barcarena9@gmail.com
inforbart@gmail.com
malucao2017@outlook.com.br
isacczim@ig.com.br



Je me connecte  Hop !
J'ai perdu le mot de passe  Hop !
S'inscrire comme membre du site  Hop !

HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Marité

Marité

(publié: 09-06-2009, 6:20 )

Ma petite histoire. Je raconte ce que j'ai vécu comme chacune de nous dans la plus stricte vérité.

Je suis né le dernier d’un grande famille de sept enfants (trois sœurs, trois frères). Famille bien pensante dans la tradition catholique. Tout le monde attendait une fille, son prénom était déjà choisi, Marie-Thérèse. Malheureusement c’est un garçon qui vint au monde. J’avais 11 ans de différence avec ma sœurs aînée. Ce qui lui valut de s’occuper de moi comme sa poupée.
J’ai dû avoir les prémices du goût à m’habiller en fille depuis mon baptême puisque ce jour là, j’ai eu droit à une magnifique robe de baptême toute en dentelles y compris le bonnet. Jusqu’au delà de mes huit ans, j’étais essentiellement vêtu de barboteuses héritées de mes sœurs qui, d’après ma sœur aînée, avec ma chevelure blonde et toute bouclée, me rendaient adorable. C’est souvent elle qui me coiffait. La séance se passait sur ses genoux, face à elle. Elle brossait d’abord minutieusement mes longs cheveux, puis, avec un fer à friser, elle s’appliquait à faire de belles boucles sur le devant et tout l’arrière de la tête. A la fin, j’avais droit à un gros câlin et à sa phrase rituelle : « il est à croquer mon petit cœur »
Ma mère, couturière , avait dû abandonner depuis longtemps son métier de première main chez Patou (grand couturier de l’époque) pour se consacrer à élever ses enfants. Ce qui ne l’empêchait pas de continuer à confectionner tous les vêtements de la famille. Jamais, je ne l’ai vue acheter le moindre vêtement pour mes sœurs, ni pour moi d’ailleurs, même les costumes à mon père étaient faits entièrement par elle.
Du fait du grand décalage d’âge avec mes frères et sœurs, j’étais souvent avec ma mère. J’étais passionné par la voir travailler à sa couture. Souvent, elle présentait sur moi la jupe ou la robe qu’elle était en train de confectionner. Quelques fois, je devais carrément enfiler le vêtement pour s’assurer du bon travail. Au fil du temps, je prenais un plaisir fou dans ces moments-là et un jour, elle m’avait fait passer une magnifique robe en vichy rose pour ma sœur aînée. Elle avait de la broderie anglaise qui soulignait le haut et tout autour du bas de la jupe et elle était composée de trois volants jusqu’à donner une très ample corolle. Avec ce genre de robe, à l’époque, il y avait toujours le jupon gonflant et j’étais prêt à demander à ma mère d’en passer un pour qu’elle puisse se rendre compte en réel du bien-tomber de la robe. Je n’ai pas osé. Pourtant, j’avais une attirance folle pour ces jupons. Je me souviens d’un jour où je n’avais pas été à l’école à cause d’un angine. Ma mère allait partir pour faire des courses. Aussitôt que j’ai entendu la porte claquer, je me suis précipité dans la chambre de ma sœur aînée pour décrocher son jupon dans son armoire. C’était un superbe jupon blanc avec des lisérés de dentelle au niveau des trois volants. De retour dans ma chambre, le pyjama vite descendu, j’enfile le jupon par la tête comme j’avais vu faire mes sœurs. J’étais alors à mon comble de bonheur et tournais sans cesse devant la glace de l’armoire pour faire virevolter le jupon. Ensuite, je me mettais accroupi sur mon lit en étalant le jupon tout autour de moi et là, je mettais mon avant-bras entre mes deux cuisses et, sans le savoir encore, je pratiquais une masturbation par le frottement de mon bras sur mon petit sexe à travers toute l’épaisseur de mon jupon. Bien sûr, il n’y avait pas encore d’éjaculation vu mon âge, mais j’éprouvais un grand bonheur jusqu’à ce qui devait être la jouissance. Quelle n’a pas été ma surprise au cours d’une même séance quand, à ma puberté naissante, j’ai découvert le liquide blanchâtre sortir de mon pénis.
J’en étais là de mon activité quand ma mère surgit dans la chambre. Après l’effet de surprise sur mon attitude et mon accoutrement, elle commença par me donner un gifle, puis s’assit sur le lit et me commanda de venir immédiatement sur ses genoux. Elle troussa alors mon jupon, pour m’administrer un magistrale fessée dont je me souviens comme si c’était hier. D’ailleurs, depuis ce moment là, j’ai toujours gardé un fantasme sur la fessée. Au bout de longues minutes, quand mes fesses étaient bien rougies, elle a dû regretter de m’infliger un tel châtiment. Elle me retourna alors sur ses genoux en rajustant mon jupon pour me faire un long câlin. Je n’ai jamais compris pourquoi elle m’avait donné cette fessée. Etait-ce parce que j’étais malade, fiévreux et hors de mon lit ou le fait d’être en jupon. Elle ne m’en a jamais rien dit, et n’en a jamais parlé à mon père.
Toujours aux côtés ma mère occupée à sa couture, un jour, je lui dis brutalement « Maman, plus tard je veux être comme toi, couturière ». Toute étonnée de que je venais de dire, elle me dit « d’abord, tu ne serais pas couturière mais couturier. Et ensuite, c’est surtout un métier de femme et tu n’aurais pas ta place dans ce milieu ». Le ton qui n’admettait pas de réplique m’a dissuadé de rêver à ce projet. Toujours est-il qu’elle rapporta mes propos à mon père le soir même, et j’ai eu droit aussitôt à une bonne leçon de morale :
« Qu’est-ce que ta mère vient de me dire ? Mon petit bonhomme voudrait faire de la couture ? Mais tu n’y es pas mon petit gars, qui a bien pu te mettre une telle idée dans la tête ? En tous les cas, il n’est pas question de ça chez nous. Tu vas devenir un homme et tu feras un métier d’homme. Tu te vois dans un atelier rempli de femmes en train de piquer sur ta machine à coudre ? ».
Oui, je m’y voyais très bien au contraire. Manipuler les tissus soyeux, assembler les robes, découper une jupe, et surtout…faire les essayages, tout cela m’aurait rempli de bonheur. Peut-être ai-je loupé ma vocation ce jour-là, mais en ce temps-là, il ne faisait pas bon discuter les décisions des parents.
Du coup, j’en suis venu à me dire que ce que je faisais devait être mal, je faisais sûrement un péché grave en m’habillant en fille. Il faut absolument que j’arrive à avouer ce péché en confession, sinon je ne pourrais jamais faire ma communion solennelle (jamais ne n’ai pu le faire). Et cette idée a eu la vie dure. Jusqu’à me dire que tous mes échecs, quels qu’ils soient venaient de la faute que je commettais à me travestir.
J’arrivais tout de même à faire ma communion solennelle. Cette année-là, aubes pour tout le monde, garçons et filles. Bien sûr, c’est ma mère qui la confectionna et je surveillai de près l’ouvrage. Je la voulais très large dans le bas avec des plis creux bien marqués, une robe quoi ! Inutile de dire que mes remarques n’ont eu aucun effet sur ma mère. Il n’empêche que je fantasmais à l’idée de revêtir cette aube et pouvoir me faire voir au grand jour avec ce qui restait pour moi avant tout une robe. Je m’étais juré de chiper une petite culotte en dentelle à ma sœur pour la mettre sous mon aube ce jour-là. Malheureusement je n’ai pas pu et le jour de la cérémonie, je revêtais mon aube avec un de mes affreux slips. Il n’empêche que c’était quand même bien agréable de sentir le doux tissu caresser mes jambes. Au moment de partir, ma mère y va de son inspection en ajustant un peu le vêtement. Mais elle a l’œil et, se doutant sûrement de quelque chose, me troussa d’un coup mon aube à deux mains pour s’apercevoir très vite que je n’avais rien en dessous. Elle m’intima de remonter immédiatement dans ma chambre pour enfiler le pantalon qu’elle m’avait préparé et en me gratifiant d’une bonne claque sur les fesses. Je ne sais pas ce qu’elle aurait dit si elle avait découvert la petite culotte dentelle à la place de mon slip.
Comme de coutume, ma mère avait préparé le repas de communion pour régaler la nombreuse famille, et ce fut le moment des cadeaux. Et comme de coutume aussi, j’eus droit à la montre, un petit appareil photo, et sans oublier le missel vespéral romain. J’ai fait mine d’être aux anges par toute cette générosité, mais dans mon for intérieur, j’étais désolé que personne, même pas ma sœur aînée n’ait pensé à m’offrir une petite robe. Je me consolai en rêvant que peut-être je pourrai me prendre des photos habillée en fille.
A chaque moment où je m’attendais à recevoir un cadeau, j’ai toujours rêver que cette fois-ci, j’allais avoir un vêtement de fille. Chaque fois, j’étais déçu et alors, je ne comprenais plus. On me bichonnait, on me chouchoutait, ma mère me faisait essayer les robes de mes sœurs, ma sœur aînée jouait à la poupée avec moi, et malgré tout, il aurait fallu que tous ces gestes n’aient aucun ascendant sur moi ? Je me souviens d’un noël, quand de retour de la messe, nous trouvons tous les cadeaux autour de la crèche et du sapin. J’avais eu cette fois-là un Meccano. Il paraît qu’on avait décelé une certaine habileté chez moi et un goût pour la technique. Je ne sais vraiment pas où ils ont trouvé cela, et je crois plus qu’il s’agissait en fait de conjurer mes attirances du monde féminin.
J’en étais à déballer la boîte du Meccano, assis part terre devant le sapin, quand je vis que mes deux sœurs cadettes avaient eu à leur tour un magnifique jupon. Le style pour chacune était un peu différent mais tous deux avaient le même gonflant. Elles l’avaient immédiatement enfilé par dessus leur robe et se sont mises à faire des pas de danse dans toute la pièce, jusqu’à venir me faire virevolter leur jupon sous mon nez, comme pour me narguer. J’en étais malade de convoitise d’être à leur place et surtout l’envie de balancer mon Meccano par la fenêtre. Je me consolai en me disant aussitôt, que de toute façon je ne tarderai pas à les essayer leurs jupons. Ce fut chose faite dès le lendemain. Je m’étais couché avant tout le monde pour avoir mon temps de sommeil nécessaire à mon âge, et donc levé avant tout le monde. Tous les cadeaux étaient restés là, y compris un jupon. L’envie était trop forte. J’enfilai en toute hâte le jupon et me mis à danser comme mes sœurs la veille, mais je m’appliquai à faire à le faire avec beaucoup plus de grâce, essayant même de faire des pointes. J’ai vite fait remis tout en place quand j’ai commencé à entendre quelque bruit à l’étage.
Vient mon adolescence. Cette période bien difficile m’a permis néanmoins de rentrer un peu plus dans ma féminité. Je vous raconterai cela plus tard…



Avis de lecteurs - note moyenne : 0 / 5
Merci de donner une petite note sur ce texte : j'ai aimé...

1 Pas du tout
2 Un peu
3 Beaucoup
4 Passionnément
5 A la folie
Accès via la version smartphone - Contacter le webmestre