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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Marie

Marie

(publié: 20-10-2004, 16:37 )

Il faut ABSOLUMENT que je partage mon expérience fabuleuse avec toutes mes amies et autres qui n'osent encore pas trop à s'exprimer. J'espère qu'en ayant cette histoire sur le NET, d'autres oseront et se feront plaisir.

WOW
VOICI LA PLUS BELLE EXPÉRIENCE QUE LA VIE
A PU M'OFFRIR JUSQU'À MAINTENANT.

C'est à mon tour de dire WOW comme Claire l'a fait récemment. WOW tout d'abord pour notre rencontre du 10 janvier dernier où il a été possible de se rencontrer en personne et de discuter de nombreux sujets intéressants, prendre des photos et échanger des trucs en plus de découvrir une amie européenne (Mary-Pier) tout à fait charmante et sensée (Un énorme merci à toi et à Claire pour l'annonce et l'organisation de cette soirée, sans toi et ton site, Isabelle, rien n'aurait été possible). WOW ensuite et surtout pour notre sortie dans un club.

Je dois t'avouer que j'ai eu la piqûre pour cette boîte. Ce n'était pas ma première sortie en public mais c'était la première dans un endroit où ces "autres femmes" sont bien reçues et respectées. Toute en blonde, rouge à lèvre de couleur feu, parfum bien dosé et de noir exclusivement vêtue, il m'a été possible d'exprimer ma féminité à 150% en compagnie de mes copines Marie-josée, Diane, Mary-Pier et surtout Claire, initiatrice de cette rencontre et personne marquée de gentillesse et pleine de grand bon sens. Je me trouvais prête, assez jolie et maquillée juste à point pour être confortable avec mon apparence.

La soirée débuta d'étrange façon sur la rue en se rendant au cabaret. Des "hommes" en camionnette nous ont suivi pendant un bon cinq minutes en nous sifflant et nous disant des choses intelligibles que j'aime mieux considérer comme des compliments. Une chance que la distance à couvrir n'était pas trop grande et que nous étions quatre à se tenir ensemble. Enfin arrivées dans le cabaret, d'autres de ces "autres femmes" étaient présentes et mais ces dernières faisaient partie du spectacle. Jolies, très jolies elles étaient.

Plus la soirée avançait, plus on remarquait de nos semblables. Nous étions attablées en sirotant des drinks et en essayant d'échanger quelques paroles malgré la forte mais très bonne musique quand tout à coup, je me sentais regardée par des hommes, des vrais ceux-là. Des sourires ils nous envoyaient. Des sourires je leur retournais en plus des les aguicher de la manière dont je me servais de ma paille pour boire, de la façon dont je penchais la tête et de tout autre artifice que nous donne le langage corporel; Quelle sensation de se sentir "cruiser" et quel amusement de leur retourner la faveur par de petits signes et par pur plaisir seulement.

Après environ 30 à 40 minutes ou plus (je ne rappelles plus vraiment), moi et Mary-Pier décidions de briser la glace et d'aller faire quelques pas sur le plancher de danse sous la musique tonitruante mais très entraînante. Une chance que je portais mes talons bas!!!! Enfin!!! Je m'exprimais à volonté, sur le "stage" sachant que plusieurs personnes me regardaient et à plusieurs reprises, j'allais sur les bords du plancher de danse pour regarder ceux demeurés assis. Indifférence totale de ces derniers : Merveilleux. Enfin moi-même à 150%.

Les premières minutes furent difficiles. Je ne danse pas très souvent, surtout en talons, mais comme par magie, cela venait très facilement. En homme je n'aime pas danser car j'ai peur que ma façon soit trop féminine et vous savez comme moi que le jugement des autres peut être difficile et même méchant. Danser en toute féminité, haaaaa, quel soulagement. Les cheveux volant dans tous les sens, j'avais peur d'abîmer mon rouge à lèvre quand ils m'arrivaient dans la figure (réaction tout à fait normale dans les circonstances). Ma jupe de satin, longue aux chevilles et fendue sur le côté, montrait de temps en temps mes jambes, juste assez pour charmer un peu plus. Mon chemisier en velours avait tendance à remonter. C'était agaçant au début mais un réflexe de l'abaisser régulièrement étais étrangement inné. Tout était sous contrôle de mon autre moi. Ce moi merveilleux, ce moi qui me complète et que j'aimerais partager avec de plus en plus de personnes qui peuvent me comprendre.

Pendant cette heure passée à danser, je me suis "amusée" avec deux hommes, un plutôt entreprenant et l'autre un peu plus respectueux mais qui se tenait quant même très près de mon corps. WOW et double WOW. Décrire la sensation de se faire regarder est une chose mais décrire la façon de se faire enjôler par d'autres et se sentir désirée et admirée est encore plus difficile. Toujours dans le respect le plus total, ces hommes tentaient de me gagner. Ils voulaient me séduire. Comme toute fille qui se respecte, il faut jouer les difficiles à atteindre. Il faut se faire désirer. Il faut "le" laisser travailler. Enfin, je n'avais rien à faire sauf être séduisante, envoyer des regards, faire des beaux sourires, paraître désirable. C'est ce que je fis.

Je m'amusai comme une petite folle durant des instants, suivant le rythme entraînant de la musique. Un me faisait virevolter dans ses bras, dansa près de moi, me regardait intensément; l'autre, plus entreprenant allait même jusqu'à prendre mes mains, coller sa tête contre moi et dans un moment de folie, je me surpris même à intentionnellement coller mes seins contre sa poitrine et passer mes blonds cheveux dans son visage, toujours pour agacer et séduire comme une petite garce, ha ,ha, ha. Que de plaisir!!!! Quand je sentais que cela allait trop loin ou que je me sentais mal à l'aise, je me retirais et allais dans un autre coin du plancher. "Ils" me respectaient et me laissaient aller.

Mary-Pier et moi sommes revenues à notre table et nous sentions regardées. Fausse alerte, c'était Marie-Josée, restée à table surveillant nos sacs à main, qui se faisait désirer. Enfin, vint le spectacle. Un très bon où des personificateurs faisaient plusieurs numéros d'humour et de chants qui se sont avérés excellents surtout avec ces costumes à faire rêver et ces corps dessinés par des mains de maîtres. Il faut le voir pour le croire... Moi, je ne le crois pas encore. Il faudra que j'y retourne.

Après ce spectacle, une autre session de danse nous attendait. Cette fois-ci, Claire se joignit à nous et à son tour, goûta aux plaisirs de l'expression féminine. Toujours entraînante, la musique m'élevait à de plus hauts niveaux, m'aidait à me libérer et me transformait complètement. De temps en temps, il fallait arrêter à cause de la chaleur intense. J'avais peur pour mon maquillage et mes longs cheveux finissant juste en bas des épaules avaient besoin de se faire remettre en place. C'était le temps pour se refaire une beauté.

Direction : toilette des femmes!!!! Haaa, c'est ça une toilette de femmes..... Des miroirs, des miroirs, rien que des miroir et seulement deux toilettes!!!!! Normal me suis-je dit. Je suis venue pour me refaire une beauté, comme la plupart d'entre nous font dans ces cas là. Ceci explique la grande surface miroitée. En compagnie d'autres filles, je remis mes cheveux à leur place, retoucha mon rouge à lèvre et re-poudra mon petit nez qui en avait grandement besoin. Quelle sensation. SUBLIME. "Craquante" je crois que m'a dit Mary-Pier de son petit accent Français en complimentant mon look. Je me sentais belle et bien en me regardant dans le miroir. Les compliments de Mary-Pier et de Claire me confirmait cela à mon grand soulagement. (N. d. R : J'espère que quelques photos de cette rencontre seront sur ton site; Diane en a pris un tas).

Jolie et prête pour une autre ronde de danse. Nous étions toutes sur le plancher, Diane nous avait quitté, et il ne restait que Marie-Josée à table. Que ne fût pas notre surprise de la voir en compagnie de son admirateur, tous deux engagés dans une discussion. Pendant ce temps, Claire, Mary-Pier et moi se faisaient plaisir à danser. Pour ma part, je jouais avec les mouvements de mon corps, je me laissais aller, naturellement. Des sourires m'étaient adressés, je les retournais avec fierté. Certains yeux entreprenants me regardaient intensément. Je devinais leur admiration. Même qu'à un moment, après une chanson et avant que je quitte le plancher, il y en a "un" qui m'a embrassé la main avec une telle gentillesse et douceur que je fût embarrassée et gênée mais que j'acceptai avec grâce et en lui rendant son geste par un sourire bien discret. WOW et encore WOW, pour reprendre l'expression de mon amie Claire. Merveilleux. Que j'étais bien. Que j'étais en harmonie avec moi-même.

Enfin, les 03:00 hrs approchant, nous nous sommes décidées à nous en aller (avec grand regret malheureusement). Le clou de la soirée : Un responsable du club m'aida à mettre mon manteau. Un geste simple, que je fais moi-même aux filles mais qui prend une toute autre signification lorsqu'on se le fait faire. Quel respect!!! De vrais gentlemen que furent nos hôtes, nous traitant comme nous sommes, comme nous aimons être considérées. Un dernier regard en arrière en me disant que je retournerai souvent dans cet endroit magique où librement et avec respect, je peux m'exprimer en compagnie d'autres copines faisant de même. Je ne peux que souhaiter que mon expérience aidera d'autres à se faire confiance et à sortir de leur garde-robe et enfin libérer ce poids énorme qui nous retient et nous empêche de sortir de ce corps et surtout de cet esprit masculin.

Merci à toi Isabelle et à toutes mes amies de ce merveilleux site WEB indispensable. Je ne sais pas si tu te rends compte mais tu rends service à beaucoup de personnes.

Marie

Je suis certaine que bien des passages de cette histoire ressembleront à d'autres contenus dans les autres histoires des amies mais je crois que cela ne fera que confirmer le chemin que j'ai emprunté pour me rendre jusqu'ici, à ce moment de ma vie.

Le tout a commencé à l'âge tendre de 10 ans. Dans ma chambre, avec ma voisine du même âge, nous nous amusions à faire de la peinture à l'eau et de la gouache sur papier. Tout allait bien, c'était plaisant. A un moment donné, juste pour le plaisir, ma voisine entrepris, avec mon accord, de me peinturer la figure avec de la peinture à l'eau. Il y a eu un déclic en moi. Quelque chose d'étrange venait de se passer. Un autre être essayait d'émerger, de prendre conscience.

Peut de temps après, quelques mois à peine, cet être, qui s'était logé dans mon subconscient, fit une réapparition. Il me commanda d'aller dans la salle de bain et d'essayer ces choses que ma mère utilisait pour se "peinturer" la figure. Ombres à paupières, fards à joues, rouge à lèvre, je les essayai tous.

Mon plaisir, surtout en hiver, étais de porter le fard à joue lorsque j'allais jouer dehors. Cela me donnait des joues rouges, normal quand on reste longtemps dehors au froid. Les autres pensaient que c'était normal mais moi seul savais que c'était du fard qui donnait ce rouge à mes joues et non pas l'air froid de l'hiver!!! Plus tard, je fis cette confidence à un de mes amis dont j'ai maintenant perdu la trace. Il en parla à ses deux plus jeunes frères mais eux ne voulaient pas rien savoir de cela. Nous deux seulement, passions souvent du temps ensemble à se maquiller. L'été, on allait se cacher dans la remise extérieure en apportant avec nous la trousse de maquillage de sa mère. On prenait bien soin d'apporter un sceau d'eau et une débarbouillette pour se laver le visage aussitôt qu'on entendait des pas venir en notre direction.



Quelques années plus tard, à la maison, j'empruntai souvent le maquillage de ma mère et j'ai commencé à porter ses vêtements. Je me maquillais dans la salle de bain en faisant semblant de prendre un bain. Souvent, ma mère trouvais que je prenais beaucoup de temps à prendre un bain!!!! A plusieurs reprises, je me demandais si elle s'apercevait que sa quantité de fond de teint diminuait plus rapidement que cela aurait dû normalement. Une fois, je brisai un de ses souliers à talon haut. Il y avait des courroies au niveau de la cheville et mes pieds grandissaient et avaient de difficulté à entrer dans la paire de soulier et une de ces courroie déchira. Je fût chanceux car ma mère pensa que c'était notre chien, Bouboule de son nom et qui vécut un très long 19 ans, qui avait fait cela en mâchouillant le soulier!!!

Un jour, en fouillant à travers les vieux vêtements de ma mère qu'elle ne portait plus, je fit l'heureuse découverte d'une perruque rousse. Vous vous imaginez comme moi comment j'étais excité à cette découverte!!! Enfin je pourrai me transformer complètement. Mon enthousiasme m'emporta un peu trop loin car un jour, en sortant de la salle de bain pour aller chercher un morceau oublié dans ma chambre, ma sœur me vit passer, maquillé et à moitié habillé. Aussitôt, je m'en retourna dans la salle de bain en barrant la porte. Elle cognait a la porte mais je ne répondais pas. Elle me disait "...je sais que tu est là, ouvre ou je vais le dire à maman...". Cette menace s'avéra très efficace et j'ouvris. Sa première question fut : "Est-ce que tu t'es déguisé en Boy George (chanteur du groupe de musique Culture Club, populaire à cette époque)". Je répondit : "non, je fais cela par plaisir, pour le "fun", parce que j'aime cela.". Ma sœur, étant de 14 ans mon aîné, me compris et ne l'a jamais dit à ma mère.

Un jour, ma mère découvrit la perruque que j'avais caché entre les deux matelas de mon lit. Elle me demanda qu'est-ce que cela faisait là et pris de court, je n'eût pas eu le choix de lui dire la vérité. Elle commença alors à pleurer, pris la perruque et alla la cacher. Je lui promis de ne plus refaire cela, de ne plus me maquiller et de mettre sa perruque. Hélas, je ne pu tenir ma promesse. Quelques mois après, l'appel de mon subconscient fût plus fort que moi. Je découvris l'endroit où elle avait caché la perruque et me remis à ma passion. Cela ne durera pas longtemps car un jour, elle me surpris, toute maquillée. Elle pleura encore plus et cette fois-ci jeta la perruque à la poubelle.

Depuis ce temps (voilà maintenant une dizaine d'années), elle ne se doute plus de rien la pauvre. Je ne voulais et ne veut encore pas la faire souffrir et c'est plus discrètement que je continuai ma passion. Arrivé à l'université, je travaillais durant les étés et je pu me permettre de m'acheter mes premiers produits de maquillage. Tout un défi que de rencontrer une caissière qui vous envoie un petit sourire en coin quand un gars qui a l'air plutôt normal achète des produits cosmétiques. Le truc est d'aller dans les endroits où la caissière est plutôt vieille. Ces vieilles personnes portent moins de jugement que les jeunes. Un an plus tard, j'achetai ma première d'une série de cinq perruque que je possède maintenant. A peu près à la même date, je fis acquisition de ma première robe.

Toujours à l'université, je me changeais dans ma petite chambre sur le campus en prenant encore bien soin d'apporter avec moi dans ma chambre une chaudière pleine d'eau chaude. Un jour, j'ai amené ma trousse et mon linge avec moi dans mon auto dans le but de me changer dans cette dernière et de faire un petit tour dans la campagne. Il était tard le soir; je suis allé me stationner dans un chemin de campagne peu passant. Je m'étais habillé et je finissais l'application de mon fond de teint quand tout à coup, des phares d'automobiles approchaient. Je me suis penché sur ma banquette en pensant que l'auto allait continuer son chemin mais à ma grande surprise, elle s'arrêta tout prêt et des personnes en sortit avec une lampe de poche. Ils s'approchaient de mon auto, lentement. Arrivés près, je me redressai et fit face à la musique. Ces personnes étaient des policiers qui avaient reçus des plaintes des résidents environnants au sujet de vols par effractions commis durant la semaine passée. Ils pensaient que j'étais un voleur mais quand ils ont vu comment j'étais habillé, avec mes souliers, ma robe et mon fond de teint, ils ont vite compris que je n'étais point un voleur. Ils m'ont demandé ce que je faisais là et pourquoi je faisais cela. Je leur répondit que c'était par pur plaisir et que je n'avais aucune intention d'aller me promener sur la rue principale pour obtenir des faveurs sexuelles ou autres. Ils m'ont cru et sont repartis et moi aussi d'ailleurs.



A 28 ans maintenant, j'ai une belle garde-robe et des produits à rendre jalouse n'importe quelle fille. Une passion, ça se nourrit et souvent cela est dispendieux. De temps en temps, je prends mon auto et je vais faire un tour en ville, quelques fois en sortant et en prenant une marche et quelques fois en restant à l'intérieur. De temps en temps, je passe une journée complète et même des fins de semaine complètes en femme. On dirait que cela fait partie de moi. J'ai besoin de ceci, cela me libère, je me sens mieux. Je ne suis pas du tout attiré envers les gars et l'homosexualité. Je suis un hétérosexuel accompli et j'ai même une copine qui ne sait pas encore ma passion mais qui je sais sera très ouverte à m'entendre et à me comprendre si un jour je décide de lui dire. Pour l'instant cela va assez bien car elle ne demeure pas avec moi mais le jour ou nous prendrons logis ensemble, je me ferai un devoir de lui dire.

Je crois que cette passion est irrévocable. Comme plusieurs, j'ai souvent jeté à la poubelle maquillage, souliers, vêtements en me disant que c'était terminé mais comme j'ai pu remarquer dans plusieurs témoignages, cette passion que nous avons est là pour la vie. Je vous dit tout de suite que c'est du temps perdu d'essayer de la combattre et de l'éliminer. Il faut apprendre à la gérer et à vivre avec, comme n'importe quoi d'ailleurs.

J'espère que mon histoire a su vous plaire autant que j'ai eu de plaisir à la partager. Je souhaite qu'un jour tous les préjugés seront abattus et que nous pourrons circuler en toute sécurité. Si on y pense bien, la société est un peu injuste. Les filles peuvent s'habiller en gars avec des complets et tout le tra-la-la mais aussitôt qu'un gars essaie de s'habiller en fille, il est considéré comme une personne ayant besoin d'un support psychiatrique et est jugé de très mauvaise manière.

Le principal est de rester soi-même et de ne rien se cacher à soi-même.

Votre amie Marie.


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