Avis de 6 lecteurs - note moyenne : 3.33 / 5

« .../... Il n'y a pas grand chose à voir à travers les deux petites fenêtres grillagées du fourgon cellulaire. Et avec mes chaînes aux pieds, pas question de faire de l'exercice. Cela me laisse bien du temps pour la réflexion. Il y a trois ans, je ne m'imaginais pas qu'un jour, je me retrouverais dans cette situation. Il faut dire qu'à dix-neuf, on se sent invincible, rien ne peut nous atteindre. On est jeune... .../...... »
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Avis de 7 lecteurs - note moyenne : 4.43 / 5

« .../... Le réveil est pénible et mon visage me fait atrocement mal. J'ouvre les yeux, mais je ne vois rien. Je touche mon visage et la douleur devient insupportable. Prudemment, j'effleure ma peau et je sens les boursouflures qui couvrent mon visage. En tentant de m'asseoir sur la couchette, une nouvelle brûlure entre les fesses me rappelle le cauchemar de la nuit. Péniblement, je me lève et regarde autour de moi. Mon œil droit demeure fermé et mon œil gauche ne m'offre qu'une image embrouillée. Un bruit de robinet. .../...... »
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Avis de 8 lecteurs - note moyenne : 4.25 / 5

« .../... Cette nuit, j'ai vraiment hurlé de douleur. Après quatre nuits de ramonage, j'ai le derrière en feu, mais cela ne semble pas préoccuper Steven. Ce matin, à la caf, assit près de mon homme, j'ai réussit avec peine à m'appuyer sur une fesse. Et nous devons ensuite nous rendre dans la cour. Il me faudrait une pommade pour soulager la douleur, mais pas question de passer à l'infirmerie. Le vieux cochon pourrait être tenté de tester le conduit avant de le soigner. .../....../... Steven s'approche de moi et pour la première fois, il n'y a pas de rudesse dans ses gestes. Il m'attrape une fesse et m'embrasse à pleine bouche. .../...... »
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Avis de 7 lecteurs - note moyenne : 4.14 / 5

« .../... Je sens que je vais peut-être au devant des coups, tant pis. J'ai plongé et je vais maintenant traverser la rivière, quitte à boire quelques tasses. .../....../... - Ces hommes vont rêver de mes seins toute la nuit. Toi, tu pourras les caresser toute la nuit. .../....../... - Ce rouge sur tes lèvres, c'est pas la couleur que je t'ai donnée. .../....../... - Bien tu sais. Il faut le remercier pour son travail... et je crois qu'il a demandé un petit extra. .../....../... Je lui fais une petite bise sur les lèvres. .../....../... Le silence est lourd sur le retour et encore plus pénible dans la cellule. Steven est assis sur sa couchette et j'en fais de même, face à lui. Il se racle la gorge et brise le silence. .../...... »
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Avis de 6 lecteurs - note moyenne : 4 / 5

« .../... - Josette, qu'est-ce qui te prend ? Un peu plus de grâce féminine s'il te plaît. Tu agis comme une petite fille. .../....../... J'ai de la difficulté à la suivre. .../....../... - Tu n'as rien compris... Quand Franck rencontre sa bande dans un coin de la cour pour discuter d'un coup ou lorsqu'il échange avec son avocat, c'est certain qu'il m'envoie jouer dans le trafic. Je peux passer des heures appuyée à une clôture ou à tourner en rond dans ma cellule, mais j'en retire quoi ? .../...... »
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Avis de 4 lecteurs - note moyenne : 4.5 / 5

« .../... Hier, j'avais rendez-vous à l'infirmerie. Charles m'a libérée de mes prothèses car c'était le début de ma journée de ventilation. Quelle désagréable sensation d'avoir l'impression qu'on a perdu quelque chose. Ce poids en moins me manque. Je me sens incomplète et je commence à comprendre ce que vivent ces femmes qui subissent l'ablation d'un sein, suite à un cancer. Il y a cette présence perdue ainsi que cette image de nous que l'on ne reconnaît plus. .../...... »
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Avis de 6 lecteurs - note moyenne : 4 / 5

« .../... - J'ai rencontré Praline par pur hasard la semaine dernière après notre séance de gym. Je l'ai croisée à la sortie de la buanderie. Elle y travaille. .../....../... - Tu y travailles, s'exclame Maureen avec subtilité ? .../....../... - Oui, tous les après-midi, sauf le mercredi, à moins qu'il y ait des débordements. C'est Carles qui veut ça. Heu... Carles, c'est mon mec. C'est pour acheter le maquillage. Et avec l'argent que je mets de côté, il va m'acheter des formes comme les vôtres, précise-t-elle en désignant nos poitrines. .../...... »
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Avis de 6 lecteurs - note moyenne : 4.17 / 5

« .../... Depuis Noël, les températures se maintiennent sous la barre des vingt degrés sous zéro. Nous profitons de ces trois jours sibériens pour folâtrer en robe et talon haut dans tous les recoins du pénitencier. Après la soirée de danses que nous avons offert aux détenus, les barrières se sont quelque peu abaissées et rare sont ceux qui nous témoignent aujourd'hui de l'animosité... Chez les gardiens, nous faisons maintenant partie du décor. Certains affichent une indifférence, d'autres se permettent des sourires ou des blagues non grivoises car nous sommes tout de même... des femmes. .../...... »
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Avis de 7 lecteurs - note moyenne : 4 / 5

« .../... La nouvelle tombe comme une bombe. Ce matin, Praline est passée à l’infirmerie pour la pose de ses prothèses après sa journée d’aération. Derrière un rideau d’isolement, il y avait une fille, une nouvelle fille que l’on ne connaît pas. .../....../... - Prend ton temps. Raconte-nous tout calmement. Les filles se rapprochent du divan où Praline tremble encore légèrement et l’encouragent à poursuivre. .../....../... - Plus jamais, chez aucune fille... pas plus aujourd’hui que dans le futur, laisse échapper Valérie dans un soupir. .../....../... - Kate, c’est bien triste pour la fille, mais qu’est-ce que je peux faire ? .../...... »
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Avis de 9 lecteurs - note moyenne : 4.67 / 5

« .../... - Dans son bureau en robe. Moi, je serais pas capable ! .../....../... A tout moment, j'espère voir le gardien éclater de rire et nous annoncer qu'il s'agit, en effet, d'une blague concoctée par mon mec. Mais cet éclat de rire ne vient pas et nous nous retrouvons rapidement dans la section administrative du pénitencier. Le gardien marche à un bon rythme et nous avons peine à le suivre chaussées de nos talons hauts. Dans ce corridor au plancher ciré, les claquements de nos talons semblent outrageusement présents. .../...... »
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