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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Michelle

Michelle

(publié: 02-11-2004, 10:29 )

Quand j'étais très jeune (avant 9 ans), j'étais toujours à part des autres garçons. Je ne m'entendais bien et m'amusais qu'avec les filles. J'avais un copain de classe qui m'amena un jour chez lui. J'avais 9 ans. La bonne de la maison avait suspendu sa jupe de cuir au sous-sol de la maison où nous étions descendu pour jouer. Quand je vis la jupe, je ressentis une très forte émotion au niveau du ventre. Cette émotion me monta à la gorge. Je trouvais la jupe de cuir très belle et je mourrais d'envie de l'essayer. Je ne pouvais pas car mon copain était là. Je venais de découvrir que j'aimais les vêtements féminins. Je savais que ma mère rangeait les vêtements d'une autre saison dans une armoire située dans la salle de bain.

La nuit, je me levais et j'allais essayer des vêtements de ma mère. Je me trouvais tellement belle et tellement bien dans ces vêtements même si c'était des vêtements plutôt ternes et laids. Je me demandais dans mon coeur d'enfant pourquoi j'étais obligée de m'habiller en garçon plutôt qu'en fille. Je ne comprenais pas la différence. Je trouvais le monde des filles tellement plus excitant que le monde des garçons. Je détestais les sports d'équipe et je ne comprenais pas que l'on puisse se passionner pour des voitures. J'aimais bien mieux les filles et les vêtements féminins.

Il m'arrivait souvent d'utiliser les produits de beauté à ma mère (qui étaient dans la pharmacie de la toilette) afin de me maquiller. Ma mère a failli me prendre sur le fait une couple de fois mais j'ai toujours réussi à cacher ma passion. Il faut dire qu'à cette époque, j'étais déjà marginalisé par rapport aux autres garçons. Ils me traitaient de fille ou de mademoiselle. Pourtant, je n'avais rien dans mon apparence qui puisse leur faire porter de tels jugements.

Plus tard, quand j'étais dans les scouts, un autre évènement me fis me poser des questions. Nous étions les invités, en camping sur une ferme. L'un des scouts, plutôt don juan, commença à me faire de l'oeil, croyant que j'étais une des filles du fermier. Nous étions éclairés seulement par la lueur du feu de camp. Il s'apperçu de son erreur en s'approchant de moi de très près. Il fut alors très fâché de sa méprise. Une autre fois, j'allais chercher ce compagon chez lui. J'entrais. J'étais en culotte courte, pour la première fois devant lui. Il me regardait les jambes sans rien dire. Cela dura plusieurs secondes. Je lui demandais ce qui se passait. Il me dit que j'avais de très belles jambes. Il semblait étonné par la forme et la "beauté" de mes jambes.

C'était l'enfer pour moi à la maison, lors de mon adolescence. Je me dépêchais de partir de chez moi à 19 ans.

Arrivée à Montréal, je pus donner plus libre cours à mes goûts. Je le faisais toujours en privée. Après une relations plus ou moins heureuse avec une jeune femme à problèmes, je me mis à sortir avec la femme avec qui je suis toujours.

Ce fut merveilleux car elle fut ma complice pour plusieurs transformations. Je sortis plusieurs fois en vêtements féminins. Nous allions au restaurant. Les gens ne se rendaient pas compte de ma différence.

J'aime sentir le tissus de ma jupe sur mes jambes. J'aime me promener en talon haut et être belle. J'aime me maquiller et voir la couleur sur mes yeux. J'aime mettre des bijoux. J'aime voir mes ongles longs et poli avec une belle couleur rouge.

Nous avons fait plusieurs escapades ensemble.

Le désir d'être femme est devenu encore plus fort. Je prenais les contraceptifs de ma compagne. Je voulais des vrais seins. Je voulais me débarasser de mon sexe encombrant. Je ne savais pas quoi faire, où aller. Il y a 20 ans, il n'y avait pas vraiment de ressources, que des préjugés.

À cause de toutes sortes de choses, je n'ai pas eu l'énergie et le courage d'aller jusqu'au bout de mon désir. Je ne connaissais pas de ressources pouvant m'aider et j'avais peur de passer pour folle ou déviée. Je trouvais les gens tellement peu évolués et tellement méchants. Je regrette de ne pas être allée jusqu'au bout. Je vis avec une compagne qui est extraordinaire. Nous nous entendons bien et elle comprend ma nature féminine. Je porte constament un petit quelque chose de féminin. Un sac, une belle paire de bas de nylon, une culotte affriolante. Je fais très attention car j'ai beaucoup souffert de la bêtise et de la mesquinerie des gens. Je me tiens avec des femmes, surtout, à cause de mon métier et parce que je trouve les hommes vraiment trop épais.

Je rêve toujours d'une belle paire de seins, d'un sexe féminin et de la joie de pouvoir étaler sa féminité au grand jour sans avoir à souffrir de préjugés et de mesquineries de la part des autres. Il arrive souvent, en rêve, que je sois une femme.

Voilà, c'était un peu mon histoire. Il y aurait bien des détails à raconter mais le principal est là. Je souhaite que quelqu'un profite de mon histoire pour se libérer un peu des préjugés et qu'elle puisse jouir en paix de sa féminité.


Michelle II

Vers l'âge de 25 ans, je n'en pouvais plus de mon corps masculin. Je cherchais vainement des renseignements sur une transformation éventuelle. À cette époque, l'opinion publique était très négative contre tout ce qui est travesti (quel mot laid pour décrire une si belle chose). Je n'avais (et je n'ai toujours pas) une attirance pour les hommes. Je me sentais coincée.

J'avais lu, à l'époque, l'histoire d'un type qui avait été retrouvé baignant dans son sang, dans sa baignoire parce qu'il avait voulu se couper le pénis. Je savais que les hormones féminines étaient nécessaires pour me transformer en femme. Mon amie avait changer de marque de pillules contraceptives. Je décidais de prendre ses anciennes pillules. Lorsque j'en prenais une, mon coeur battait plus rapidement mais je ne voyais pas de changement dans mon corps. Je me disais: "tant pis si j'ai des problèmes de santé, il faut que je me transforme". Il ne s'est pas passé grand chose et j'ai un jour arrêté, faute de pillules.

La vie était assez difficile pour moi, à ce moment, pour des raisons économiques. je dûs délaissé mon projet. J'avais entendu dire que l'opération coûtait très cher. Je m'inquiétais également de trouver du travail avec une nouvelle apparence féminine. Je me sentais vraiment isolée. Je peux vous dire, aujourd'hui, la grande valeur d'un forum de discussion comme TVQ. Je désire également dire à celles qui se sentent femmes dans leur âme que c'est un très beau cadeau de la nature en même temps que c'est une source d'angoisse et de problèmes. Ces angoisses et ces problèmes viennent des autres surtout mais également de nous à cause des stéréotypes masculins-féminins.

Il semble difficile aux gens d'aimer et d'accepter les autres pour leurs qualités, leur caractère, leur présence. Il faut toujours que quelqu'un juge ou raille quelque part ce qui est différent. J'ai découvert, à la limite, que la féminité est profondément ancrée dans un être et que ce serait le détruire que de vouloir nier ou enlever cette caractéristique. Autant pour les femmes qui ont des caractéristiques masculines qu'elles ne peuvent exprimer. Je connais des femmes qui détestent porter des robes, qui adorent aller à la chasse ou travailler sur la construction. Il faudra qu'il y ait, un jour, une redéfinition des rapports masculins-féminins.

Voilà, c'était un autre petit bout de mon histoire. J'en écrit un petit peu à chaque fois, il y a tellement d'émotions de rattachées à ces moments passés que je ne peux pas tout écrire en même temps.

Si quelqu'un veut m'écrire, je demanderais à Isabelle de me relayer l'information s.v.p. Merci chère Isabelle.

Tendresse


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