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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Lysiane

Lysiane

(publié: 10-12-2005, 4:13 )

Un réveillon de la Saint Silvestre

Depuis bien des années je rêvais secrètement d’être servante, non pas être la bonne seulement en privé, mais pour une réception, où je devrais obéir à la maîtresse de maison. C’est maintenant chose faite. La sœur de ma femme nous avait invités à passer le réveillon de la Saint Silvestre chez eux en compagnie d’un autre couple et d’une de leurs amies. Dans l’après-midi, ma femme me demanda quels vêtements elle devait me préparer pour la soirée, je lui répondis spontanément «ma petite robe noire et mes dentelles !!!». Je m’attendais à un refus catégorique de sa part, et bien au contraire, à mon grand étonnement, elle me lança «chiche !». Devant cet accord tacite et avant qu’elle ne revienne sur sa décision, je me suis empressé(e) d’aller les chercher dans la garde-robe. Après avoir pris un long bain et m’être épilée, je commençais ma métamorphose. Quand j’enfilais mes dentelles, quand je chaussais mes hauts talons, tout mon corps frémissait, je redevenais la femme que trop rarement je pouvais être aux yeux de ma femme et aussi bientôt aux yeux de tous. Quand je voulais fermer cette petite robe, je m’aperçus malheureusement qu’elle était devenue un peu trop étroite ou plutôt que j’avais du prendre un peu de poids. Panique ! Je ne savais que mettre ! Gentiment, ma femme me proposa un chemisier blanc et une jupe porte-feuille et m’aida à vite déplacer les boutons. Une fois habillée, maquillée, coiffée, je me sentais prête pour ce défi. Comment allais-je être reçue par ma belle sœur, mon beau-frère et leurs invités qui ne me connaissaient qu’en costume cravate et surtout qu’ils ne savaient nullement qu’une femme se cachait en moi ? A notre arrivée, c’est ma belle sœur D. qui nous ouvrit la porte. Quelle ne fut pas sa surprise de voir sa sœur non pas avec son mari mais avec une inconnue qui s’était invitée à la fête. Amusée, D. nous souhaita la bienvenue. Sans lui en avoir parlé ni demandé auparavant, sûrement par son intuition féminine, elle avait tout de suite compris ce profond désir. Après nous avoir retiré nos manteaux, elle fit d’abord entrer ma femme seule dans le salon, et m’entraîna vers la salle de bains, fit quelques retouches à mon maquillage et à ma perruque un peu décoiffée par le vent. Elle me demanda de l’attendre un instant. Pendant son absence, je profitais vite de me faire les ongles des mains, que je n’avais pas eu le temps de vernir avant mon départ de la maison. Elle revint avec un tablier blanc et une coiffe en dentelle blanche. En un clin d’oeil, j’étais devenue non pas une soubrette vu mon âge, mais sa nouvelle bonne. C’est ainsi d’ailleurs elle me présenta au maître de maison et ses convives, C., un ami, sa compagne J. et L., une amie de celle-ci, tout trois dans la restauration. Lorsque j’apparus ainsi, je fus très bien accueillie et embrassée par toutes (le féminin d’emportant sur le masculin) et par tous. Je pris donc mon service, aidant D. à leur porter les amuse-gueules. Après le champagne, tout le monde passa à table. Les deux males étaient tout heureux d’avoir tant de femmes autour d’eux. Ils se retrouvaient seuls avec quatre femmes et moi en prime ! Perchée sur mes escarpins, je me dandinais avec les plateaux entre la cuisine et la salle à manger. Plus je faisais mon service, plus cela m’excitait, encouragée par leurs sourires. A minuit, toutes s’embrassèrent et m’embrassèrent me souhaitant une bonne année. Les messieurs en firent de même et m’invitèrent tour à tour à danser avec eux. Toute la compagnie avoua à l’unanimité qu’elle me préférait dans ma version féminine. Mes nouvelles amies décidèrent de m’inviter à une soirée qu’elles organiseront dans leur restaurant. J’étais tout heureuse de me sentir femme et aussi d’avoir été traitée ainsi. Le réveillon terminé, ma femme prit le volant et nous rentrâmes toutes les deux à la maison. J’étais ravie d’avoir pu réaliser un rêve, terminer l’année et d’en commencer une nouvelle en femme. Et aussi très triste que cela se soit passé bien trop vite, comme dans un rêve.


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