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Hors Normes

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Lucie Sobek )
Il y a quelques jours, mon épouse et moi avons regardé un film ancien ( sur DVD) présentant l’histoire d’une association ‘’clandestine’’ parisienne s’occupant de jeunes atteints d’autisme.
Indifférence sociale, quand ce n’est pas inquiétude du voisinage. Indifférence administrative quand ce n’est pas enquêtes pointilleuses … Le soupçon et la méfiance de ce qui n’est pas ‘’dans les clous’’ des uns et/ou des autres. ..
Des succès relatifs autant que des échecs dangereux … et pourtant, à la fin, une reconnaissance ‘’temporaire autant qu’exceptionnelle’’ … de l’administration … par défaut d’un autre chemin !
Toute cette atmosphère pleine de vie et de lourdeurs … qui est aussi la nôtre.
Les autistes ne sont pas des déviants, mais c’est comme cela que nous sommes regardés.
Eux sont reconnus comme des personnes (et encore !) atteintes d’une maladie que l’on ne sait pas guérir. Nous nous étions des personnes ‘’normales’’ avant que nous ne tombions, volontairement ou pas, dans un état d’asociabilité et d’inconventionnalité profond.
Eux sont privés de la communication, enfermés qu’ils sont sans leur silence. Nous, nous nous enfermons dans un ensemble de dissimulations qui nous coupent de la vie réelle.
Eux, sont perdus dans une société qui les ignore et ne les considère que comme des exclus par nature. Nous, nous nous excluons volontairement de cette société à qui nous ne voulons pas parler de nous.
Eux sont des malades vrais. Nous, nous nous rendons malades à force de nous dire que nous sommes ce que nous ne sommes pas : des femmes ! Des humains enfermés dans les mauvais corps…
Eux, c’est une fatalité. Nous, c’est un choix !

Là est la similitude autant que notre drame.
Qu’y faire ? Ne pas se rendre autistes volontaires … peut-être !
Alors, parlons ensemble, communiquons au moins entre nous, donnons notre avis sans craindre les éventuels problèmes de syntaxe, arrêtons de nous cacher derrière notre peur d’être connus et reconnus … comme des autistes volontaires, comme des covidés confinés permanents …
Ayons le courage d’exister dans ce que nous sommes, mais vous, qu’en pensez-vous ?
LS le 10 Janvier 2021


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