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Ophelie

Ophelie

(publié: 08-02-2007, 6:17 )

Voici la 2e épopée qui m’arriva dans mon périple de transfert homme-femme. Je vivais en concubinage avec ma future femme et celle-ci s’absentait régulièrement un jour de semaine pour son cours de gym suivi d’un pot avec les copines, ce qui me laissait au moins 5 heures tranquille pour m’apprêter. Un soir de printemps, une fois mon amie partie, je me précipitais dans la salle de bains, me rasais de près, une douche et me maquillais avec le plus d’application possible. Je forçais sur le mascara, un fond de teint couvrant et un rouge à lèvre carmin (hélas je n’ai plus de photos de cette époque qui ont toutes finies dans la cheminée), une perruque de cheveux mi-longs bruns. Je faisais illusion pour sortir ainsi le soir.
Mon amie étant grande je pouvais sans peine mettre ses affaires, souliers, dessous, etc.

J’enfilais donc un soutien-gorge que je remplissais, à l’époque, par des ballons rempli d’eau tiède, qui me donnait l’effet de volume et le balancement de l’eau, l’impression du mouvement d’une vraie poitrine (j’ai adopté ce système assez longtemps et n’ai eu qu’une fois la mésaventure qu’un ballon n’éclate m’aspergeant d’eau, j’étais toute trempée et ai du sécher mes dessous avec un sèche-cheveux avant l’arrivée de mon amie). Je remplissais à l’envie selon mes désirs de féminité d’avoir plus de volume mammaire mais pas trop pour risquer l’éclatement.

J’aimais mettre des bas sans jarretelles (seule pièce manquante à l’attirail de mon amie) ensuite une blouse blanche avec un col en dentelle, qui laissait deviner le soutien-gorge également blanc, la jupe d’un tailleur qui me serrait les fesses et m’obligeait à exagérer mon déhanchement pour pouvoir marcher, la veste du tailleur pied-de-poule fermée par 2 boutons dont je ne fermais que celui du haut qui arrivait à hauteur de poitrine et laissait apparaître le haut de ma blouse et la partie supérieure du soutien-gorge.

Je mettais un collier en perle, le bracelet et la bague qui allaient ensemble, puis des boucles d’oreilles (mon amie n’ayant pas les oreilles percées elle avait tout un choix de boucles-clip dans lequel je pouvais puiser à loisir), j’enfilais des escarpins avec talon de 4 cm, (mon amie ne supportant pas les hauts talons j’étais un peu frustrée, j’aurais bien aimé pouvoir en mettre de plus hauts), je choisissais un de ses nombreux sacs que je garnissais de mon portefeuille avec mes papiers (on ne sait jamais), un tube de rouge à lèvres, un flacon de parfum dont je m’aspergeais avant de sortir, à l’époque c’était No5 de Chanel, je laissais derrière moi des effluves enivrantes… un vrai régal, et finalement mon trousseau de clés.

Pour augmenter si besoin était mon taux d’adrénaline je m’obligeais à descendre les 6 étages de notre immeuble, j’adorais entendre le claquement des talons sur les marches et j’appréhendais qu’un voisin n’ouvre sa porte et se trouve nez à nez avec Ophélie.

Arrivée en bas, j’étais exténuée, mais soulagée d’être dehors à l’air. Je me dirigeais généralement vers la rue piétonne, assez désertée à ces heures, et lorsque je croisais quelqu’un je m’arrêtais pour faire semblant de regarder une vitrine, j’observais dans la vitre le comportement des gens que je croisais mais rares étaient ceux qui remarquaient quelque chose. Une fois un couple que je ne pus éviter de croiser, ce fut la femme qui murmura quelques mots à l’oreille de son compagnon qui se retourna pour m’observer. Une autre fois un homme m’accosta pour me demander son chemin, je bafouillais lamentablement, rouge de honte, j’aurai voulu être une fourmi pour disparaître,… mais lui imperturbable me dit qu’il venait de San Francisco et qu’il avait l’habitude de voir des travesties. Je lui donnais son renseignement mais il m’invita à venir boire un verre avec lui. Je bafouillait à nouveau des excuses mais il insista me disant que je pouvais très bien passer pour une femme, si on ne me regardait pas sous le nez.






Je le guidais donc dans un pub où je savais la lumière pas trop agressive. Là nous primes un Irish Coffee et il me demanda le pourquoi de mon travestissement, si j’étais homosexuel. Il m’avoua que lui en est un, en me mettant sa main sur ma jambe gainée de soie, ce qui m’électrisa, et me dit que je l’excitais habillée ainsi. Il me demanda ce que je faisais dans l’heure qui suivait, je lui dit qu’il se faisait tard et que je devais rentrer avant l’arrivée de mon amie. Il insista pour me revoir. Devant rester pour son travail au moins 1 mois sur place. J’hésitais, mais devant son insistance, acceptait de le revoir. Je l’invitais à venir chez moi la semaine suivante, il fut enthousiaste, paya nos consommations et m’accompagna jusque devant mon immeuble pour savoir où j’habitais. Je lui pris le bras, mais il le posa sur mon épaule et je dus le prendre par la taille pour faire les quelques centaines de mètres qui nous séparaient de chez moi. J’étais sur un nuage, sentir ce bras peser sur mon épaule, ses doigts qui me caressait légèrement à travers ma blouse et jouait avec la bretelle de mon soutien-gorge me mit dans un tel état que je dus brusquement m’arrêter et croiser les jambes, je jouissais. Surpris sur le moment il réalisa mon état, sourit, se pencha sur moi et m’embrassa sur la bouche. Je me laissais faire, me blottissant contre lui et lui rendant son baiser. Nous poursuivîmes notre chemin, j’étais un peu gênée d’avoir ma culotte mouillée. Arrivés devant mon chez moi, je le remerciais et lui donnais rendez-vous pour la semaine suivante, le plus tôt possible afin que nous ayons du temps devant nous. Il acquiesça et m’embrassa de nouveau.

Derrière nous, ma voisine de palier rentra, je la vis du coin de l’œil, elle nous regarda mais ne paru pas me reconnaître et appela l’ascenseur. Je prolongeais le baiser jusqu’à ce qu’elle fut à l’intérieur, au grand plaisir de mon partenaire qui me dit vouloir déjà être à la semaine suivante devant ma fougue et qu’il présageait que nous allions passer un très agréable moment.

Mais ça c’est une autre histoire que je vous conterais prochainement.

Bisous à toutes. Osez !

Ophelie_bienne


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