Sylvia

(publié: 02-11-2004, 11:08 )

Ma petite histoire a commencé aux environs de l'âge de 6 ans dans la campagne française. À la maison, nous avions une bonne (gouvernante) principalement pour mon petit frère et moi; mes sœurs âgées de 18 et 19 ans étant déjà pensionnaires au lycée. Ma mère restait au foyer ou assistait de temps à autre mon père dans son bureau qui était toujours juxtaposé aux maisons où nous vivions. J'ai vite apprécié le parfum des blouses de nylon de Liliane notre bonne, ses culottes et porte-jarretelles (les collants n'existaient pas encore!), soutien-gorges et combinaisons qu'elle portait, et surtout la sensation de caresse du nylon ou du polyamide sur ma peau d'enfant.

Telle fut mon initiation aux voluptés de la féminité. J'ai bien sûr eu aussi normalement mes périodes "mecs". Mais pouvoir me caresser et éprouver autant de plaisir en me transformant en femme avec tous ses apparats devint mon leitmotiv d'adolescent.

À partir de 10 ans, je développais ces fantasmes, en chipant de temps à autres des blouses en nylon de copines d'école, je vécus aussi mes premiers orgasmes avec ce nylon si caressant.

Puis, feuilletant les premiers catalogues de la Redoute et des 3 Suisses (vpc en France), en cachette de ma mère et mes sœurs, j'y découvris avec jubilation les nombreuses lingeries que pouvaient porter ces belles femmes. Quels délices! Quelle jalousie aussi! Les guêpières, les bas, les porte-jarretelles et les soutien-gorges n'eurent bientôt plus aucun secret pour moi. L'âge aidant, je me suis hasardé à fouiller dans les tiroirs des commodes où se cache généralement la lingerie féminine. D'abord celles de ma mère et mes sœurs, auxquelles j'ai toujours pu cacher mes goûts, mes envies, exceptée une ou deux fois où ma mère me surprit en train de me masturber avec une culotte en polyamide et mit cela sur le compte de ma puberté naissante.

Au lycée, vers l'âge de 15 ans, j'eu mes premiers flirts avec des filles de mon âge, mais plus entreprenantes que je ne pouvais l'être. Pendant cette période, je fis du baby-sitting le mercredi chez de jeunes couples travaillant mais ayant des enfants en bas âge à garder. Ainsi pendant 1an 1/2, j'ai pu tout découvrir ou presque, des plaisirs d'être femme ou jeune fille. Mes stages dans 6 familles me permirent à loisir de fouiller délicatement commodes, armoires et boîtes à maquillage. Je m'en suis donné à cœur joie en femme fatale, en garce avec mini jupe ou en bourgeoise BCBG. Toutes ces lingeries et ensembles féminins me rendaient folle (j'adore m'exprimer au féminin). Pendant la sieste des enfants, je me travestissais et me maquillais en terminant ces séances d'une masturbation effrénée en me caressant avec toutes ces douceurs. J'avais l'impression que c'était à moi, femme, que l'on faisait l'amour.

Ainsi se vécut mon enfance et mon adolescence. À noter que je me sens bien dans ma peau de "mec" lorsque je suis avec une femme en l'occurrence la mienne qui ignorait tout de mes goûts jusqu'a un certain jour que je raconterais un jour dans une autre page. Au fil de mes travestissements j'ai découvert seule la sodomie, une autre forme de plaisir, (pour beaucoup de femmes aussi). Mais je ne me sens pas attiré pour autant par l'homosexualité; par contre j'aurais sans doute des attirances pour le "lesbianisme" avec une femme ou une consœur. Alors Docteur! bisexuelle ou pas? :-)

Sylvia