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Histoire barbante

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Julie Desfois )

Depuis quelques années, je pense à éradiquer les choses noires et grises qui poussent toutes les secondes sur le bas de mon visage et que l'on nomme barbe. Cette année j'ai décidé de mettre le pied à l'étrier et de me lancer dans la croisade d'éradication de ces choses qui nous agressent.

Je ne vous dirais pas de prendre des cours d'équitation avant, mais presque. On tombe souvent de notre bel destrier, enfin moi si, mais je n'ai jamais fait d'équitation, peut être que d'autres si enfin je leur souhaite.

Je parle donc de mes soucis qui ne manquent pas de piquants à quelques copines et j'ai des adresses (merci les copines). Je téléphone pour prendre rendez vous, et même sans me voir, la réponse est négative. Chute, même pas mal, je me relève et remonte sur mon destrier qui a intérêt à assurer. Je téléphone à une dermato qui accepte de me voir. Ruade, je rechute. Là un peu mal quand même, mais j'assure, je persévère et remonte. Entre temps, j'en parle à mon orthophoniste qui me donne une adresse. J'appelle, et sans me voir on me dit non. RePresqueChute, mais cette fois ci, soit que j'ai pris de l'assurance sur ma monture, mais je ne suis pas tombée. La personne m'a dit qu'avant de commencer l'épilation électrique il fallait du laser et m'a donné une adresse et un téléphone. J'ai appelé, j'ai un rendez vous pour mi juillet.
Mi juillet, je me présente en tenue androgyne, enfin en tenue unisexe passe partout, mais avec un très léger maquillage. On me demande le pourquoi de ma démarche, j'explique, il comprends et accepte de s'occuper de moi. Oui, il, je pensais que des femmes seraient plus compréhensives, et bien non.
Il m'explique comment cela va se passer. Je le savais un peu, mais je n'ai pas perdu une miette de ses explications. Pourquoi je me suis présentée en tenue androgyne et légèrement maquillée? Tout simplement parce qu'avant j'étais au masculin et que je n'ai eu que des refus, ce n'était nullement une forme de provocation de ma part, mais uniquement pour montrer le pourquoi de ma démarche et que ce n'était pas une envie subite d'éradication.

Enfin, je suis tombée sur la bonne personne, et je suis certaine que même sans ma tenue, elle aurait accepté. Début septembre, je prends mon rendez vous pour ma première séance qui sera je pense en octobre, le temps que ma peau retrouve sa teinte naturelle.
A suivre ……

Voici donc la suite,
Octobre est passé, j'ai zappé car mon teint était encore halé. Eh oui, les brunes et l'air marin font que j'ai dû retarder un peu. Donc novembre arrive avec un temps à faire pâlir une fille des îles, je prends mon téléphone et je prends mon rendez vous.
Il est fixé pour fin novembre. Travaillant pas seule, je pense à ménager mes collègues, j'en parle à la secrétaire qui me fixe 9h pour être présentable à 13h.

8h30, départ.

Une copine m'avait conseillé de prendre 1 gramme d'Efferalgan 30mn avant. Chose que j'ai prise juste avant de partir.
J'étais tout de même dans mes petits souliers lorsqu'on est venu me chercher dans la salle d'attente. De nombreuses questions juste avant de m'allonger sur la table et de mettre les lunettes de protection.
On m'explique bien tout, me montre la surface d'impact du laser et me prépare avec un gel du même type que l'on met lorsque l'on passe une échographie. C'est parti, pour la séance. Je ne savais pas ce que l'on pouvait ressentir quand une boîte d'épingles vous saute au visage. C'est fait.
Dès les premiers impacts, je m'inquiète de l'odeur de brûlé. C'est normal paraît il, mais il diminue tout de même la puissance. Il a commencé par les tempes, je devais avoir quelques cheveux qui dépassaient dans la zone traitée. Second jet d'impact, je les sens bien. Je m'exprime encore, et il me demande s'il doit diminuer encore au risque d'avoir un moins bon résultat. Non, non c'est bien comme ça.
On continue, et c'est parti pour la première éradication. Il a fini par le plus douloureux, la moustache.
Quand il m'a dit que tout était terminé, je me suis relevée un peu pantelante toute de même, et mon premier geste à été de me regarder dans un miroir. J'étais un peu rouge, un peu gonflé, mais heureuse de voir que je restais dans la limite du présentable. Il m'a demandé si je souhaitais mettre de la biafine, j'ai accepté de suite, car ça chauffe, forcément. Imaginez une brûlure….
Prochain rendez vous dans 5 semaines, enfin 6 car il ne travaille pas le 1 janvier ;-)))) Il m'a dit au revoir, m'a souhaité de bonnes fêtes de fin d'année, et m'a dit que je pouvais le contacter si jamais il y avait le moindre soucis. Tout de suite, je lui ai demandé de quels soucis il parlait. Sa réponse, mais non, je disais cela comme ça. Bon mais il avait tout de même un petit sourire ;-((((
Je suis rentrée à la maison comme une voleuse en me cachant le plus possible le visage car le soleil était au rendez vous aujourd'hui. Dès la porte franchit re miroir, re biafine.

13 h départ pour le boulot. Ils ont vu arrivé un voleur, car j'avais le foulard juste sous le nez. Dans l'après midi la sensation de brûlure est partie, un peu les rougeurs, et un peu moins le gonflement. Je suis comme qui dirais un peu empâtée de la face. Mais heureuse.

Le lendemain, j'ai usé mon miroir, en jetant un œil sur mon rasoir. Qui de nous deux aura le dernier mot ?

De bon poil et de bonne humeur.


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