nous nous asseyons dans un café, le serveur nous appelle " Mesdames ", je suis soulagée, sur mon petit nuage.

Déjeuner entre filles au resto, c'est Nadia qui prend la parole, ma voix n'est pas vraiment féminine et retour chez elle. Je n'ai qu'une envie, connaître enfin les sensations liées au port d'une jupe dans la rue. Nadia me propose une jupe grise en strech, je suis serrée mais pas trop. Elle revient ensuite avec de vrais talons hauts de 8 cm, je n'en peux plus, je n'ai qu'une envie c'est de la prendre dans mes bras, de l'embrasser. Après notre sortie peut-être me dit-elle. En attendant, il faut que je m'exerce à marcher naturellement comme un femme en jupe et hauts talons. Il est 15 heures, nous sortons.

Premier pas en femme 'vraie', je ressens quelques difficultés à adapter ma démarche au port de la jupe et des talons, j'en oublie ma peur. Mais tout de suite je sens le bonheur de l'air sur mes jambes, jusque sous ma jupe, la douceur du contact des bas sans pantalon, le plaisir des talons qui font une démarche si différente …

Nous nous promenons, regardant les vitrines pour femmes, sans gêne pour moi à s'attarder devant les boutiques de lingerie ou de chaussures pour femmes (mes deux fétichismes majeurs). Au bout d'une heure, nous parvenons devant un magasin couture, dont Nadia me dit connaître la propriétaire qui nous attend. Je me sens piégée, mais gentiment, et crains de me trouver face à une " dame " tolérante, mais dame quand même. La vitrine est jolie et de bon goût, c'est un bon présage. Nous rentrons, du fond du magasin une voix jeune nous interpelle : " J'arrive ".

Et là, j'oublie tout, Chantal, mes bas et ma jupe, seul l'homme en moi réagit, je ressens une attirance immédiate pour cette femme superbe de 35 ans qui vient vers nous. J'ai l'impression qu'elle est aussi tendue que moi. Elle s'approche de Nadia, l'embrasse, puis de moi, dépose un chaste baiser sur ma joue et tout d'un coup pose gentiment ses lèvres sur les miennes. Nous sommes troublées toutes les deux, c'est le moins que l'on puisse dire, mon corps commence à réagir, j'ai du mal à rester debout devant elle. Nadia me présente Nicole. Très gênée par ce qui vient de se passer, je lui dis bonjour, puis comme je la vois se tourner vers Nadia, je me détourne légèrement pour cacher mon trouble.

J'entends alors la porte de refermer et vois Nicole penchée en train de fermer la boutique, je vais être seule, je ne sais plus qui je suis, ce que je vais devenir. Nicole s'approche de moi.
" Nadia est partie ?
- Je lui ai demandé de nous laisser seule
- Mais … "
Elle me prend les mains dans les siennes.
" Je te dois des explications
- ? ?
- Voilà, je connais Nadia depuis longtemps, je l'ai connue avant la naissance de Nadia. Grâce à elle, j'ai appris à vous comprendre, vous apprécier. Quand elle m'a parlé de toi, de ta timidité, nous avons décidé de t'aider. Vous deviez venir dans le magasin pour que tu essaies ce qui te plairais, que tu te vois telle que tu peux être.
- …
- Puis, tu es rentrée, et j'ai eu envie de toi pour moi toute seule, tu m'as troublée plus que je l'aurais cru, tant Chantal que celui que je vois en elle.
- Moi aussi, j'ai ressenti la même impression, je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus si Chantal a encore une raison d'être devant toi, je me sens ridicule, mais aussi j'ai envie d'être belle pour toi, que tu comprennes ce que Chantal exprime de moi.
- Ne t'en fais pas, c'est justement cela qui m'a attirée en toi, m'a troublée.

Et alors, elle vient vers moi, nous nous embrassons follement, mêlant nos rouges à lèvres dans un vrai baiser amoureux. Je vous laisse deviner la suite, nous avons fait l'amour mélangeant les plaisirs de deux femmes ensemble et aussi ceux d'une femme et d'un homme. Ce fut intense. C'était la première fois de ma vie que je faisais l'amour à une femme qui avait gardé ses bas et ses chaussures (eh, oui !), et en plus je vivais mon rêve : faire l'amour avec une femme revêtue des mêmes atours que moi.

C'était incroyable, cette journée inimaginable me semblait sortir d'un merveilleux fantasme, et c'était la réalité !
" Merci mon amour, merci Chantal
- Je t'en supplie, je ne vais pas pouvoir tenir bien longtemps si tu continues … "
Nicole rit alors de bon cœur.
" Allez, je vais t'habiller, te choisir tes premiers vêtements, il y a tout ce qu'il faut ici " Me voici alors équipée d'un tailleur jupe, d'un tailleur pantalon, d'une robe droite échancrée sur le côté, tous plus jolis les uns que les autres et habillée pour cette fin de journée d'une jupe droite noire juste au-dessus du genou, d'un joli chemisier par-dessus le body que j'avais gardé et d'un manteau de saison.
" Il va falloir que tu acceptes d'être de temps en temps en pantalon féminin, tu sais, tu es belle ainsi, et cela te permettra de garder des hauts talons.
- Tu sais, j'adore cette vision des talons fins qui dépassent en bas d'un pantalon
- Moi aussi, c'est si féminin. Maintenant, je t'emmène pour la suite, tournée des grands ducs, ou plutôt duchesses. Jusqu'à présent, tu étais une mignonne chrysalide, je vais faire de toi un joli papillon. Ne dis rien, un coup de téléphone pour arranger un rendez-vous en fin d'après-midi. Pas de question, tout est une surprise "

Nous partons dans sa voiture. Premier arrêt, je ne sais absolument pas où nous allons. Un peu de marche à pied, un vrai bonheur, et nous nous dirigeons vers une boutique de chaussures. Nicole me demande ma pointure, " 41
- Parfait, c'est une pointure standard pour les femmes, il n'y a pas besoin d'une boutique spécialisée grandes pointures "

Devant la vitrine, Nicole me fait choisir quelques modèles, je lui montre des escarpins classiques à talons aiguilles 7-8 cm, des escarpins à brides même hauteur avec le dessus du pied découvert sauf le bout et le talon (c'est mon rêve).

Nous rentrons, personne dans le magasin à part la vendeuse, elle me regarde, regarde Nicole, sourit gentiment, c'est gagné !

Nicole prend le choix en main, la vendeuse s'adresse à moi :
" Vous pouvez parler, aucun problème vous savez, vous êtes jolie. Comme on dit, je crois, vous passez bien "

Elle a vite compris où se situait mon plaisir pendant ces essayages et accentue gentiment quelques gestes naturels dans ces cas là, notamment celui consistant à guider le pied dans la chaussure en le tenant derrière la cheville. Imperceptiblement, elle frottait mon bas un peu plus que de raison, sous le regard approbateur de Nicole qui me couvait comme on couve son petit, c'était électrique et agréable. Moi pendant ce temps, je caressais les bas de ma Nicole en lui tenant le genou.

Nous avons quitté ce magasin sur la promesse de revenir pour l'une comme pour l'autre, avec au pied mes escarpins à brides et sous le bras, outre les escarpins déjà mentionnés, une paire de botte à talons de 5 - 6 cm, et une paire de petits trotteurs à talons fins.

Nicole n'en avait pas fini avec les surprises !

Peu après, nous pénétrons dans un magasin de lingerie.
" Nicole, comment vas-tu ? Tu as fermé cet après midi ?
- Bonjour Caroline, je te présente Chantal
- Bonjour Chantal, vous êtes la bienvenue, votre ensemble vous va à ravir. Je suppose que l'on vous l'a déjà dit, mais vous êtes parfaite et très féminine ainsi, aucun problème, vous n'êtes pas trop grande et vous êtes vraiment bien assorties, si je puis me permettre, avec Nicole "

Décidément, elles se sont données le mot, ce n'est pas possible, je ne sais vraiment pas comment tout cela va finir. Nicole me prend par la main, me regarde (un regard à faire craquer un ermite) et pose sur mes lèvres un doux baiser. En tout cas, ce qui devient clair, c'est que pour Nicole, tout cela est sérieux, j'avais si peur tout à l'heure que tout s'arrête sur une simple envolée de désirs mutuels.

Ici, c'est le paradis du soyeux, un choix incroyable et en plus la gentillesse de Caroline.
" Alors, Chantal, que veux-tu ? Tu sais, tu peux venir chez moi quand tu veux, en Chantal ou en ?
- Jacques
- Parfait, alors que veux-tu ?
- Je ne sais pas, je vous laisse faire toutes les deux, je me contenterai de tout ce qui vous fera plaisir.
- D'accord, nous allons procéder comme pour toutes les autres clientes. Si jamais il en rentre quand nous serons ensemble, tu utiliseras la cabine, et Nicole pourra t'aider, bien sur.
- Tu sais, je suis toujours fasciné par cette capacité que vous avez les femmes à être entre vous dans ces circonstances, à montrer, votre intimité à d'autres femmes sans qu'il n'y ait la moindre ambiguïté dans vos attitudes.
- C'est joli une femme, n'est-ce pas Nicole ", qui approuve, " et c'est un petit privilège que de pouvoir les aider dans ces circonstances, sans compter que certaines sont vraiment peu farouches tu sais.
- Allons, c'est un fantasme d'homme cela
- Non, non, j'ai des clientes qui viennent chez moi pour cela aussi, me demandant de remonter leurs bas ou leurs collants ou de bien tendre leurs jarretelles, mais ceci est un autre histoire, pour l'instant nous parlons de toi. Et si j'ai bien regardé ma copine, pas touche, tu lui appartiens "
Nicole part d'un grand éclat de rire qui nous amène toutes les trois à une franche gaieté sans malice.
" N'oublie pas, quand tu viens, il n'y a que Chantal, seule ou accompagnée, qui a le droit à la cabine et aux essayages. Allez, je t'embrasse, ma belle, tu me plais bien comme ça. "

Je vous passe la liste des jolies choses que nous avons achetées, parures, bas, collants, combinaisons etc. Ce qui m'a quand même agréablement surpris, c'est que Nicole a souhaité m'offrir une nuisette courte et un chemise de nuit noire transparente, mais ce qui m'a intriguée ce sont les paires de bas fins noirs et chairs, avec et sans couture, offerts par Caroline. Comment porter de tels bas avec mes jambes ? La réponse, qui se dessinait enfin dans mon esprit, allait venir chez une autre copine de Nicole appelée Brigitte.
Nous avons donc fini l'après-midi dans le salon de beauté de Brigitte, c'était le fameux coup de fil de tout à l'heure.
" Bonjour ma Nicole, comment vas-tu ? tu me présentes ?
- Brigitte, je te présente Chantal
- Chantal, ne soyez pas gênée, Nicole m'a tout expliqué, je n'avais plus de rendez-vous aussi ai-je proposée aux filles de partir, mais attention les prochaines fois elles seront là quand vous viendrez, aussi je préférerais, mais je suis sure que vous en serez ravie, que ce soit Chantal qui vienne exclusivement dans mon salon.
- D'accord "

Je vous laisse imaginer le sourire merveilleux de Nicole en entendant ma réponse.
" Quoi qu'il en soit, vous savez, les filles ont l'habitude, il y a beaucoup de clientes comme vous, enfin quelques-unes. Mais je souhaite que vous veniez toutes en femmes à cause des autres clientes. Surtout qu'en ce qui vous concerne, vous êtes incroyablement féminine. Je vais juste avoir quelques retouches à faire, et surtout vous apprendre à vous embellir seule. On y va ? "
Elle ferme son salon et nous voilà parties toutes les trois dans un box.
" Vous savez, il ne faut pas avoir honte de votre corps, il est tel qu'il est, même dans cet univers quasi féminin et le simple fait de porter du maquillage et une perruque le féminise incroyablement. Maintenant, voilà le programme.
- Aie, aie aie
- Mais non, vous allez voir : épilation complète à la cire bien sur, nettoyage de peau, vous vous rhabillez, vous pourrez ainsi mettre de beaux bas transparents, et je vous maquille entièrement en vous apprenant tous ces gestes que vous imaginez si naturels pour nous les femmes. Au fait, je peux te tutoyer
- Bien sûr.
- Nicole, ma chérie, tu nous laisses, je t'appelle pour la séance de maquillage"v Tout à coup, je réalise que Nicole ne m'a jamais vu en homme. Très vite, Brigitte me fait oublier cette petite angoisse.
" Tu te déshabilles entièrement, s'il te plait "

J'enlève mes chaussures, puis mon tailleur et mon chemisier. En ôtant mon soutien-gorge, elle s'aperçoit qu'en fait de poitrine, j'ai un bourrage constitué de collants filés importables. " Nous allons essayer de changer tout cela, ne t'en fait pas " " ? ? ". Je termine en enlevant ma culotte, mes bas et mon porte-jarretelles.v " Après mes soins, tu pourras profiter des bas fins, tu verras, c'est quand même autre chose "v Je ne dis rien, mais je me souviens de mes essayages solitaires. Il faut que je fasse attention à ne pas trop me laisser aller à des réactions incontrôlées, après tout, Brigitte est une femme plutôt jolie et je reste un homme nu devant elle, même avec mon maquillage.

Elle me tend un peignoir rose, me fait asseoir et commence la démaquillage. Lorsque tout est fini, je m'allonge sur le ventre, j'enlève mon peignoir. Aie, aie, aie, je sens une petite érection qui commence, il faut que je me calme.

Elle commence alors l'épilation, j'oublie vite mes soucis, c'est vraiment douloureux. Je commence à comprendre nos femmes. Elle passe partout, visiblement, pas un seul poil ne lui échappe. Je me retourne, elle continue, j'essaie vainement de penser à autre chose en fermant les yeux. Lorsqu'elle, en arrive à mon bassin, je regarde ce qu'elle fait. Je vous passe les détails, toujours est-il que ma toison diminue à vue d'œil, me voici avec un beau maillot entouré d'une belle peau bien lisse.

Elle passe ensuite aux crèmes diverses, à la fois pour nettoyer ma peau, enlever les petits poils qui reste. Je n'ai plus conscience du temps. Elle me fait un masque de beauté et me propose de faire rentrer Nicole.

Celle-ci se précipite vers moi " Tu n'as pas trop souffert, ma chérie ? ", Puis, elle soulève la serviette qui recouvre mon bassin et aperçoit mon pubis de fille. " Comme tu es mignonne ! ! , et surtout tu sais que tu me plais en mec ! !" et profitant que Brigitte nous tourne le dos, dépose un baiser tendre sur mon sexe qui réagit tout de suite. " Chut ! ! " et elle le recouvre de la serviette.

" Ne profites pas que j'ai le dos tourné, Nicole " lui dit son amie. Nicole devient pivoine, et nous rigolons tous (toutes ?) les trois.
C'est la première fois que Nicole me voit sans maquillage et sans perruque, je la prends à mes côtés et lui demande si tout va bien, et ce qu'elle pense de l'homme à côté d'elle. " Tu comprends, je ne veux pas te décevoir
- Tu me plais tel que tu es, tu sais. Je ne t'imaginais pas autrement "

Brigitte entreprend alors la dernière phase de l'opération. J'apprends alors à me maquiller des pieds à la tête, si je peux dire, cache-barbe, fonds de teint, ombre à paupière, rouges à lèvres, vernis à ongles, pinceaux … enfin tout quoi. Lorsque cette longue préparation est terminée, elle décide de nous laisser seuls le temps que je me rhabille.
" Ah, j'ai oublié quelque chose pour toi " me dit-elle, et elle me tend deux cônes de silicone doux au toucher et se terminant par un mignon téton.
" C'est cadeau, ce sera plus joli dans ton soutien-gorge quand même, à tout à l'heure, je vous retrouve dans le salon " puis elle nous quitte.
Et là, tout d'un coup, je craque, je prends les mains de Nicole dans les miennes et me mets à pleurer comme une madeleine.
" Je ne sais plus où j'en suis, ma Nicole. Que vais-je devenir, suis-je encore Jacques ? Je ne sais plus. Ces seins si mignons, mon corps féminisé. Je ne veux pas évoluer vers autre chose. Je veux rester, quoi qu'il arrive un homme animé de désir vis à vis de toi. Je veux te séduire autrement que par cet artifice physique.

Tu sais, cette journée fut fantastique, jusqu'au dernier moment j'ai failli tout annuler. Et puis j'ai découvert ce qui me manquait depuis si longtemps : porter une jupe, des bas et des talons, marcher avec dans la rue et pas seulement dans mon salon, les garder toute la journée et pas comme seul excitant d'un plaisir solitaire.

Surtout, je t'ai rencontrée, toi mon imprévue, toi qui m'aide et que je ne veux pas perdre. Je ne veux pas que tu te lasses de moi parce que je serais ambigu, mon dieu, mon dieu. Tu es belle comme le jour, je ne comprends pas pourquoi tu es seule, pourquoi moi ? Une belle femme comme toi ne va-t-elle pas se lasser d'un clown maquillé en travesti d'opérette.

Tu vois, je pleure, je ne sais plus ce que je dis. Jamais je n'avais pleuré autrement que pour de la douleur physique. Je veux m'accepter mais rester aussi tel que la nature m'a fait. Surtout je te veux toi la plus belle chose qui me soit arrivée. Je te veux comme un homme qui a rencontré la femme de sa vie. "

Je regarde Nicole, son regard déborde d'amour.
" Ne t'en fais pas, Jacques, je suis là, tu es ce qui m'est arrivé de plus beau, toi aussi tu es mon imprévu
Je vais te raconter mon histoire, tu vas comprendre, et après nous finirons notre soirée de filles. Tu sais, il n'y a aucune ambiguïté de ma part vis à vis de toi. Ecoute "
" J'ai vécu plusieurs années avec un homme qui m'a quitté, il y a 5 ans. Je ne l'ai pas regretté, il ne m'apportai plus rien. Bien entendu, je n'ai compris que plus tard ce qui me manquait chez lui et chez les autres.

J'ai eu plusieurs aventures sans lendemain. Si tu veux savoir, dans mon métier on rencontre beaucoup de messieurs très bien, qui viennent soit disant acheter des vêtements pour leur femme, qui ne trouvent jamais ce qui leur plait mais ont toujours un moyen pour proposer un rendez-vous à la vendeuse. Bref, petit à petit, je me suis éloignée des hommes.

Et puis, je vis dans un univers de femmes, j'ai éprouvé du plaisir à les côtoyer. J'ai longtemps été indifférente, jusqu'au jour où je me suis aperçu de l'attitude ambiguë de l'une d'entre elles. Ce n'était sans doute pas la première, mais cela ne m'avait alors jamais touché. Pendant un essayage, cette femme élégante et mignonne m'amena subtilement, pour ajuster un vêtement, à lui caresser la poitrine réagissant avec force soupirs, puis voulant sois disant me montrer l'effet qu'elle voulait obtenir du vêtement qu'elle achetait, elle m'a caressé les seins. Je me suis laissée faire un peu, puis, je me suis dégagée gentiment.

Le lendemain, elle est revenue pour un problème de longueur de jupe. Moi naïve, je l'ai crue bien sur. Quand je me suis penchée pour lui faire la longueur, j'ai vu dégringoler devant moi un bas noir à couture. Nous en avons ri toutes les deux.

" Excusez-moi, me dit-elle, puis tout d'un coup, tu veux bien m'aider à le remonter ", et je l'ai fit, j'ai fixé son bas, elle a retenu ma main, la remontant sur son slip. Je me suis levée, l'ai embrassée. C'était la première fois que j'embrassais une femme. Jamais je n'avais connu la douceur du rouge à lèvres, le contact électrisant d'un bas sur le mien. Je suis aller fermer le magasin et nous avons fait l'amour follement, tout à l'ivresse de ma découverte d'un corps de femme à aimer.

J'ai ainsi eu plusieurs aventures, mais à chaque fois il me manquait quelque chose, j'avais la douceur du féminin, je n'avais pas d'homme, de sexe d'homme en moi. Aussi ai-je acheté un accessoire bien connu à deux têtes permettant à deux femmes de s'aimer tout en ayant la sensation de l'homme en chacune d'entre nous.

Cela a duré quelques temps, jusqu'à ce que je rencontre Nadia. Je n'ai jamais eu de relation intime avec elle, mais grâce à elle j'ai compris que mon idéal était l'homme féminin, -sache d'ailleurs que je ne connais Nadia qu'en femme-. Elle m'a amené des amies à elles, et j'ai ainsi pu augmenter ma clientèle.

Tu sais, je n'habille jamais un homme, que des femmes, peut importe ce qu'il y a sous leurs jupes.

Quoi qu'il en soit, jamais je n'avais rencontré la personne qui me correspondait. Aucune de mes clientes autres que des femmes ne m'a donnée des envies. Tu es le premier, ou la première comme tu veux. Quand je t'ai vu dans la boutique, j'attendais comme d'habitude une amie de Nadia. Mais j'ai reçu le choc de ma vie, ce n'est pas une amie de Nadia qui était devant moi, mais celui que j'attendais depuis si longtemps. Si je suis tombée dans tes bras, c'est que je n'avais plus aucune résistance. J'avais trouvé MON homme, quel que soit le vêtement qu'il portait.

Voilà mon histoire, tu comprends pourquoi je n'ai plus de doute. "

Je pris Nicole dans mes bras, sans rien dire, nous restâmes ainsi serrés l'un contre l'autre, il n'y avait là aucune ambiguïté, nous étions bien un homme et une femme ensemble, mais conscient de pleinement assumer leurs envies.
" Tu sais, lui dis-je, je suis ton homme, mais je veux aussi être parfois une femme pour toi, j'ai envie de vivre l'amour lesbien que tu as connu.
- Mais, tu sais que tu es coquin toi, ou plutôt coquine, non ?, me dit-elle avec un geste tendre de son index sur le bout de mon nez, attends un peu tu verras plus tard. Allez, il faut vite t'habiller ".
Elle me mit mon soutien-gorge, le remplit des jolis seins de Brigitte. Je connus cette sensation bizarre d'être un homme et d'avoir l'impression d'avoir une poitrine par la seule tension sur les bretelles du soutien-gorge. J'avais hâte de marcher avec.

Puis après m'avoir ceint la taille avec mon porte-jarretelles, elle alla chercher une des pochettes de que nous avions achetées ensemble, en sortit les bas chairs, et commença a m'enfiler le premier bas. Elle ne l'avait même pas attaché que l'effet fut immédiat, le contact du fin nylon sur ma nouvelle peau (jamais je n'avais encore connu cette sensation) provoqua une érection immédiate. Nicole se mit à rire.

" Mais ma chérie, jamais tu ne vas pouvoir sortir ainsi ". Elle m'enfila le deuxième bas, puis prit tendrement mon sexe dans sa bouche. La tension montait en moi. Alors elle se rapprocha, se retourna pour m'offrir l'espace qui était resté alors inconnu pour moi. Nous avons explosé ensemble et nous nous sommes effondrés l'une sur l'autre remplis de ce bonheur tout neuf.

Quand enfin j'ai été habillée, nous sommes allés retrouver Brigitte qui nous attendait.
" Eh bien, vous ne faites pas les choses à moitié tous les deux, j'ai vraiment eu envie de vous rejoindre. Profitez bien de votre soirée, et revenez quand vous voulez. "
Ce soir là, nous sommes allés au restaurant, j'avais vraiment l'impression de voler. Mais j'étais pressé de rentrer à la maison pour continuer à profiter du corps si beau de Nicole.

Naturellement nous sommes allés chez elle. A peine arrivées, nous nous sommes embrassées comme des fous, nous retrouvant bientôt vêtus de nos seuls bas, porte-jarretelles et talons hauts. Nicole me prit dans sa bouche jusqu'au bout, puis se penchant vers moi, m'embrassa pour me faire goûter mon sperme que j'avalai alors avec bonheur.

Elle me regarde ensuite au fonds des yeux " Tu vas maintenant devenir ma femme ", puis sort d'un tiroir un splendide olisbos double, je me penche vers elle, embrasse son sexe si doux pour ensuite la pénétrer doucement de son accessoire. Elle me demande de m'allonger en mettant mes jambes sur ses épaules, elle enduit son vit de lubrifiant, et doucement me pénètre. C'est fantastique, ses mouvements en moi s'accordent avec ceux de l'olisbos en elle, bientôt nous explosons tous les deux. Mon sperme se répand sur mon corps, elle vient vers moi, l'aspire avant de le partager à nouveau avec moi.

Cette nuit là, j'ai gardé mes bas sous ma chemise de nuit pour dormir. Le lendemain matin, nous avons décidé de passer la journée en fille, cette fois je suis restée en pantalon avec un collant en dessous et mes escarpins.

Chantal venait de prendre vie.

Depuis ces jours mémorables, Chantal a évolué. Elle a d'abord, pendant quelques semaines, pris beaucoup de place au sein de notre couple, il ne se passait pas de soirée, de nuit, de sortie à deux, de week-end sans que nous ne le vivions entre filles avec la complicité de nos copines Nadia (à qui nous avons bien sur rendu tout ce qu'elle m'avait prêté), Caroline et Brigitte.

J'ai longtemps porté exclusivement des dessous féminins sous mes costumes, et presque tous les jours des collants. Je ne pouvais plus me passer du doux contact de la dentelle, des bretelles sur mes épaules et du nylon fin sur mes jambes.

Puis, notre besoin l'une de l'autre s'est bien sur assagi. Je ne mélange plus les genres vestimentaires. J'ai retrouvé le confort du vêtement masculin, mais Chantal reste indispensable à ma vie.

Nicole a décidé d'ouvrir un magasin pour hommes, et j'ai quitté mon travail pour l'aider dans la gestion des magasins. Nous avons une vendeuse pour le magasin hommes qui ne connaît pas Chantal, Nicole continue à s'occuper du magasin femmes. Deux à trois après-midi par semaine, une amie de Nicole, appelée Chantal, vient l'aider, elle commence à bien connaître certaines clientes, et elle a pu constater qu'effectivement certaines n'hésitait pas à faire des avances appuyées. En accord avec Nicole qui ne peut pas perdre de si bonnes clientes, Chantal et elle acceptent juste quelques caresses réciproques, parfois bien agréables. Mais beaucoup de clientes connaissent Jacques et savent où ne pas aller trop loin maintenant avec Nicole.

Chantal fait toujours ses courses chez ses amies et dans d'autres magasins. Elle achète de temps en temps dans notre magasin hommes des vêtements pour un ami. Elle est obligée de fréquenter régulièrement le salon de beauté de Brigitte.

Nous avons trouvé un équilibre. Chantal est toujours là, mais nous laisse aussi vivre une vie de couple normale.


Responsable du site : Lucie Sobek


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