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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Patricia

Patricia

(publié: 02-11-2004, 11:14 )

Bonjour à tous et à toutes. Premièrement, je m'appelle Patricia. J'ai 23 ans et j'habite en banlieue de Montréal. Mon histoire débute vers les 6,7 ans.

Au primaire j'étais plutôt du genre peu sportif et plus enclin à jouer avec les filles. Cette situation m'apporta les foudres des autres garçon de mon âge. On me méprisait à cause de ma différence. La première déchirure qui laissait présager mon futur destin arriva à peu près vers la même âge. Moi et un copain nous amusions à jouer les rôles, moi la fille et bien entendu lui le garçon. Nous nous embrassions comme de vrais amoureux. Bien, maintenant imaginez la tête de mon père quand je lui appris et ce avec fierté que je venais d'embrasser un garçon. La colère de mon père se déchaîna sur moi. Personnellement je n'y comprenait rien car pour moi tout était tout à fait naturel.

Arriver au secondaire, je m'étais jurer étant donné les souffrances vécue de refouler tout comportement juger efféminé. Je devais me constituer un groupe d'amis.

Vers les 8 ans, alors que j'allais à la campagne pour me baigner, on m'offrit un costume de bain de fille n'ayant autre chose à m'offrir. Que de contradictions intérieures, je vécu. J'aimais énormément me costumer, mais en même temps je ne voulais laisser transparaître ma joie par peur et par honte. Ce genre d'occasion se représentera deux autres fois toujours accompagné des même émotions. Comme vous le savez toute, le mal était commis mon destin était sur sa voie.

Pour revenir au secondaire, je puis, peu à peu sans trop en prendre conscience développer ma vraie personnalité. Au début, des collants, vint ensuite les robes, les soutiens-gorges et maquillage. N'étant jamais satisfaite du résulta, j'en rajoutais toujours plus. Sans m'en rendre compte j'en faisais mon rituel. À force de me nier, je tombai dans le crime et la drogue, échappatoire sûrement. vers l'âge de 17 ans voulant tester mon image, j'attendis l'halloween. Quelle merveilleuse occasion. Une amies me proposa de m'arranger en fille mais toujours sur le prétexte d'un déguisement. Quel ne fut pas ma réaction lorsque je m'observai dans la glace. Je tomba littéralement en amour avec l'image que je voyais, c'était moi. Ce soir là, j'eue droit à plusieurs remarques genre sifflage, c'est qui cette fille là ? Pas besoin de vous dire que cela renforça ma fierté.

Plusieurs mois après, encore toute bouleversée, je fis part à mon amie le désir de vivre en fille. Elle prit cela plutôt à la légère, je doit dire que moi aussi.

L'année de mes 18 ans arrive, on me fout à la porte de mon nid douillet. Il faut dire que j'étais pas un cadeau à cette époque, pauvres parents. Trois des pire années passèrent où je cherchai tant bien que mal à vivre. Me trouver un emploi etc... je du pendant ce temps déménager environs 9 fois n'ayant pas d'emplois, allant d'amis en amis. Je dois dire que pendant cette période ma double existence en était pratiquement anihillée. Mais vers 21 ans ma situation se résorba. Je retournai vivre chez ma mère et je me trouvai un emploi. Pendant ce temps, Cynthia refaisait surface avec plus de force que jamais. J'allais parfois même jusqu'à me tromper lors de conversation en employant la forme féminine plutôt que masculine. Je n'arrivais pas à enlever ce désir surréaliste d'être femme. Cela ne me quittait jamais. Si bien que je perdis plusieurs emplois en raison de mes rêves. Je ramassais du maquillage, linge, perruque pour ensuite les jeter à la poubelle.

Tiraillée entre la honte et l'envie, pas facile à vivre. Jusqu'au jour où voyant bien que plus rien ne marchait dans ma vie , je me décidai d'aller chercher de l'information. Quel meilleur endroit qu'internet. C'est là que je trouvai TVQ. Quel soulagement ce fut de voir que je n'étais plus seule. En même temps j'ai trouvé un site de sexologie universitaire très bon, en passant cela s'appelle Elysa. Je me résolut à leur écrire pour poser quelques questions. On me recommanda une sexologue spécialisée dans le transsexualisme. On commença l'analyse de mon cas. Peu à peu, je revivais de jours en jour. Je décidai finalement de me lancer sur la voie avec confiance. Je finirais mes étude pour ensuite me diriger en design de la mode. Quel meilleur endroit pour un futur transexuel pour évoluer. Pas de préjugés et une ouverture d'esprit extraordinaire. Ceci me permettrait de m'insérer dans cette société sous les traits choisis. Présentement, j'étudie à l'institut supérieur de design de mode, je développe tranquillement un groupe d'amis ts et tv. Tous mes amis, famille le savent et l'accepte sans aucun problème. Je dois dire qu'il fut difficile de voir à quel point cela passa bien dans mon entourage, presqu'un rêve je vous le souhaite à tous.

L'avenir, mes inconnus, je dois toujours vivre en gars car même ouverture d'esprit grande, je ne me sent pas prête à vivre et aller à l'école en fille. J'attend de finir mes études et la, je vais entrer dans ce cocon pour en ressortir changée à jamais.

Pour ceux et celles qui se découragent, j'ai ceci à vous dire mes chères. Il y deux types d'être humains sur cette planète, ceux qui laissent la société les définir (les mouton), ceux qui vivre toujours une controverse intérieure, déchiré entre le peu et le peu pas. Remarquer que c'est dans cette catégorie de gens que l'on retrouve les critiqueurs. Enfin il y a la deuxième catégorie ceux qui se définissent eux même ayant comprit que nous sommes tous différent par le fait même aucun point de référence ne peut les aider car comment se comparer si l'objet de la comparaison est si différente. Curieusement c'est de cette catégorie d'ou sont issu les plus grand noms de notre histoire. Remarquer que ses gens, généralement éprouvent un plus grand respect d'autrui. Alors à vous de choisir entre, je prend le contrôle de mon moi ou bien je le lègue à la société. Si des langues sales vous font des remarques désobligeantes réjouissez vous en au lieu de répliquer car sans le savoir vous venez de provoquer une discussion intérieure à ces gens qui pour la première fois remettent en question la fine frontière entre ce qui se fait et ce qui ne ce fait pas. Alors soyez heureuse de vous libérer car de cette façon vous libérez bien des gens.

Aller, ne vous découragez pas. Je suis avec vous en pensée et je vous aiderai, penser à moi et tel un éclair je viendrai à vous, souffler force et courage à l'oreille.

bye, bye je vous aime toute tendrement,
Patricia.


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