Liliane

(publié: 02-11-2004, 10:59 )

C'est vers l'âge de 9 ans que j'ai commencé à être attiré par les vêtements féminins à l'école primaire dans une classe unique. A cette époque les filles et les garçons portaient une blouse de coton. Pour les garçons le short une grande partie de l'année et pour les filles, la jupe. Ma voisine de table qui enregistrait un retard scolaire mémorable et qui attendait ses 14 ans pour rejoindre la vie active portait des bas nylon. Il n'était donc pas rare assis à ce petit bureau que sa jambe frotte régulièrement la mienne. Le contact du nylon me produisait de véritables électrochocs !

J'osais lui avouer que j'aimais la douceur de ce contact. " Tu peux toucher si tu veux, j'adore que l'on me caresse les jambes. "

Fétichisme sans aucune connotation sexuelle pour moi à 9 ans sûrement, pour ma voisine de classe, maintenant je doute ! L'année suivante, ma camarade n'est pas revenue, mais le pli était pris !

Le tiroir où ma mère rangeait ses bas est vite devenu ma première source de lingerie féminine. Gaines, soutiens- gorge et jupes ont suivi ainsi que ses escarpins noirs qui faisaient mon bonheur les jours sans classe, lorsque ma mère travaillait. C'est à l'adolescence que la nature m'a joué un vilain tour pour la seconde fois. Moi qui aurais tant aimé être une fille, pour savourer sans avoir à me cacher, lingerie et dentelles, je me suis retrouvé dans un corps de jeune homme de 1,90m, très maigre et chaussant du 45. Adieu escarpins, bas trop petits, et autres lingeries délicates.

C'est une fois installé seul dans un petit appartement, que j'ai eu envie retrouver la douceur des bas Nylon et de la lingerie soyeuse. Libérer cette partie féminine qui était en moi. Libre de mes actions, j'ai commandé par catalogue tout ce que j'avais besoins. Enfin presque, car les chaussures de femmes de ma taille demeuraient introuvables ! Quant aux brassières, en prenant de la carrure, seul les modèles couleur chair ou saumon trouvée dans les pages pour femmes fortes pouvaient me convenir !

Autre problème, moi qui jusqu' alors avait une pilosité raisonnable j'ai vu peu à peu celle-ci se développer. Mon torse qui n'avait que quelques poils follets au milieu de la poitrine et vite devenu le thorax d'un gros ours. Malgré mes goûts pour la lingerie et ma sensibilité, j'ai toujours été attiré sexuellement que par les femmes. C'est ainsi que comme beaucoup, je me suis retrouvé marié et de nouveau obligé de vivre ma féminité en cachette, dès que madame avait le dos tourné.

Frustrations, désillusions et divorce… Le lot quotidien de beaucoup d'entre nous m'attendait !

De nouveau seul, j'ai retrouvé ce plaisir d'être en femme. Je savais que vu ma taille, je n'aurais jamais le bonheur de pouvoir sortir en extérieur et donner l'illusion une seconde d'être une vraie fille. Mais qu'elle plaisir de vivre chez soi en toute féminité.

Aujourd'hui, j'ai trouvé mon âme sœur, une femme qui à une période de sa vie aurait préférée être un homme. Elle connaît mon penchant pour la lingerie et mon regret de ne pas être né femme. Elle sait que je porte régulièrement sous mes pantalons, des sous-vêtements féminins.

Mais n'aime pas trop que je me montre à elle en femme. Par contre, pour halloween ou des soirées déguisées, elle sait que je vais être en fille. Elle passe alors beaucoup de temps à me préparer. Elle me maquille, me parfume et me prête des bijoux.
A bientôt 50 ans, je suis maintenant un homme très heureuse !

LILIANE Grenoble. France