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Wendy

Wendy

(publié: 16-10-2004, 17:30 )

Wendy à travers les âges. Voici à présent l’histoire de Wendy. Dans la mesure du possible, et sur base de mes écrits de l’époque, j’ai essayé de reprendre tout au long de mon histoire mes impressions telles qu’elles me venaient à l’esprit à l’époque. Le titre de cet article, vous le devez à mon amie Nadia qui l’avait utilisé dans notre gazette lors de mon deuxième anniversaire. Si j’ai décidé de rédiger et publier ce texte c’est que nous pouvons toutes profiter de l’expérience des autres.

Vos réactions sont évidemment les bienvenues ( Wendy.llt@arcadis.be ).

Avant Wendy

Il faut toujours commencer les histoires par le début. Nous allons dès lors commencer dans une des communes de Bruxelles en Belgique par la naissance d’un garçon comme tant d’autres. Les années passent, l’adolescence, le début de la vie professionnelle, le mariage, les enfants, rien qu’une vie des plus normales, du moins en apparence.

Ce garçon était renfermé, solitaire. Il aimait mettre des vêtements féminins (body, collants...). Comme beaucoup d’entre nous, il alternait entre la période d’achat de vêtements et puis celle ou tout partait à la poubelle.

Il était agréable de se changer, de se maquiller en cachette mais devant le miroir, c’était la déception. Le résultat n’était pas suffisamment convainquant et puis il y avait cette voix intérieure qui disait que cela ne se faisait pas. Et pourtant, l’envie était plus forte et d’autres changements suivaient toujours en cachette.

Plus tard, par la lecture, il a pris conscience qu’il n’était pas le seul à éprouver cette envie. Il avait même découvert une chaîne de magasins anglais qui proposaient des métamorphoses (Transformation).

Lors d’un passage à Londres, il s’y est rendu. Tout y est prévu, vous rentrez sans rien et après un café vous choisissez la perruque et les vêtements. Le maquillage est effectué par le personnel et puis vous avez quatre heures pour discuter, regarder des films vidéo ou des revues. Le temps passe vite et vous pouvez également repartir avec des photos, ce qu’il n’a pas hésité à faire.

Lorsque je regarde ces photos, cependant, je retrouve le même sentiment que précédemment devant le miroir. J’ai l’impression d’être ridicule, l’impression d’effectuer une action anormale.

Tout aurait pu continuer de la sorte mais, par chance, en janvier 1994, ce fût la découverte dans un magasin de vêtements fétichistes d’un prospectus où l’on parlait de “femmes du 3ème sexe”, de “parfaire sa féminité”. Cela ne pouvait laisser indifférent et j’ai donc contacté sans tarder “La Loge de Thalie” puisque c’est de cette organisation qu’il s’agit.

Le premier contact eu lieu par téléphone avec un monsieur dénommé Arta. Puis lors de ma première visite j’ai rencontré Nadia, une femme qui comme moi a connu une erreur lors de sa naissance. Ce n’est que bien plus tard que j’ai rencontré la troisième personne active à la Loge, Faby, une femme naturelle. La loge de Thalie se donne pour objectif de nous aider à vivre le mieux possible notre féminité dans le respect de chacun et j’ai directement décidé de venir à la réunion du vendredi suivant pour connaître une métamorphose.

La naissance de Wendy

Le 14 janvier 1994, c’est avec impatience que j’attends l’heure de me rendre au rendez-vous.

J’ai pris avec moi des collants, un body noir en lycra, une jupe, une perruque et des sous-vêtements. Sur place, on me prête les chaussures ainsi qu’une chemise à passer au-dessus du body moulant. C’est vrai que cette chemise colorée améliore encore le personnage que je ne vais pas tarder à découvrir.

Lorsque j’ai eu terminé de m’habiller, je me rends dans la loge pour le maquillage. C’est fabuleux de voir aligné sur la table des dizaines de petits pots de toutes les couleurs. Il y a toutes les nuances requises quelle que soit votre palette de couleur préférée. Le maître des lieux, Arta ne perd pas son temps et pourtant j’ai de plus en plus hâte de voir le résultat. Il y a bien un miroir mais il ne faut pas tricher et ce n’est qu’à la fin qu’il me sera donné de me rendre dans la pièce de séjour tapissée de grands miroirs muraux.

D’un autre côté, cet instant pourrait durer longtemps tant il est agréable de se laisser maquiller.

Enfin, la perruque termine la préparation et je passe la porte du séjour. Là, je me trouve face à face avec une jolie fille, de celles que l’on n'oublie pas tout de suite. Elle est en face de moi et je n’arrive pas à réaliser que c’est mon reflet. Je me sens bien, je me sens femme et je suis prête à faire les efforts nécessaires pour réaliser par moi-même ce que je vois.

Je passe l’après-midi avec Nadia, Arta et un autre couple présent à discuter, passer du vernis sur les ongles et rêver à celle que de temps en temps j’observe du coin de l’oeil dans le miroir. Très rapidement, du moins c’est l’impression que cela donne, il est l’heure de se changer, d’effacer toute trace visible de ces merveilleux instants. Heureusement, dans la mémoire, ces doux moments ne s’effacent plus.

La réunion suivante, je demande un indispensable cours de maquillage. Pourquoi faut-il un cours de maquillage alors que tant et tant de filles se maquillent sans avoir reçu de leçons? La différence, c’est que leur physique demande simplement un maquillage. Nous, nous devons tenir compte des différences de morphologie entre les sexes et les amoindrir par de bons produits et un travail de refaçonnage du visage à l’aide d’un bon clair-obscur.

Les vendredis suivants, je m’exerce par moi-même non seulement au maquillage mais aussi au comportement correct. Il ne suffit pas d’être bien maquillée pour être femme, il faut aussi savoir s’asseoir ou se déplacer. Faut-il que je vous parle de ce jour où nous avons tenté de marcher correctement avec un manche de brosse dans le dos, sous les bras et une corde pour tenir les jambes serrées juste au-dessus des genoux ? Je peux en tout cas vous assurer que tous ces conseils me sont encore utiles aujourd’hui.

Le miroir est toujours neutre, mais il est très facile, volontairement ou inconsciemment, de ne pas écouter ce qu’il nous dit. A La Loge, en complément, il y a toujours un oeil exercé qui ne laisse passer aucun défaut. Il y a toujours quelqu’un pour prodiguer des conseils si l’on est prêt à les entendre.

Les premiers pas

En fin de journée, les anciennes participantes de La Loge avaient coutume d’aller ensemble manger un petit morceau au restaurant. Je peux vous assurer que la première sortie, même si elle se passe en groupe, ne laisse pas indifférente. Vous avez la gorge serrée lorsqu’il faut franchir les quelques mètres qui séparent la voiture de la table de l’établissement. Une fois assise, vous n’osez même plus vous lever pour aller aux toilettes.

Cela se passe néanmoins dans la pénombre. Par contre, le quinze avril, La Loge organisait une soirée de midi à minuit dans un établissement réservé pour la circonstance à La Loge et à ses invités fétichistes. En effet, le milieu fétichiste étant tolérant à notre égard pour l’accès à leurs soirées, il était normal de rendre la pareille.

Au matin déjà, on se pressait place Rouppe pour les derniers préparatifs. Coiffure, maquillage à tour de rôle. Début d’après-midi, commence le départ par vagues successives vers le lieu de la soirée. Pour certaines, dont j’étais, ces quelques pas en public, en plein jour, constitue une première qui ne laisse pas indifférente. Pourtant, Joëlle, que j’avais accompagnée en voiture, avait eu la chance de trouver une place libre à moins de cinquante mètres du but. Ces pas paraissent cependant durer une éternité.

Enfin, l’intérieur, nous trouvons l’impression de sécurité qui permet de savourer pleinement de la situation. Il y a même quelques hommes enclins à nous faire la cour. Ce n’est pas déplaisant, il suffit de les arrêter avant qu’ils n’aillent trop loin. Après ces échanges mondains autour d’un verre, place à la danse.

C’est là que j’ai eu ma surprise... Que faire sur cette piste, lorsque face à moi je trouve des collègues de bureau? Vous pouvez comprendre l’angoisse qui me gagne.

Marie France tente vainement de me rassurer: “Ne t’en fait pas, ils sont du milieu fétichiste et ne diront rien.” Veux-tu que je te présente? Aussitôt dit, aussitôt fait et voilà que l’on présente Wendy à ses collègues. Vous n’allez pas me croire, mais sur le moment, ils ne m’ont pas reconnue. N’oubliez pas que le maquillage, la perruque et l’allure transforment la personne qui de plus est placée hors de son contexte. N’espérez évidemment pas la même réaction si l’on vous rencontre sortant de votre maison ou au volant de votre voiture. Ces éléments, attachés à votre personne permettent plus facilement de vous découvrir.

Ces collègues sont aujourd’hui au courant de la situation et restent mes complices.

Il y eut encore d’autres rencontres à La Loge, d’autres petites sorties tardives, et puis vint le moment de sortir du placard. Ce sera un samedi à Londres avec Arta, le maquilleur de génie de La Loge. Il m’a semblé en effet plus facile d’affronter une ville étrangère où je ne risquais pas de me trouver face à face avec quelqu’un que je connaissais.

La première sortie au grand jour.

En ce 18 juin, j’avais décidé de sortir Wendy au grand jour. Pour cela, pas question de circuler dans ma ville habituelle et c’est ainsi qu’Arta et moi-même, nous avons pris l’avion à destination de Londres (UK).

Suite à l’encombrement du trafic à Heathrow, notre pilote décrit des cercles au-dessus de Londres au grand désespoir de qui vous savez. Wendy devra attendre plus longtemps pour sortir de sa valise. A l’arrivée, les bagages se font attendre. “Tu vas voir que ta valise sera mal aiguillée”, disait Arta. “Je m’en f...”, répond Wendy, et en prononçant ces mots, elle sent combien, pour la première fois, sa valise lui est indispensable (sans valise, pas de sortie de Wendy ).

Cette angoisse n’a pas duré longtemps et fait place à un trac sans cesse croissant à l’approche de l’heure du changement. Une autre surprise nous attend: l’hôtel est complet et ne trouve plus trace de ma réservation. Ils nous envoient à la porte voisine: “complet”. Heureusement, nous trouvons une chambre au Trebovir hôtel (18 Trebovir Road, Earls Court). Il faudra cependant attendre 11h30 pour pouvoir l’occuper (ndlr: pauvre Wendy !).

Pour patienter, nous décidons d’aller prendre un verre et après le repas, nous prenons la direction de la chambre. Elle se trouve au troisième étage sans ascenseur et surtout sans prise de courant adaptée au rasoir de Wendy! Pas de panique, le convertisseur est trouvé dans un magasin proche... Deuxième surprise: le pot de fard à paupières qui s’est vidé dans la trousse de maquillage pendant le trajet (quel travail !). Relax... Je ne sais si Arta le ressent, mais le trac de Wendy ne cesse d’augmenter. Heureusement, il est présent et permet de ses doigts magiques la transformation tant attendue.

Le grand moment est enfin arrivé. La sortie se passe sans encombre et me vaut un compliment de l’employé de l'hôtel. Il se retient de me draguer suite à la présence d’Arta. Faut-il le croire? Peu importe, c’est plaisant à entendre. Et nous voilà partis vers la station de taxis.

“Tiens-toi droite, les épaules ne doivent pas bouger, tout se passe dans les hanches.” Les amies de La Loge connaissent la chanson. Ne croyez surtout pas que le refrain me dérange, surtout plus tard lorsque la fatigue, le mal aux pieds ou d’autres circonstances me font oublier comment je dois me comporter. Il est toujours présent tel le chorégraphe à la répétition générale. Merci Arta, tes remarques doivent m’aider à devenir plus féminine. Continue sans te lasser, la bonne manière deviendra bientôt ma deuxième nature.

A la station de taxi, Arta me lâche et je dois seule monter au bureau pour obtenir un chauffeur et le prix de la course. Je me lance, heureuse. Quelle sera la suite? Oh! surprise, il n’y a pas de remarque, même pas un regard réprobateur.

En fait, en dehors de certains touristes, il n’y a jamais eu de rejet de ma personne. Plus tard, dans un pub, un client a même engagé la conversation avec le naturel qu’impliquait la réalité de ma situation de femme. Je me sens vraiment une jeune fille et vous souhaite à toutes de pouvoir vivre cette expérience.

Avant d’aboutir au pub, nous sommes passés au bureau de réservation de spectacles. Là non plus, malgré la proximité d’autres personnes, je ne ressens pas de regard hostile ou perturbé par ma présence. Les gens me regardent pour ce que je suis: une jeune fille (ndlr: et modeste aussi).

Après, en véritable femme, j’amène Arta dans les magasins. Nous sommes très bien accueillis dans plusieurs d’entre eux. Carnaby street, rue célèbre, est aujourd’hui envahie par les touristes. Ceux-ci sont, il faut le dire, moins prêts à accepter notre féminité. Nous devenons l’attraction et il faut accepter regards et commentaires. Cette situation ne suffisait pas à ébranler mon enthousiasme et seuls mes pieds douloureux nous ont guidés dans un pub pour une courte pause. Là, de nouveau, je passe sans commentaire. Je ne suis manifestement pas la seule à me considérer fille.

Le retour à l’hotel qui s’impose pour quelques retouches avant la sortie du soir, a donné lieu à deux incidents sans gravité. Tout d’abord, à la sortie du taxi, j’ai heurté la tête. La perruque était seulement déplacée et il a suffi de la remettre en place. Comme Arta partait encore faire une course, je suis rentrée seule à l’hôtel. La responsable qui m’avait enregistré le matin (déguisée en garçon) ne m’avait pas vue sortir. Je ne compris pas tout de suite pourquoi elle ne me laissait pas libre accès à ma chambre, pourquoi elle ne me reconnaissait pas. J’aime lorsqu’on ne trouve plus le garçon en moi.

La soirée a débuté dans un excellent restaurant pour sa nourriture, son accueil et son décor. (STEPH’S, 39 Dean Street, voir photo jointe). Après, Wendy a joué de malchance: Le premier bar était fermé, pour cause de problème électrique, et l’heure de fermeture du second était dépassée. C’est ainsi que nous avons terminé la soirée chez Madame Jo Jo’s Club (8 Brewer Street) où nous avons assisté à un bon spectacle de transformistes.

;Je ne voudrais pas terminer ce récit qui reste pour longtemps dans ma mémoire, sans vous indiquer le guide des bonnes adresses à Londres (et ailleurs) que j’ai utilisé pour préparer mon séjour. “The Tranny Guide” est édité par Wayout

De plus, laissez-moi vous donner quelques conseils sans prétention, suite à cette première sortie. ( Une photo prise lors du voyage )

Le regard est un moyen d’expression. Apprenez à comprendre ce langage, cela vous servira lorsque vous serez en public. Si l’on vous dévisage, décelez la différence entre:

* admiratif: Elle est jolie cette fille !
* interrogateur: est-ce un garçon ou une fille ?
* réprobateur: On ne devrait pas tolérer cela !
* ou encore bien d’autres expressions à découvrir.

Avant de décider de sortir en public, soyez mentalement préparée à des réactions désagréables. Vous serez mieux à même de passer ces quelques moments difficiles et de profiter pleinement des autres. Et puis, vous n’aurez peut-être pas à subir ces désagréments et ce n’en sera que mieux.

N’abusez pas des bons moments (vos sorties au grand jour). Lorsque vous serez fatiguée, il sera nécessaire de rejoindre votre hôtel ou votre domicile. Ce petit trajet pourrait devenir pénible et nuire à l’image des bons moments qui précèdent. Alors, terminez votre balade lorsque vous avez encore follement envie de continuer, le souvenir n’en sera que meilleur.

Ne faites pas comme moi: constater dans les toilettes du restaurant qu’il vous manque votre poudre. Vérifiez le contenu de votre sac avant le départ.

Notre perruque est importante pour notre féminité et elle prend un peu de place. Il arrive d’oublier cette différence et de cogner sa tête en sortant d’un taxi. Si cela devait vous arriver, ne paniquez pas, pensez à replacer votre coiffure comme toute femme peut le faire, sans précipitation. Cela n’en sera que plus naturel.

Notre sac, c’est génial non seulement il permet d’emporter une foule d’objets de première nécessité (rien n’est inutile dans le sac d’une femme contrairement à l’affirmation de certains hommes), mais en plus, il permet d’occuper les mains et d’éviter le balancement des bras.

Le dire à son épouse.

Après cette première sortie au grand jour dans la ville de Londres, je savais que plus jamais je n'arriverais à oublier Wendy dans un placard. Je me suis donc décidée à raconter à mon épouse ma découverte de moi-même.

Je n'étais pas certaine de sa réaction mais j'étais décidée à tout lui dire, quel qu'en soit le prix à payer.

C'est un soir où nous étions seules dans le salon sans les enfants que je me suis lancée. J'ai commencé par lui parler de La Loge, de ces réunions où j'allais. Je lui ai parlé de l'apprentissage du maquillage et de autres personnes que j'y rencontrais.

Je lui ai proposé de regarder des photos de nos réunions. (J'avais pris la précaution de préparer celles où je n'étais pas.) Je lui ai présenté les diverses personnes présentes ( homme, femmes de naissance ou autres).

Puis, comme elle réagissait positivement, je lui ai proposé de regarder des photos de moi. Elle a tout de suite accepté et m'a trouvé belle. La suite de la soirée s'est passée à expliquer ce que j'avais vécu à son insu durant ces derniers mois.

Je voudrais vous faire partager la compréhension et l'amour que j'ai reçu en retour. Pour cela, je reproduis ci-dessous la lettre qu'elle m'a envoyé quelques jours plus tard.

De femme à femme

Il n'y a pas eu d'étonnement de ma part, mais plutôt une paix, une paix intérieure aux révélations de cet homme qui avait toujours eu, à mes yeux, des comportements féminins. Enfin, il m'est possible de comprendre ce qui a, depuis 21 ans de mariage, toujours manqué à celui que j'aime. Il rêvait de maquillage, de collants et de bodys sans parler de tout ce qui est satiné et doux au toucher. Ne sachant pas pourquoi il rêvait de cela, je le voyais mal se promener en body!

Imaginez donc mon mari se trouvant "beau" dans un vêtement de femme! (et pourtant, je la trouve si "belle" sur les photos qu'elle me montre!)

Lui même n'a jamais su me l'expliquer. Il n'avait pas encore trouvé en lui la femme qu'il voulait être. Le temps a passé et je sentais bien qu'il était mal dans sa peau mais pourquoi? Tant d'événements surgissent dans une vie de couple (et aussi dans la vie de famille) que je pensais à tout sauf à cela. Et de fil en aiguille, je me suis surprise à lui poser un tas de questions. Bref, je m'intéressais à elle.

Je voulais tout savoir et, étapes par étapes, je découvris une femme contente et heureuse de pouvoir me confier sa vie de femme. En me racontant ses moments passés à La Loge, elle était entièrement femme et de petits bisous en petits bisous, me sentant très réceptive, je la sentais s'exciter et se réjouir en même temps. De révélations en révélations, je devenais complice et de plus en plus je me suis demandée pourquoi elle ne me l'avait pas dit plus tôt.

Quand tout est clair dans l'esprit, tout est si facile et alors, tout est normal. Evdemment, j'ai dû me faire à cette idée, mais je dois dire que cela n'a pas été long.

Déjà sans hésiter, je lui donne mes boucles d'oreille rouges, fouille dans mes tiroirs pour retrouver ma petite brosse à cheveux plus facile à caser dans un sac à main et, le plus consternant, je rentre avec elle dans une boutique et l'invite à partager la cabine d'essayage. Je la vois donc enfiler une veste, puis une jupe et elle attend avec impatience mon avis sur ce que nous avons choisi ensemble. Il m'arrive même, quand je me promène seule dans les magasins, de regarder ce qui pourrait être bien pour elle.

Je la veux la plus belle et j'éprouve un certain plaisir à penser que maintenant il y a aussi elle à aimer. Dieu que je l'aime! Nous allons maintenant mener une vie à deux facettes avec toute la richesse que cela peut apporter. Je vais apprendre à la découvrir et je constate avec joie que je n'ai eu aucune difficulté à lui dire "elle" en parlant de celle qui préfère que je l'appelle Wendy.

Merci à celle qui s'est enfin trouvée et merci à La Loge qui l'y a beaucoup aidée. "


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