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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Premier week-end Hommefleur juin 2009 (publié: 23-06-2009, 2:01 )

De l'avis des participantes, ce week-end Hommefleur très ensoleillé des 13 & 14 juin 2009, a été bien apprécié. Il suffit de lire leurs témoignages ci-dessous. Sans doute renouvellerons nous l'opération, et dans l'attente, nous vous proposons le récit de chacune d'entre nous ainsi qu'un album photos de cette sortie.


  • Krissie: bonjour Jeanne, Ce fut un très beau week-end, avec de la convivialité, de la chaleur humaine. Merci à vous deux, Pascale et toi Jeanne, pour cette intendance -c'est ton mot- sans laquelle ce week-end eut été difficile. Puisque le proprio fut satisfait, peut-être pourrons-nous recommencer cet automne... Je suis contente de vous connaître, Pascale et toi. A bientôt. (durant le retour, j'avais des larmes aux yeux et je ne fus pas la seule dans cette situation). Bises. K.
  • Karen glo: J'ai passé un week end merveilleux, unique...! Je vous remercie infiniment pour votre gentillesse et votre amitié. Je me suis retenue de pleurer tout le trajet... Je n'aurai pas voulu que cela s'arrête... Mais bon... Je ne dirai qu'une chose... MERCI !!!
  • Kim: Bonsoir Jeanne, bonsoir Pascale, Oui, quelques clichés de vous, sourire de Kim en plus, et mes amitiés. Non, chère Jeanne, Je ne suis pas une "professionnelle" des sorties, loin s'en faut, hi, hi, je suis tout simplement une personne comme toi.... Bises à vous deux. Nana Kim.
  • Arthemise: Je n'aurai jamais assez de mots pour vous dire merci pour ce que j'ai vécu. J'ai appris un peu plus à connaître la femme qui est en moi et ai toujours plus de peine à m'en séparer. Grosses bises à toutes, sans oublier Mansour et encore MERCI, MERCI, MERCI

Jeanne. A l'heure où j'écris ces quelques lignes, une petite semaine me sépare d'une grande première pour moi, car je compte participer à la Gaypride du 27 juin 2009. Cela ne va sans doute pas être facile, mais c'est grâce à ce week-end où nous avons fait réellement connaissance, loin de la virtualité de notre site qui en a pourtant été le ciment. De retour à Châtillon, pendant ce vide-grenier où l'on m'a équipé de la tête aux pieds, j'ai sans doute fait mes premiers pas dans ce sens, parcourant cette braderie avec un immense " boa " de couleurs verte et orangée, noué sur mon chapeau de paille. Quand j'ai dit à la vendeuse que j'allais à la Gaypride, elle me l'a chaleureusement entouré autour du cou, pendant que je lui remettais l'euro symbolique concluant la vente. Je ne passais plus inaperçu, même si peu de gens finalement m'ont prêté attention. C'est vrai que j'étais en homme!

A cette grande marche des fiertés, je ne chercherai pas " à passer ", comme j'ai pu essayer lors de ce week-end avec l'aide des copines et de Mélanie. Je ne serai pas en Jeanne à ce rendez-vous. Je serai cet hommefleur qui vient s'amuser, sans se prendre la tête sur tous les problèmes de ce monde d'hommes. Je serai féminin ce jour là, un féminin que ne portent plus les femmes, un féminin qui m'appartient en propre, un féminin qui, je compte bien, m'aidera à éprouver mes peurs, puisqu'il n'y a pas d'autre solution...

Ce week-end m'a aussi rapproché de ma femme. Nous sommes complices. Même si le sexe a quelque peu disparu de notre couple, il reste l'amour, celui qui fait que nous sommes mariés depuis bientôt trente ans, celui qui fait que nous sommes deux à avoir élevé nos enfants, celui qui fait qu'à un rendez-vous commun dans Paris, pour lequel nous ne partons pas du même endroit et à la même heure, nous nous retrouvons dans la même voiture du métropolitain. Celui qui fait que nous ne sommes qu'un...

Je reste homme, même si je n'ai jamais eu de copains, même si je n'aime pas le football, même si je n'aime pas les bagarres, même si je rougis comme une pivoine à la moindre occasion, même si j'aime les fleurs, même si Jeanne frappe sans arrêt à ma porte...

Avec ma femme, grâce à elle et à ses amies, tout le long de ma vie, je n'ai fait que côtoyer le monde féminin. Une fois, dans un restaurant où nous étions avec ma belle-mère, la meilleure amie de ma femme m'a fait chaud au cœur en disant: "Jean Claude, il est comme nous!".

Ce monde féminin, je comprends mieux maintenant ses codes, ses us et coutumes, sa complexité relative face à l'univers masculin si dépouillé. Et ce monde féminin m'a absorbé sans pour autant me faire disparaître. Aujourd'hui, Jeanne est heureuse. A travers ce premier week-end Hommefleur, elle a de vraies copines.


Arthemise. Mes très chères copines et copains,
Je suis également bien arrivée, à 01h30 du matin, complètement crevée. Je n'aurai jamais assez de mots pour vous dire merci pour ce que j'ai vécu.
J'ai appris un peu plus à connaître la femme qui est en moi et ai toujours plus de peine à m'en séparer. En voiture, j'avais des grands moments de joie pour tout ce que je ressens et des moments de tristesse d'avoir dû nous quitter.
De faire des prolongations m'a aidée à faire le joint.
J'ai finalement roulé jusqu'à Troyes, j'ai parqué la voiture dans la rue et me suis promenée jusqu'à la cathédrale. Il y avait un peu de monde sur les terrasses de bistrot devant la cathédrale et je voyais bien trois jeunes hommes qui m'observaient. Je leur ai fait un sourire gêné. Puis, sur la terrasse du même bistrot, un peu plus loin, je me suis installée. La serveuse est venue vers moi et m'a demandé "Madame, que désirez vous commander"... çà fait rudement plaisir!
Après avoir mangé et bu un café, je suis allée au WC et me suis remis du rouge à lèvre. En sortant, j'ai discuté avec le patron, car il y avait un piano dans le café et on a parlé musique (il a bien entendu repèré que j'étais un homme), mais il me demanda quand même si j'étais chanteur... heu... chanteuse. Je lui répondu que les 2. En discutant, j'ai appris qu'il avait travaillé dans le village voisin du mien, Fleurier, avec quelqu'un que je connaissais. Enfin tout c'est bien passé.
J'ai repris la route et me suis arrêtée à une station service de l'autoroute pour faire le plein. Evidemment, je ne suis pas passée inaperçue et j'ai bien senti que certains riaient. J'essayais d'être sûre de moi, mais j'étais un tout petit peu nerveuse. Après, les WC... Les WC dames étaient fermés, car ils étaient en cours de nettoyage... je n'allais tout de même pas aller chez les hommes. Alors je suis quand même rentrée et j'ai dit à la jeune et jolie nettoyeuse, un peu surprise, que dans mon état, je pouvais pas aller aux WC hommes. Après avoir fait mes besoins, j'ai dit à cette demoiselle (toujours assez surprise), qu'après tout, les hommes, nous étions des femmes comme les autres! Et nous avons un peu discuté.
Juste avant de reprendre la voiture, j'ai juste dit bonsoir à une demoiselle de manière naturelle (ses copains me dévisageaient apparemment).

Avant de sortir de l'autoroute à Besançon, avec l'excuse d'aller boire un café et pour faire une dernière expérience, je me suis arrêtée au shop de la station service: j'ai tout naturellement demandé un café et un pain au raisin. Il m'a semblée que les serveuses n'ont rien remarqué. Juste après, 2 policiers de l'autoroute sont venus commander un café et n'ont pas fait attention à moi (du moins je crois). Par contre, j'ai bien remarqué une dame dans la cinquantaine, qui m'observait de loin. Après pose WC et rouge à lèvre et en sortant, j'ai dit bonne nuit aux 2 agents et aux 2 serveuses.
Conclusion: apparemment, je ne suis pas encore crédible pour tout le monde, mais çà viendra !

Grosses bises à toutes, sans oublier Mansour et encore MERCI, MERCI, MERCI
Arthemise

Kim. Certes, il est bien difficile de marcher en talons aiguilles sur du gravier ou sur une pelouse, certes, Mélanie notre relookeuse aura perdu son cher foulard, certes, le chemin d’accès à notre gîte rural avait des allures de piste africaine, mais ces premières rencontres (trans)iliennes furent à mes yeux un total succès. Ancienne ferme très accueillante et fort bien aménagée, son isolement nous garantissait la discrétion que nous recherchions, idéal pour les filles timides, joli parc aussi, et cerise sur le gâteau, le beau temps était de la partie. Avons connu ces moments privilégiés et si précieux, où nous avons pu nous vivre totalement au féminin, et entente parfaite entre nous… La présence de deux (vraies) femmes, et du compagnon de Mel, nous a apporté ce regard extérieur. Merci à eux trois pour leur exquise gentillesse et compréhension, ainsi que pour leurs remarques et conseils très pertinents. Le samedi, nous nous sommes toutes mises sur notre 31, robes de soirée pour certaines d’entre nous. Pour l’occasion, Mel notre maquilleuse s’est surpassée. Jamais nous n’avions été si jolies filles ! Si nous les publions, nous craignons les demandes en mariage...
Des sorties en filles ? Oui, il y en eut deux, pour celles qui le désiraient. La première le samedi pour faire quelques emplettes à l’épicerie du village. La seconde le dimanche pour raccompagner Karen à la gare, séances de photos pour l’occasion. De nos sorties, Scotland Yard était sans doute au parfum, mais nous n’avons pas provoqué d’émeutes. Même les pompiers, dont la caserne jouxtait la gare n’ont pas jugé utile en nous voyant passer de sortir la lance à incendie pour éteindre le feu de la féminité en nous… J’ai participé aux deux sorties, un peu empruntée à l’épicerie le samedi, mais plutôt « femme » épanouie le lendemain, à la gare.
Pour conclure, si je devais qualifier notre séjour en quelques mots, ce serait, féminité, convivialité, tranquillité, voire sérénité.
Je suis ravie d’avoir pu participer à ce week-end !
Nana Kim.


Krissie. Week-end à Mareuil. Les unes et les autres arrivées en vagues successives, chacune découvrait le lieu plus qu'enchanteur : un corps de maison rénové au centre d'une clairière entourée de très hauts arbres. Cet isolement forestier nous procurait la tranquillité.
Nos bagages posés, c'était immédiatement douche, maquillage et habillement. Nous allions vivre en fille en continu du vendredi soir à dimanche à 15 h.
Et ce fut un temps riche en émotions intenses, riche de complicité, de convivialité. Nous savourions le plaisir d'être ensemble et d'être soi-même. Chacune avec son âge et ses expériences de vie, nous étions à l'écoute des unes et des autres : pas la moindre ironie à propos d'un maquillage peut-être défaillant ou d'une robe peut-être mal ajustée, mais l'aide et les conseils donnés. La table nous réunissait et les dîners s'étendirent dans le calme du soir tombé, et les vins consommés, l'absinthe apportée de Suisse par Arthemise, laquelle nous fit aussi cadeau d'une émouvante chanson de sa signature et jouée à la guitare : " Madame, appelez-moi Madame ".
Samedi matin, Mel, notre relookeuse talentueuse, vint nous rejoindre avec Mansour, son compagnon, et aussi Salem, le tout petit chien qui prit à cœur son rôle de chien de garde, aboyant en reculant au moindre frémissement de l'herbe. Tour à tour, Mel nous prodigua ses conseils et nous maquilla chacune tandis que Mansour se déplaçait, de la cour au jardin, avec un appareil photo sur trépied. Photos de portrait et en groupe.
De se faire belle en son miroir, Karen, était toujours en retard, petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Pascale, l'épouse de Jeanne, et Jeanne, assuraient l'intendance, que chacune secondait sans se faire prier. Discrète, Kim proposait sa beauté avec élégance et nonchalance.
Samedi midi, Kim et moi (en filles, bien sur) fîmes avec Mansour, quelques courses à l'épicerie de Mareuil : la joie de flâner entre les rayonnages tandis que Mansour, tout en réglant la note, étudiait les réactions de l'épicier : " Il avait envie de vous !" (parole d'un mec). Tard dans la nuit, il y eut des fous-rires en déconnant face à la grande glace où se plaisait Karen : " Je me draguerais bien ! " résuma-t-elle.
Dimanche à midi, nous toutes en filles, nous accompagnâmes à la gare Karen qui devait repartir plus tôt. La joie de flâner sur le quai, de nous déhancher, de nous émouvoir dans nos robes ou dans nos jupes. Quelques larmes furent essuyées lorsque le train redémarra, nous séparant de notre amie. Puis je me rendis au centre du village faire des emplettes, toute seule et toute fière, chez le buraliste, qui accepta ma monnaie, et donc, m'accepta. Nulle personne que je croisais dans la rue, -me confia Jeanne qui m'attendait plus loin-, ne se retournait sur moi après mon passage, c'est donc que je passais.
Ce fut un week-end très beau, avec de la gentillesse, parce que nous nous vivions pleinement, en accord avec nous-mêmes. Sur le retour, il y eut, pour toutes, des larmes versées, de tristesse, et de joie : ce merveilleux week-end nous dit ce dont nous avions manqué dans nos vies avant d'avoir osé et ce qui nous attendait maintenant que nous osions. Krissie.


Karen glo. Mes impressions de notre petit week -end...

Tout est prêt, la date, le lieu, les participantes, il ne reste plus qu'à...

Les secondes semblent des minutes, les minutes semblent des heures, les heures des jours... Puis le grand jour approche, je fais mes dernières emplettes car je voudrais me montrer sous ma meilleure image, je prépare ma valise, une grosse valise, et pourtant je n'ai rien à me mettre !! J'emmène de quoi m'habiller pour un bon mois !!!! Et puis, c'est le stress mélangé à un peu d'angoisse... Et si... Je me pose des millions de questions... Et puis... Et puis c'est trop tard, il faut y aller, il faut PROFITER !!!

Je suis arrivée, l'endroit est magique, comme dans un rêve, un rêve éveillé, les copines arrivent, une joie immense nous traverse, le bonheur de ce que l'on s'apprête à vivre...

Ca y est !!! Je suis enfin moi, Karen est là, elle peut enfin admirer la nature avec ses yeux, elle peut l'apprécier... Les échanges sont intenses remplis de rares émotions, de moments de tristesses, de joies, de rires aux larmes... Je ne pose plus la question de ce que je dois être, je suis enfin... MOI...

Les heures semblent des minutes, les minutes des secondes, le temps semble fuir sous nos talons... Je voudrais que le temps s'arrête, je voudrais que ces instants durent, durent, durent... Il règne une rare complicité entre toutes et tous... Un espace hors du temps ou personne ne vous juge, bien au contraire, on m'accepte telle que je suis... Je peux enfin ouvrir mon coeur et mon âme, j'ai posé ma carapace...

Un grand merci à tous et à toutes, je viens de vivre un des moments les plus intenses de mon existence... J'ai encore du mal à le réaliser... Peut-être parce que l'être que je suis redevenu malgré moi au quotidien n'était pas présent à ce week-end...

J'ai rencontré grâce à HF des personnes extraordinaires d'une rare sensibilité qui représentent pour moi ce que le genre humain a de meilleur...

Karen

PS : Certaines n'ont pas pu se joindre à nous, vous m'avez manqué, vous vous reconnaîtrez !!


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