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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
karinej

karinej

(publié: 18-05-2005, 18:05 )

Comme la plupart d’entre vous, mon histoire a commencé très top, vers l’âge de 6 ou 7 ans. Mon premier souvenir est la vue d’une paire d’escarpins blancs appartenant à ma mère et que j’avais déjà vue. Mais cette fois ci, sans raison, j’ai été prise d’une envie folle de les essayer. Bien sûr, ces chaussures étaient trop grandes, mais la douce sensation du pied nu glissant dans cet écrin était exceptionnelle. A partir de ce jour, les essayages de différentes chaussures de femme se répétèrent, principalement chez ma tante. Mes envies se sont ensuite propagées vers le maquillage : le rouge à lèvre et le vernis à ongle. Et quelques semaines ou quelques mois plus tard, je commençais à chercher dans le panier à linge : sous-vêtements, jupes et robes. Pendant près de quinze ans, ces jeux ne pouvaient avoir lieu que chez moi lorsque j’étais seule, enfermée.

J’ai toujours été 100% hétérosexuel. Cependant mon rêve est de plus en plus d’être dans la peau d’une femme. A l’âge de 21 ans je me suis installée avec ma copine. Elle était très jolie, et s’habillait très bien, surtout grâce à mes conseils. Je ne lui ai jamais avoué ma passion pour le travestissement. Quand j’étais seule chez nous, je me précipitais immédiatement devant l’armoire où elle rangeait ses habits et ses chaussures, et rapidement, je sélectionnais des habits et chaussures pour subvenir à mes envies. Ces envies étaient généralement liées à une masturbation suivie d’un sentiment d’être ridicule et de n’avoir comme envie que de ranger au plus vite tout ce que j’avais sorti. Mais je recommençais dès le lendemain avec le sentiment de ne jamais pouvoir m’arrêter. Au fils des années mes envies étaient toujours plus fortes et plus intenses. J’avais par exemple envie de sortir dehors en femme, non pas une minute autour de chez moi en pleine nuit quand il n’y a personne comme je l’avais fait dans ma jeunesse, mais en début de soirée dans une petite ville où je pourrais croiser des gens et paraître femme, sentir quelques regards sur moi. Des regards d’homme et de femmes persuadés que je suis une femme.

Un jour, mon amie eut à faire un voyage de trois jours pour raisons professionnelles. Les mois qui ont précédé cette date ont été très longs. J’imaginais déjà tant de choses : comment j’allais m’habiller et où j’allais pouvoir aller me promener. Car cette fois ci c’était sur : je voulais sortir dehors, croiser des gens, me sentir belle… En résumé être femme.

Quelques heures après son départ (pour être sûre qu’elle n’avait rien oublié et assez loin pour ne pas pouvoir débarquer par surprise), je commençais par sortir quelques sous-vêtements. Soutien gorge et string en satin noir, porte-jartelles noir et des bas opaque que j’avais osé acheté pour cacher mes jambes non épilées. Je me suis ensuite déshabillé et ai rangé tous mes habits et chaussures pour ne voir que des habits et accessoires féminins. Ensuite, j’ai pris une douche avec les produits de mon amie. Le parfum de ces produits faisait que je commençais à me sentir de plus en plus féminine. De plus, l’excitation était très grande de savoir les sous-vêtements qui m’attendaient. A la sortie de la douche, je me suis verni les ongles. Jamais je ne l’avais fait en totalité. Rouge pour les pieds et blanc (plus discret) pour les mains. J’étais heureuse. Chaque étape de cette transformation était un profond bonheur. J’ai ensuite enfilé les sous-vêtements. Puis suis allée chercher des chaussures. Avec 2 pointures d’écart avec mon amie, je pouvais porter quatre paires sans les abîmer et sans me faire mal, une chance. J’ai alors choisi une paire d’escarpins noirs à talons moyens, très jolis. L’odeur de ma peau, le bruit de mes pas, tout ça faisait déjà que j’étais dans un état d’excitation très élevé, j’avais chaud, mon cœur battait fort. Devant l’armoire je procédais ensuite à une séance d’essayage. Outre le plaisir d’enfiler ces habits, il fallait que je choisisse quelque chose de très élégant, pas provocateur, quelque chose qui passe bien sans pour autant laisser indifférent. Mon choix s’est arrêté sur une jupe blanc cassé plissée arrivant aux genoux, d’un haut noir très décolleté, d’un foulard noir pour cacher ma pomme d’adan, d’un bandana pour cacher mes cheveux. Les bas noir étaient trop foncés à mon goût. Je les ai remplacés par des bas autofixants plus clair accompagnés de botte en cuir noir à haut talons épais et arrivant aux genoux de manière à ne pas trop laisser entrevoir mes jambes.

Direction la salle de bain pour une séance de maquillage. Fond de teint, bien sûr, fard à paupières bordeaux et rouge à lèvres foncé. L’illusion était presque parfaite. Mes traits d’homme étaient estompés prêtant à confusion. Je pris un vieux sac à main, une veste, puis alla devant un grand miroir. Incroyable : une femme magnifique. Tout était près.

Le jour tombait en ce mois de mars, il était 19 heures. Pour rejoindre ma voiture, j’ai attendu que le quartier soit calme. J’ai enfilé une grosse veste et un pantalon par dessus mes habits au cas ou je croise quelqu’un. En route pour la petite ville voisine, je m’arrêtais au bord d’un chemin pour enlever le pantalon et la veste. Mon cœur battait encore plus fort. Seule dans la nuit, au volant de ma voiture, j’imaginais que les personnes que je croisais ne voyaient plus un homme mais une femme. Je m’arrêtais dans un petit parking très calme dans un renfoncement près de la rue centrale. C’est ici que depuis des semaines j’avais imaginé un parcours d’environ trois ou quatre cent mètres dans les rues.

Tant que j’étais encore dans la voiture, il ne pouvait rien m’arriver car je pouvais repartir à tout moment. Mais il fallait que je sorte. Au premier moment calme, je décidais d’ouvrir ma porte. De poser un pied à terre. L’air sous ma jupe m’a fait frissonner. C’était si sensuel. Je me dressais alors hors de mon véhicule puis ferma celui-ci à clef. Ca y est, j’étais bel et bien dehors, prête à partir, mais avec une forte appréhension. Je prenais mon temps et ma respiration. Mais quand j’aperçu au loin quelques personnes, il fallait bien bouger et j’ai alors du me lancer, faire mes premiers pas. Le bruit de mes talons qui raisonnaient lors de ces premiers pas était à la fois si féminin mais aussi si terrifiant. J’avais l’impression d’être la cible de tous les regards. Les deux premières personnes que j’ai croisées n’ont malgré tout pas paru très choquées. Ceci me redonnait de l’assurance. Ensuite, c’est un homme qui s’est retourné pour me regarder. Le fait d’être considéré comme une femme, finissait de me rendre totalement femme. C’est cela que je recherchais depuis si longtemps et c’était enfin réalité. Mon parcours assez court s’est rapidement achevé, ponctué de quelques angoisses, j’ai même du emprunter un raccourci pour éviter une bande de jeunes bruyants. Le grand risque est en effet que l’on m’adresse la parole ou que l’on me voit de très près… Arrivée à la voiture, ce fut un grand soulagement. Tout c’était bien passé. Mais que d’émotions. J’ai donc repris la route en étant triste que tout se soit passé si vite mais tellement rassurée de ne pas avoir eu de problème. Je suis alors rentrée chez moi et ai passé la soirée dans cette tenue. Pour la nuit, j’ai choisi une nuisette noire que j’ai mise par dessus mon soutien gorge pour conserver mes formes. Quel bonheur ce fut !

Depuis ce jour, j’ai pu renouveler cette expérience quatre ou cinq fois. Il se trouve aussi que mes envies évoluent et vont encore plus loin, et ça me fait un peu peur. Bien que totalement hétérosexuel, je me surprends parfois à avoir envie d’une relation hétérosexuelle mais en étant femme. Ceci semble bien contradictoire, mais j’ai effectivement envie de me sentir toujours plus femme, désirée comme une femme et même prise comme une femme. Paradoxalement, l’idée d’avoir un homme à coté de moi dans un lit me repousse.

Par ailleurs, j’ai toujours effectué mes transformations dans le plus grand secret. Personne ne le sait. C’est pourquoi j’apprécierai de discuter avec certaines d’entre vous qui avez eu ou qui ont une histoire proche de la mienne, d’échanger sur notre passion et nos fantasmes. Vous pouvez m’écrire à kjeanier@yahoo.fr. Gros bisous à toutes et à très bientôt j’espère.
Karine.


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