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Réflexions sur le Travestissement (8/9)

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Julie Desfois )

Ce texte, et les suivants sont une traduction qu’une amie a eu la gentillesse de faire.
Merci à ELLE

Réflexions sur le Travestissement (8/9)
Destinées aux Femmes et aux Petites amies
(Pour les FEMMES BIOLOGIQUES (Femme à la naissance)



Quelque temps plus tard, nous avons commencé à nous rendre compte que "la fille" allait toujours rester une partie de nous-même. Nous savions qu'elle avait assez de pouvoir pour EXIGER de sortir de temps en temps. Nous avions appris qu'elle pourrait nous rendre malheureux si nous essayions de l'ignorer. Nous deviendrions rapidement stressé et irritable. Nous aurions des difficultés au travail et à la maison. La pression s'intensifiait et nous la reporterions sur notre entourage. Notre "fille" intérieure, qui avait tellement contribué à notre personnalité (celle dont vous êtes tombée amoureuse) quand elle pouvait être elle-même, était soudainement devenue un démon qui allait faire de nous un monstre. Nous avons finalement cédé à la pression comme nous l'avions fait tant de fois auparavant dans la vie. Nous avons trouvé le moyen de la libérer. Nous nous sommes travesti quelque part pour un peu de temps.

C'était suffisant. La tension interne qui était si forte a diminué bien que nous nous sentions coupables de l'avoir fait. La constatation fut que cela fonctionnait. Ce n'était pas parfait ni suffisant, mais cela fonctionnait. Nous avons donc recommencé et ce à plusieurs reprises. Je devine que je devrais mentionner que certains d'entre nous ont cherché l'aide de psychiatre tandis que d'autres, comme moi, se débrouillaient seuls et d'autres enfin allaient jusqu’au suicide. Ceux qui restaient ont rapidement compris qu’"elle" était là et tout ce qu'elle demandait devait maintenant lui être autorisé. L'aide psychiatrique ne résolvait rien si ce n'est de nous aider à comprendre cela. Maintenant notre crainte est que vous puissiez nous dire quelque chose comme, "tu peux rester, mais elle doit partir." Comment pourrions nous faire une telle chose. Le mieux était de trouver la manière de la laisser sortir de temps en temps pour nous permettre ainsi de "relâcher la soupape" et nous aurions ardemment désiré chercher cette manière avec vous.

C’est alors que nous avons commencé à nous culpabiliser comme si nous vous avions trompée et nous nous en sentions coupables. Nous vous avions trompé, mais nous nous étions trompés nous-même. Malgré tout le sentiment de culpabilité nous avait envahi. Bon nombre d'entre nous sont parvenus à se cacher durant toute leur vie. Peut-être aurions pu être l'un d’entre eux. Apparemment non, sinon vous ne seriez pas en train de lire ceci.

Bien ! Vous êtes toujours avec moi ? Voici pourquoi je vous demande cela. Il y a maintenant 15 pages sur mon écran et vous êtes toujours là. S'il prend autant d'intérêt à vous que vous en prenez pour me lire, il réfléchira avec vous pour trouver une solution acceptable. Si vous vous inquiétiez assez pour lire ce texte, sur un sujet qui ne vous intéressait pas de prime abord, vous discuterez avec lui pour trouver les bonnes réponses.

"Qu'est-ce qu'il y a dans ce texte qui me concerne ?" Naturellement je vais répondre à cette question sinon je ne vous l'aurais pas fait poser. Le problème est que vous n'adhérerez pas à la majorité de ma réponse. Parfait. Lui non plus mais je pense que vous découvrirez finalement que j'avais raison au moins en partie.

Il a un côté chaleureux, sensible et tendre. D’où supposez-vous que cela vient ? "Elle" est celle qui apporte ce côté. Si vous proposez un plan réalisable, il pourrait y avoir plus que cela. Il et "elle" seraient maintenant plus étroitement liés à vous, ce qui serait positif. Il aurait une raison supplémentaire de vous aimer davantage. Je sais que vous ne voulez pas d'une autre amie ou que vous n'en avez pas besoin, malgré tout, vous en avez une qui attend que vous lui rendiez visite. Si vous vous donnez cette chance, elle peut être un amusement - peut-être même beaucoup d'amusement. Toutes sortes de nouveaux jeux vous sont offerts. Vous pouvez en attendre une véritable aide pour les travaux domestiques. Vous découvrirez que vous pouvez parler à votre homme de toutes sortes de nouvelles choses et il comprendra. Vous partagerez quelque chose de très profond - quelque chose qui est à un niveau que peu de couples "normaux" peuvent espérer et qui vous unira encore plus.

Il sera ce que vous faites de lui.
"Oui, très bien. Il m'a dit qu'il était un travesti et tout cela. Il m'a même incité à lire votre texte sur le sujet. Non... Ne vous inquiétez pas. Ma colère s'apaisera bientôt. Quoi qu'il en soit, je ne veux pas parler de ce sujet là maintenant. J'essaye simplement de poursuivre notre vie comme si rien de ceci ne s’était produit."

Pouvez-vous dire "Je refuse ?" Vous avez le droit d'ignorer une partie de sa vie. Moi aussi. Si cela vous fait mal de vous taper la tête contre les murs, évitez de le faire. C'est assez simple. Ce sujet vous blesse. Cela ne devrait pas. Et maintenant, n'est-ce pas plus facile. Non ? Vous souffrez toujours ? D'accord, mais l'ignorer ne vous soulagera pas. Ouais, vous savez que vous ne pouvez pas simplement traiter ce sujet comme cela ou vous ne voulez pas le traiter du tout. Et bien, c'était certainement une des réactions possibles.

Cela vous aiderait-il de vous dire que d'autres femmes n'ont pas eu cette réaction ? Peut-être pas. Néanmoins, d'autres épouses y ont réfléchi et ont trouvé différents degrés de satisfaction en acceptant de traiter ce sujet ou comme résultat direct de leur réflexion. D'autres ont probablement pris des chemins différents qui ont pu aller jusqu'à un changement de partenaire. Vous êtes entre les deux et vous n'êtes pas la seule dans ce cas là. Je peux appeler ceci le comportement de l’autruche face au problème. Je l'emploie souvent moi-même pour une variété de choses comme les impôts. Cela marche très bien pendant un moment, mais...

Une brève remarque : Vous pouvez parler de ce sujet à d'AUTRES ÉPOUSES, qui tout comme vous se sont posées, se posent et se poseront sans doute encore de nombreuses questions.

Je vais vous dire encore que ce n'est pas aussi mauvais que cela d'avoir un mari travesti, il aurait pu être alcoolique, il aurait pu vous battre. C'est facile pour moi de dire cela ? Oui, mais moi je le dis en toute connaissance de cause et avec compassion. Naturellement, s'il vous disait qu'il veut prendre des hormones et faire pousser ses seins ou avoir recours à la chirurgie pour corriger l'erreur de la nature, j'aurais tout à fait tort car cela est très grave. Espérons que çà ne se produira pas et que vous faites simplement face à son besoin de s'habiller avec des vêtements féminins et de caracoler autour de votre maison peut-être même avec des manières un peu ridicules.

Cela n'est-il pas déjà assez grave ? Non ce n'est pas aussi grave que s'il faisait quelque chose de pire. (C'est une tentative d'humour et cela ne vous fait pas sourire.) Cette "épopée" (mon petit article) tente de traiter cette question comme n'étant pas si grave et essaye même de faire apparaître les BONS côtés d'un mari travesti. Si vous voulez clore le sujet, vous risquez de manquer l'information contenue dans la suite de mon texte.


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